De nombreux travaux de neurosciences montrent qu'une exposition à un stress chronique affecte l'hippocampe, le siège de la mémoire et des émotions. Une neurotoxicité qui explique les troubles de mémoire chez les dépressifs.
Le test de Folstein permet de vérifier que votre cerveau est toujours en forme. Il est très utile, car il arrive, quand on atteint un certain âge, que l'on ait des trous de mémoire ou des troubles de l'attention.
« Etat de dissociation » : sous ce jargon médical se rangent une série de sensations étranges. Toutes traduisent une déconnexion de la réalité. Ce peut être une « dépersonnalisation », avec un sentiment de ne pas être soi-même – on se voit allongé comme si l'on surplombait son propre corps, par exemple.
Le brouillard mental désigne une sorte de passage à vide, qui empêche de se concentrer au quotidien et de penser clairement. Le site Brain effect décrit les symptômes suivants : trouble de la concentration, oubli, manque d'attention, fatigue, sautes d'humeur, perte de motivation...
Un changement de régime alimentaire, un sommeil réparateur et la pratique d'une activité physique de préférence à l'extérieur peuvent permettre de lutter contre le brouillard cérébral.
Du côté du cortex préfrontal, le stress chronique ralentit l'activité et vient altérer la prise de décision, la résolution de problèmes, la concentration et la planification. L'activité dans l'amygdale quant à elle, augmente en conséquence au stress. La régulation des émotions s'en trouve alors affectée.
Si vous le pouvez, faites 5 à 20 minutes de sieste chaque jour. La sieste rééquilibre le système nerveux et calme le stress. Pratiquez la relaxation. Quelques séances de sophrologie peuvent vous aider à alléger votre fatigue mentale.
La tachypsychie correspond à un déroulement anormalement rapide de la pensée et des associations d'idées. Elle peut être à l'origine de troubles de l'attention et de difficultés pour s'organiser.
Les symptômes peuvent être déclenchés par un stress sévère (par exemple lié aux relations personnelles, finances, ou au travail), une dépression.
Ces troubles peuvent survenir à cause d'une maladie affectant la mémoire. Ils peuvent également être d'origine émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
On croit que le stress répété peut entraîner des changements de structure dans le cerveau et, progressivement, occasionner des symptômes plus graves : de l'anxiété, des crises de panique, des phobies, de la dépression, des dépendances, des troubles de l'alimentation (anorexie/boulimie).
Le yoga et la méditation sont des exemples connus de pratiques relaxantes. Les exercices de visualisation positives ou le relâchement musculaire progressif en sont d'autres toutes aussi efficaces.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
Les médicaments qui agissent sur le cerveau, comme les anxiolytiques, les antidépresseurs, mais aussi les somnifères. En modifiant la manière dont les neurones communiquent, ils perturbent la mémoire et la concentration. Le stress.
1) La fatigue: la concentration nécessite de la vigilance. Laquelle fait forcément défaut après une mauvaise nuit, une journée harassante, la prise d'alcool ou de certains médicaments sédatifs ou anxiolytiques. Mais aussi quand on évolue dans un environnement bruyant.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
Souvent, c'est une stratégie pour éviter d'être face à des angoisses mais le mal-être ne disparaît pas pour autant. En effet, ces pensées sont habituellement accompagnées de sentiments et d'émotions désagréables comme la tristesse, la dévalorisation, la culpabilité ou la colère.
Crise d'angoisse : les causes
L'angoisse est associée le plus souvent à la crainte de mourir ou encore la peur de perdre le contrôle, de devenir fou, sans possibilité de se raisonner tant que dure l'attaque de panique, de quelques minutes à plusieurs heures.
Divers symptômes peuvent émergés : comme de l'irritabilité, des troubles du sommeil, des oublis ou encore un sentiment de dévalorisation. La personne se sent "vidée" et ne peut plus recharger ses batteries.
Au plan psychologique, l'anxiété induit une augmentation de la vigilance. Cette vigilance est focalisée sur la source de danger potentiel, et peut rendre difficile la concentration sur d'autres problèmes. D'où, peut-être, la « sensation de tête vide » que vous éprouvez.
« J'en ai marre », « je suis fatigué », « à quoi bon ? », « je n'avance plus » … sont autant d'expression d'un découragement ou d'une démotivation qui, associées, à d'autres signes, peuvent traduire une fatigue psychique ou fatigue mentale.