Thiouballo) sont des pêcheurs qui appartiennent au groupe sociolinguistique peul.
Au milieu de tout ça, les soninkés ne donneraient pour femmes aux peuls torodos ou thioubalos que les servantes de sorte que le noble peul en épousant une soninkée se retrouve avec des enfants captifs car l'hermétique société soninkée est matrilinéaire.
Ce lien existe aussi entre les noms claniques ou patronymes. Les classes d'âge concernaient surtout les enfants et les adolescents. Les Toucouleurs sont reconnaissables grâce à leur chapeau conique, que les Sérères, Diolas et Peuls portent aussi.
Les Toucouleurs sont presque tous musulmans. Ils sont à l'origine de l'islamisation du Sénégal. La langue parlée est le peul du Fouta-Toro. Ils se nomment eux-mêmes Haalpulaaren, ce qui signifie « Ceux qui parlent le pulaar », la langue peul.
La société est hiérarchisée en trois castes : noblesse, les gens de castes (forgerons, cordonniers, tisserands et griots). Ils sont avant tout des agriculteurs et confient leur troupeau aux Peuls. Les artisans malinkés castés, cultivent aussi la terre.
Les patronymes les plus portés chez les Wolofs sont : Ndiaye, Diop, Fall, Guèye, mbaye, Mbengue, Thiam, Dieng, Seck, Mbacké, Beye, Mbow, Lô, Samb, Boye, Ndaw, Wade, Ndiouck, Mbodj, Leye, Gaye, Diaw, Niang, Niasse, Péne, Kassé, Mboup, Diagne, Gaye.
Les nobles (horon)
Ces trois groupes sont appelées horon ou horo en mandingue par opposition aux gens de castes, les nyamakalan. les massalen (nobles). Ils sont au sommet de la hiérarchie.
Ce n'est pas un mythe : les Peuls se marient au sein du même clan, de la même caste et de la même lignée (le mariage entre cousins est encore très répandu). À l'origine, il s'agissait de consacrer l'homogénéité du sang et du rang, mais aussi d'éviter la dispersion du troupeau ou des biens.
Selon Dela¬ fosse, les ancêtres des Peuls seraient des «Judéo-Syriens» évoqués dans la Bible et dont les ramifications se sont dispersées, par l'Égypte et la Cyrénaïque, jusqu'en Afrique occidentale pour engendrer les dynasties qui furent à l'origine des États du Ghana et du Tekrour8.
PEULS, FULBE ou FULANIS.
Peuple vivant au Sénégal, ainsi qu'au Mali et en Mauritanie. Islamisés depuis le xie siècle, les Toucouleurs ont un système de parenté fondé sur le lignage à filiation patrilinéaire (nyol) et la famille étendue, à la tête desquels se trouve un doyen dépositaire de l'autorité.
Religion. Les Peuls sont aujourd'hui presque tous musulmans. La conversion des Peuls est tardive par rapport à l'islamisation du Soudan médiéval.
Dans le Soum, les Rimaïbé sont les descendants des esclaves faits par les Peuls au lendemain de la conquête de la région au XVII e siècle. Ils sont majoritaires dans la province. Les Rimaïbé peuvent être originaires de différentes ethnies « noires », comme les Dogons.
Djolof Mbengue, est le fondateur du premier village wolof. Il s'établit, avec plusieurs groupes wolofs, dans ce qu'on appelait alors le pays laf.
Ces noms ont des variantes à travers le monde peul : — Jal, jallo Ka, Kan ou Kane — Ba Mbaalo, Balde — Bari Sangare, ils sont aussi appelés Moodibaa'be (les lettrés) — Soh Sidibe, Dikko, Soonde.
Diallo est l'un des patronymes des Peuls, une des ethnies les plus répandues en Afrique. On dit que les quatre patronymes originels des Peuls sont : Diallo, Ba (parfois écrit Bah en Guinée), Barry, Sow (Soh). Ces noms sont identifiés aux éléments de la nature, aux quatre points cardinaux et à la robe des vaches.
Ils sont d'ailleurs à l'origine de l'expansion de l'islam en Afrique de l'ouest. Bien que cela tende à changer, les peuls originels sont connus pour avoir des cheveux lisses et longs, comme si ils avaient été défrisés. Ce peuple accorde également une grande importance à la beauté.
Bonjour : il y a de nombreux bonjour en Pulaar, mais c'est mieux et plus simple de dire Asalamu Alayhum, la majorité des Peuls étant de fervents Musulmans.
Les traductions de Dieu en peul, entre autres, sont : Alla (nous avons trouvé des traductions de 1).
La Guinée Conakry est le seul pays dans lequel les Peuls constituent l'ethnie la plus nombreuse, sans toutefois être majoritaire (environ 38% de la population).
Johnston affirme que les Peulhs ont typiquement [traduction] « un teint cuivré, des cheveux peu crépus, un nez étroit, des lèvres minces et un corps mince mais musclé ». d'une certaine façon, un bon observateur peut « reconnaître » un Peul par ses traits phénotypiques.
Il ne s'agit pas d'un rapport ordinaire, mais sacré à telle enseigne que le mariage était prohibé entre ces deux groupes d'hommes. Les rares mariages entre peuls et forgerons rencontrent encore beaucoup de résistances et doivent composer avec la malédiction des parents très attachés aux valeurs culturelles.
Les noms Keita (l'empereur mandingue), Kouyaté (le griot mandingue), Touré, Cissé, Kouma, Bérété et Diané (les cinq familles maraboutiques du Mandé) qui avaient pour langue le malinké, de nos jours les porteurs de ces noms sont considérés Malinkés et ils parlent le malinké.
Jadis les castes résultent d'une organisation sociale du travail, mais de nos jours, il est devenu un problème récurent surtout lorsqu'il s'agit de mariage. C'est à travers Aissatou que l'auteur peint le problème des castes.