On appelle « cyberdépendance » l'usage excessif de jeux vidéo ou d'Internet.
En effet l'abus de temps passé sur les écrans, associé à une certaine fragilité en nous, peut avoir des conséquences négatives sur notre développement personnel, voire nous plonger dans une totale dépendance. C'est ce qu'on appelle la cyberaddiction.
L'addiction aux écrans, comme son nom l'indique, se caractérise par une consommation excessive des écrans – qu'il s'agisse de l'écran d'un smartphone, d'un ordinateur, d'un téléviseur ou d'une tablette.
la lumière bleue émise par les écrans contribue à bloquer la production de mélatonine et favorise ainsi l'éveil, même à des niveaux faibles d'exposition ; les activités sur écrans maintiennent notre cerveau dans un état d'excitation intellectuelle peu propice à l'endormissement.
Une utilisation prolongée des écrans peut causer une sécheresse oculaire (du fait qu'on cligne cinq fois moins des yeux quand on regarde un écran), une fatigue visuelle, une vision trouble, des maux de tête, des yeux qui chauffent ou qui picotent de même qu'une perte d'attention ou de concentration.
la sensation de vide, de tristesse et de frustration, voire un comportement agressif, lorsqu'il n'est pas possible d'accéder à un écran ; le manque d'intérêt pour d'autres activités que celles passées sur écran ; le repli sur soi, l'absence d'intérêt pour son entourage et pour les relations sociales en général.
Enfants de moins de 3 ans: aucun écran ou seulement quelques minutes. Enfants entre 3 et 5 ans: 30 minutes par jour au maximum. Enfants entre 6 et 9 ans: 1 heure par jour au maximum. À partir de 10 ans, les enfants peuvent rester plus longtemps devant les écrans.
Les enfants qui passent plus de deux heures par jour sur les écrans ont de moins bonnes capacités cognitives que ceux dont l'exposition est plus limitée, constate une étude publiée jeudi dans la revue britannique Lancet Child and Adolescent Health.
la solitude qui est souvent mentionnée comme un facteur de vulnérabilité majeur face aux écrans de même que les périodes de rupture (chômage, deuil, divorce…) ; le manque d'estime de soi : la plupart des personnes ayant un usage problématique des écrans souffrent d'une image de soi défaillante.
Faites-lui porter une montre pour éviter qu'il regarde constamment l'heure sur son téléphone… et équipez sa chambre d'un réveil analogique : pas d'excuse pour garder son portable la nuit ! Encouragez-le à faire du sport, proposez autant que possible des activités en famille et/ou avec ses amis loin des écrans.
La dépendance au jeu vidéo désigne un trouble psychologique caractérisant un besoin irrésistible et obsessionnel de jouer. On parle d'addiction quand l'activité devient le principal centre d'intérêt, voire l'unique, au détriment des autres (relationnelles, artistiques, scolaires, sportives…)
Combien de temps dois-je prévoir entre l'arrêt des écrans et l'heure du coucher ? Éteignez tout écran au moins 2 heures avant le coucher. Les enfants et les adolescents sont particulièrement sensibles à la lumière des tablettes, téléphones et ordinateurs. Celle-ci retarde l'endormissement.
En effet le smartphone est aujourd'hui autant un moyen de communiquer, que de s'informer, jouer, visionner des vidéos, flâner sur les réseaux sociaux, d'avoir l'heure, s'organiser, lire ses mails, travailler ou même se réveiller. Des activités qui ne sont pas mauvaises dans l'absolu.
L'exposition précoce et excessive aux écrans (Epeé) : un syndrome neuro-développemental qui concerne les tout-petits et dont la fréquence augmente…
Le Syndrome de Déficience Numérique, également appelé Digital Eyestrain Symptoms, ou bien encore fatigue oculaire numérique, existe depuis l'apparition des écrans d'ordinateurs.
La nomophobie, contraction de l'expression "no mobile phone" et "phobia", est la peur de se retrouver sans son téléphone mobile : elle traduit, de fait, une addiction au portable.
En outre, pour qu'un diagnostic puisse être établi, l'OMS précise que ce comportement extrême doit avoir des conséquences sur les « activités personnelles, familiales, sociales, éducatives, professionnelles », et « en principe, se manifester clairement sur une période d'au moins 12 mois ».
Un usage des écrans en pleine nuit, même bref, est associé à une augmentation de risque de tous les troubles du sommeil. Dès 30 minutes d'utilisations des écrans en cours de nuit, les risques de privation de sommeil, d'insomnie, de restriction de sommeil, de sommeil non reposant sont multipliés par deux.
De nombreuses études ont démontré que la longueur d'onde de la lumière émise par les écrans parvient jusqu'à la rétine et l'endommage fortement. Cette lumière bleue aussi appelée HEV, lumière à haute énergie visible, est phototoxique pour nos yeux car le cristallin ne la filtre pas suffisamment.
L'écran de notre ordinateur fonctionne grâce à des LED. Celles-ci émettent une forte quantité de lumière bleue. Or cette lumière bleue possède des ondes très courtes qui pénètrent en profondeur dans l'oeil et l'irrite.
Le temps conseillé devant un écran pour les adolescents par les experts est de 120 minutes par jour. Cette limite permet de réduire l'impact des outils numériques sur leur santé, et de leur faire garder un rythme naturel, en accord avec leur développement physiologique et cognitif.
Le temps d'écran maximal recommandé est de moins d'une heure par jour. Même si l'enfant est attiré par les couleurs, le mouvement et les sons produits par les écrans, il est généralement trop jeune pour comprendre tout ce qu'il observe.
L'initiative européenne pour plus de sécurité sur la toile préconise les durées suivantes : De 0 à 3 ans : maximum 5 minutes. De 4 à 6 ans : maximum 20 minutes (mais pas tous les jours) De 7 à 10 ans : maximum 30 à 45 minutes chaque jour.
1 – La nuit, lorsque vous êtes couché(e), votre portable est-il allumé et posé sur votre table de nuit ou à côté de votre oreiller ? 2 – Au moment des repas, posez-vous votre smartphone sur la table ou à côté de vous ? 3 – Lorsque votre téléphone sonne, bipe ou vibre, accourez-vous pour regarder ?