périphrase Figure de rhétorique qui substitue au terme propre et unique une suite de mots qui le définit ou le paraphrase de manière imagée (par exemple la Ville Lumière pour désigner « Paris »).
Une périphrase (substantif féminin), du grec peri (« autour ») et phrazein (« parler ») periphrazein : « exprimer par circonlocution », est une figure de style de substitution qui consiste à remplacer un mot par sa définition ou par une expression plus longue, mais équivalente.
PERIPHRASE : Donner la définition d'un mot au lieu de dire ce mot. EXEMPLE : Le roi des animaux -> Le lion. L'astre du jour -> Le soleil ... Par exemple tu as collision /collusion ou alors conjecture /conjoncture, ...
L'expression « le miroir de l'âme » plus ample que le terme « les yeux » est une périphrase.. Autre exemple : De nos jours, les enfants passent plus de temps devant le petit écran qu'à l'école. Le groupe nominal « le petit écran » remplace « la télévision » et confère à la phrase plus d'ampleur.
C'est pas une métaphore, c'est une périphrase. Oh fait pas chier ! ça, c'est une métaphore.» Pour rappel, la périphrase consiste à exprimer en plusieurs mots, souvent des expressions imagées, ce qu'on aurait pu dire en un seul, elle permet d'éviter les répétitions.
Une périphrase est une manière détournée de dire quelque chose en employant plusieurs mots au lieu d'un seul. Par exemple, pour ne pas dire « Paris », je peux dire « la capitale de la France ».
On trouve ainsi des métaphores dans des expressions du langage courant (« Mon patron est un vrai requin », « Il m'a fait un cadeau royal », « C'est une tête brûlée », « Je suis souvent dans la lune », etc.) ou dans la poésie (Les Fleurs du mal de Baudelaire, par exemple).
Elle permet de faire ressortir une caractéristique de la réalité qu'elle représente pour en dégager un sens, parfois mélioratif ou péjoratif. Ainsi, elle peut embellir, atténuer ou dévaloriser ce qu'elle décrit.
périphrase
Figure de rhétorique qui substitue au terme propre et unique une suite de mots qui le définit ou le paraphrase de manière imagée (par exemple la Ville Lumière pour désigner « Paris »).
La périphrase permet d'éviter de répéter un mot qu'on vient juste d'utiliser : Nous avons mis le cap sur le Japon au printemps pour faire un reportage sur ses attraits touristiques. En effet, le pays du soleil levant ne manque pas d'intérêts pour les voyageurs.
Marque de domaine : grammaire. Périphrase verbale, forme verbale constituée d'un semi-auxiliaire et d'un verbe à un mode impersonnel, utilisée à la place d'une forme simple pour en préciser certaines valeurs. « Il vient de sortir » et « elle se mit à courir » sont des périphrases verbales.
Malgré la périphrase bien connue désignant l'anglais comme « la langue de Shakespeare », Shakespeare n'écrit pas en anglais, mais dans un idiolecte poétique différant tout autant de l'anglais d'aujourd'hui par son obscurité, sa liberté créatrice, son lexique et sa syntaxe, que de la langue de ses contemporains.
L'euphémisme est l'expression atténuée d'une idée ou d'un fait dont l'évocation directe risque de déplaire ou de choquer. Cette figure est souvent employée pour éviter les mots qui désignent entre autres la mort, la maladie, les déficiences et les réalités liées à la sexualité.
Le passé proche indique qu'une action s'est récemment achevée. Il est formé au moyen de la locution venir de conjuguée au présent de l'indicatif et suivie d'un infinitif : Ce livre vient de paraître. Devine qui je viens de croiser.
Le toit du monde est la périphrase de l'Himalaya. "The roof of the world" is a periphrasis for the Himalayas.
Ces expressions sont parfois appelées des métaphores figées. jouer avec le feu, avoir du pain sur la planche, avoir le cœur sur la main, sortir les griffes, jeter de l'huile sur le feu, tirer la sonnette d'alarme, se casser la tête, rouler sur l'or, avoir une faim de loup, donner sa langue au chat…
L'antiphrase (substantif féminin), du grec antiphrasis, de anti- préfixe (« contre ») et phrasis (« action d'exprimer par la parole »), est une figure de style qui consiste à employer, par ironie ou par euphémisme, un mot, une locution ou une phrase, dans un sens contraire à sa véritable signification.
La métonymie est employée très fréquemment, car elle permet une expression courte, frappante, et souvent créative. Elle fait partie des tropes.
La litote consiste donc à dire moins pour suggérer plus. La plus connue est contenue dans Le Cid de Corneille. Dans l'acte III, scène IV, Chimène s'adresse à Rodrigue en ces termes : « Va, je ne te hais point ! », pour lui signifier qu'elle l'aime encore.
La litote est une figure de style d'atténuation. Elle consiste à atténuer une expression pour renforcer une idée. En d'autres mots, des termes atténués sont employés pour en faire comprendre davantage. On retrouve cette figure de style dans différents types de textes.
Euphémisme et litote
La litote est une figure de style qui utilise la négation pour atténuer un propos, dans le bus d'en accentuer l'idée et non la rendre moins brutale. Pour une vieille personne, l'euphémisme serait de dire « une personne âgée » alors que la litote dirait « une personne qui n'est plus toute jeune ».
Toutes ont été écrites avec un style d'écriture connu sous le nom d'écriture secrétaire, courant à l'époque de Shakespeare, mais qui commençait déjà à être remplacé par l'italique cursif (en). Testament de William Shakespeare, écrit en écriture secrétaire.
Une périphrase est une figure de style qui consiste à dire en plusieurs mots ce qu'il est possible d'exprimer en un seul mot. Elle sert notamment à ne pas faire de répétitions, mais peu aussi apporter des précisions sur ce dont on parle ou de mettre en valeur quelque caractéristique du sujet.