La fibrillation auriculaire se manifeste lorsque l'activité électrique devient irrégulière et cause des contractions rapides et désordonnées des oreillettes. Ces contractions anormales des oreillettes peuvent causer le pompage inefficace du sang dans tout le corps.
Quelles en sont les causes? La fibrillation auriculaire est souvent une conséquence du vieillissement ou de l'hypertension artérielle. Des maladies cardiaques préexistantes comme l'insuffisance cardiaque, la maladie coronarienne et les valvulopathies peuvent aussi entraîner une fibrillation auriculaire.
Les médicaments anti-arythmiques les plus utilisés sont les bêtabloquants (métoprolol, propranolol) ou certains inhibiteurs calciques (vérapamil, diltiazem). Ils diminuent la fréquence des battements de cœur. Plus rarement, d'autres anti-arythmiques sont utiles : la flécaïnide, ou la propafénone.
La fibrillation auriculaire (FA, ou fibrillation atriale) est une forme d'irrégularité du rythme cardiaque (arythmie) qui résulte d'une perturbation des signaux électriques du cœur. La fibrillation auriculaire est le type le plus courant d'arythmie et affecte environ 200 000 personnes au pays.
La fibrillation auriculaire augmente le risque d'accident vasculaire cérébral, surtout chez les personnes de 65 ans et plus, chez les personnes qui ont déjà subi un accident vasculaire cérébral, ou chez les personnes qui souffrent , de diabète ou d'insuffisance cardiaque congestive.
D'après leurs conclusions, un patient qui prend un médicament à base de diclofénac, comme c'est le cas du Voltarène, a 20 % plus de risques de faire une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'avoir de l'arythmie qu'un patient qui prend du paracétamol ou de l'ibuprofène.
L'arythmie peut ralentir la circulation du sang vers le cerveau et le reste du corps, provoquant des palpitations cardiaques, des étourdissements, des évanouissements ou même la mort. Si vous souffrez de bradycardie, vous pouvez vous sentir fatigué, essoufflé ou étourdi, ou vous évanouir.
Elle va provoquer une stagnation du sang et donc la formation de caillots dans le cœur. Si ces caillots sont envoyés dans la circulation sanguine, ils peuvent boucher une artère alimentant le cerveau et provoquer un infarctus cérébral (AVC ischémique). Le risque d'AVC est en moyenne multiplié par 5 en cas de FA.
Bien que la majorité des arythmies ne se guérissent pas, il est possible de les maîtriser avec un traitement adéquat. Le choix du traitement dépendra de plusieurs facteurs, dont le type d'arythmie et les symptômes associés.
Naturellement, en association à ces thérapeutiques, il est indispensable de revoir les fondamentaux d'une hygiène de vie : effectuer des relaxations (ou méditations), associer des exercices de cohérence cardiaque, revoir son alimentation, choisir une activité sportive appropriée etc ...
évitez le surpoids ; privilégiez une alimentation équilibrée et modérez votre consommation d'alcool et de café qui sont des excitants cardiaques ; pratiquez une activité physique régulière en éviter le sport excessif notamment d'endurance qui peut déclencher une fibrillation atriale ou auriculaire.
La fibrillation auriculaire est caractérisée par des battements cardiaques rapides et irréguliers qui empêchent le cœur de transporter efficacement le sang vers les autres organes du corps. Cette maladie cardiovasculaire affecte les cavités supérieures du cœur, soit les oreillettes.
Symptômes d'arythmies
Une grande fatigue (chronique) qui persiste même après le repos est un premier symptôme. L'essoufflement et des étourdissements peuvent survenir ainsi qu'une perte de conscience dans certains cas. Ces symptômes sont typiques à la bradycardie.
Au total, 22,5 % des personnes ont présenté un AVC ischémique aigu ou un accident ischémique transitoire malgré un traitement par anticoagulants oraux. La prise d'anticoagulants oraux avant l'AVC initial a été associée à un risque accru d'AVC (hazard ratio [HR] de 1,6 ; p = 0,005).
L'anxiété accroît le risque de palpitations, d'arythmie, de spasmes et d'emballement du cœur, des symptômes qui peuvent mener à des complications cardiaques. L'anxiété favorise aussi les comportements malsains, comme le tabagisme, la suralimentation, une mauvaise qualité de sommeil et une baisse de l'activité physique.
Une toux en position allongée, survenant surtout la nuit, peut être associée. L'apparition d'un essoufflement en position allongée est un symptôme d'aggravation nécessitant une consultation médicale urgente.
Florence Beauvais rappelle que quatre signes doivent alerter. Pour s'en souvenir, un acronyme : EPOF, pour essoufflement, prise de poids, œdème et fatigue. "Essoufflé, c'est le premier symptôme, le plus fréquent", rappelle la spécialiste.
Selon les résultats, une prise du traitement au dîner s'avère plutôt bénéfique. Par rapport à un rythme matinal, ce geste est associé à une réduction de 45 % du risque d'incident cardiovasculaire (infarctus, insuffisance cardiaque, AVC) ou même de décès.
Les symptômes qui doivent vous alerter
Plus préoccupantes, et devant inciter à consulter, les manifestations inhabituelles : de fortes palpitations pendant quelques minutes, un rythme irrégulier ou encore des pauses dans les battements, quand ce ne sont pas des syncopes inexpliquées.
Chez la plupart des patients nécessitant des anticoagulants pour traiter la fibrillation auriculaire, il est préférable de prescrire des AOD comme l'apixaban, le dabigatran, l'edoxaban ou le rivaroxaban, plutôt que la warfarine [niveau de preuve A].