Les troubles alimentaires sont des affections complexes qui peuvent se manifester en bas âge. Il existe quatre types de troubles alimentaires médicalement définis : l'anorexie mentale, la boulimie mentale, l'hyperphagie boulimique (aussi appelée frénésie alimentaire) et les troubles alimentaires non spécifiés.
Les troubles du comportement alimentaire sont des maladies complexes et multifactorielles, dont les origines sont à la fois biologiques, psychologiques, sociales et environnementales. Ainsi, de plus en plus d'études montrent que des facteurs génétiques et neurobiologiques jouent un rôle dans l'apparition des TCA.
Les troubles alimentaires sont des maladies mentales où les attitudes face à son corps, son poids et la nourriture sont perturbées. La personne atteinte considère que sa valeur en tant que personne est dictée par la forme de son corps et par son poids.
B. Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids, tels que : vomissements provoqués, emploi abusif de laxatifs, diurétiques, lavements ou autres médicaments ; jeûne ; exercice physique excessif.
La prise en charge des TCA repose sur des interventions psychologiques (individuelles, familiales ou de groupe) qui ciblent le comportement anormal, mais qui doivent aussi permettre d'améliorer l'estime de soi. Chez les jeunes, l'implication de la famille est souvent nécessaire.
Elle touche en majorité les filles (au moins 80 % des cas). Les pics d'apparition de la maladie se situent entre 13–14 ans et 16–17 ans. Toutefois, l'anorexie mentale peut apparaître dans l'enfance ou à l'âge adulte. Des troubles des conduites alimentaires sont parfois observés chez les nourrissons.
Le suivi médical en cas de boulimie et d'hyperphagie boulimique. Le suivi des personnes boulimiques est pluridisciplinaire (psychiatre, pédiatre, médecin traitant, psychologue, diététicien). Le suivi psychologique doit être long (au moins une année, voire plusieurs années) pour s'assurer de la guérison.
Ces comportements sont ensuite étudiés par un médecin, parfois par un psychologue spécialiste des troubles alimentaires, qui pose le diagnostic d'un trouble tel que l'anorexie, l'anorexie mentale, l'orthorexie, la boulimie, l'hyperphagie boulimique, ou d'autres troubles du comportement alimentaire.
Une multitude de troubles peuvent être causés ou aggravés par ces dérèglements physiologiques, dont le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, l'hypertension, le risque de cancers (sein, utérus, foie), les troubles hormonaux, les problèmes articulatoires, les problèmes respiratoires…
La boulimie nerveuse. La boulimie se caractérise par des périodes de pulsions incontrôlables vis-à-vis de la nourriture, suivies d'une réaction déclenchée par la peur de grossir, à l'origine de diverses pratiques néfastes : vomissements, diurétiques, jeûne ou restrictions alimentaires.
La boulimie, avec vomissements ou prise de purgatifs (laxatifs et diurétiques) et la boulimie sans vomissements ni prise de purgatifs mais dans ce cas avec des comportements compensatoires tels le jeûne et l'exercice physique excessif. L'hyperphagie boulimique, sans comportements visant à perdre du poids.
Le terme orthorexie est-il nouveau pour vous? L'Office québécois de la langue française le définit comme étant : « Un comportement névrotique caractérisé par l'obsession d'une alimentation saine. » En ajoutant que l'orthorexie nerveuse n'est pas reconnue comme une maladie dans le milieu médical.
Trouble de l'oralité (« dysoralité ») : trouble développemental des fonctions orales alimentaires. Il peut s'agir de troubles par absence de comportement spontané d'alimentation, ou par refus d'alimentation avec pour résultante que manger n'est pas ou plus un plaisir.
les toxines marines. les contaminants de l'environnement. les additifs alimentaires. les produits chimiques issus de la transformation des aliments.
Les facteurs biologiques et génétiques :
Au niveau biologique et physiologique, la personne malade peut présenter certains des facteurs suivants : Problèmes de poids, obésité dans l'enfance. Puberté précoce. Antécédents familiaux de dépression, d'anxiété, de troubles de l'alimentation.
Afin de diminuer la fréquence des crises, essaye de prendre 3 à 4 repas quotidiens et réguliers. L'idée est de manger équilibré et varié, manger des proportions suffisantes d'aliments et d'éviter les restrictions alimentaires. Le plus important est de rester régulier dans des efforts accessibles et réalisables.
Les causes de cette perte d'appétit sont multiples : l'isolement social, la perte de goût et d'odorat qui apparaissent avec l'âge, diminution de la sensation de faim, les troubles bucco-dentaires et de déglutition, les traitements médicamenteux au long court, la douleur, les troubles digestifs, les régimes restrictifs ...
Généralement, la boulimie prend racine dans des troubles psychologiques, comme l'anxiété ou la dépression. L'hyperphagie boulimique peut également être liée à un mal-être mental, mais il s'agit également d'habitudes alimentaires bien ancrées.
Beaucoup de personnes qui souffrent de boulimie vont au final prendre du poids. Vomir immédiatement après le repas élimine au mieux seulement 50% des calories ingurgitées et bien souvent même moins.
La boulimie est une maladie psychopathologique qui apparaît majoritairement à l'adolescence et au début de l'âge adulte, entre 11 et 20 ans. Selon les données épidémiologiques communiquées par la Haute autorité de santé (HAS), la boulimie touche 3 femmes pour un 1 homme.
Ces comportements sont fortement influencés par des facteurs extérieurs comme l'anxiété, la dépression, le stress, la pression sociale… Comme pour l'anorexie, l'hyperphagie relève d'un trouble du comportement alimentaire.
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.