En comptabilité, la perte est un résultat que l'on oppose à profit (voir compte de pertes et profits, compte de résultats) ; le résultat d'exploitation qui exprime le solde de l'activité au cours de l'exercice peut correspondre soit à une perte d'exploitation soit à un bénéfice d'exploitation.
Dans le langage courant, passer à pertes et profits veut dire qu'on accepte d'avoir perdu de l'argent. Pour une entreprise, le compte de pertes et profits est une obligation légale, qu'elle est obligée de remplir en fin d'exercice comptable, le plus souvent en fin d'année.
Si l'entreprise enregistre une perte sur l'exercice comptable,les écritures d'affectation du résultat sont simples. Il suffit d'enregistrer la perte de l'exercice en report à nouveau débiteur (correspondant au cumul des pertes antérieures).
Une perte de valeur sur un actif est constatée dès lors que sa valeur recouvrable devient inférieure à sa valeur nette comptable et engendre de ce fait l'enregistrement d'une dépréciation.
S'il s'agit de produits périmés, il faut passer les pertes au compte du 603700 qui enregistre les variations de stock. L'idée étant que la charge ne reste pas dans le coût des marchandises vendues afin que la marge ne soit pas grevée de ce montant.
Une créance est dite irrécouvrable lorsque sa perte apparaît comme certaine et définitive. C'est au commerçant d'apporter la preuve du caractère irrécouvrable de la créance. Le commerçant doit alors engager des poursuites contre le débiteur en s'adressant à un avocat, un huissier ou un organisme de recouvrement.
Une perte de change est l'écart constaté entre le cours d'achat ou cours de vente et le cours de clôture d'une devise ayant un impact négatif sur le résultat de l'entreprise.
Le cas des actifs non amortissables
Leur valeur nette comptable est égale à leur valeur brute réduite de la dépréciation constatée. Cette dépréciation (réversible) se traduit alors par une écriture comptable (autre que l'amortissement), appelée provision, qui la constatera.
L'amortissement correspond à une perte de valeur inéluctable et irrémédiable alors qu'une dépréciation correspond à une perte de valeur liée à un incident et non définitive. Par exemple, seules les immobilisations sont concernées par l'amortissement.
1. Diminuer la valeur de quelque chose ; abaisser, avilir : L'inflation a déprécié la monnaie. 2. Rabaisser la valeur de quelque chose, le mérite de quelqu'un, porter sur eux un jugement défavorable ; rabaisser, ravaler, dénigrer : Déprécier l'ouvrage d'un rival.
Dès lors sur le plan comptable il n'est possible (en principe) de passer la créance ou la dette en « pertes et profits » que lorsque le délai de recouvrement possible est éteint, et donc en cas de parfait silence pendant toute la période.
L'affectation du résultat et report à nouveau créditeur
Cela peut être un moyen de se prémunir contre un exercice futur défavorable. La différence entre le report à nouveau (RAN) et les réserves facultatives est que le but du RAN est de l'affecter dans les années futures.
À la clôture de l'exercice, le résultat positif ou négatif apparaît au bilan, au compte de résultat et dans la liasse fiscale par différence. Il est comptabilisé dans un compte 120 ou 129 selon le sens dès l'ouverture de l'exercice suivant et affecté dans les 6 mois qui suivent la clôture d'un exercice comptable.
Lorsque la perte présente un caractère habituel du fait de la nature de l'activité ou du volume des affaires traitées, elle doit être enregistrée au débit du compte 654 « pertes sur créances irrécouvrables ». Si, en revanche, elle revêt un caractère exceptionnel, elle doit figurer en compte 6714.
Une charge exceptionnelle désigne une dépense qui n'entre pas dans l'exploitation courante de votre entreprise. L'impact sur votre résultat reste faible, mais ces événements inhabituels ont des conséquences financières sur votre activité.
Comment faire un compte d'exploitation prévisionnel ? Le compte de résultat prévisionnel doit énoncer des données hors taxes et faire apparaître, pour chaque exercice comptable envisagé : le chiffre d'affaires prévisionnel. les charges d'exploitations.
Amortir des actifs, permet de prendre en compte l'éventuelle perte de valeur du bien en question de par son usure ou son obsolescence. La reprise sur amortissement et sur provision est la différence entre les dotations réalisées durant un exercice donné et la valeur de dépréciation concrète d'une immobilisation.
L'amortissement représente la perte de valeur d'un bien due à l'usure du temps ou l'obsolescence. La dotation aux amortissements est la somme que représente cette perte de valeur. Elle est estimée pour chaque exercice jusqu'à la fin de la durée d'usage du bien.
Diverses raisons peuvent expliquer cette dépréciation : les produits se sont détériorés, démodés ou sont devenus obsolètes. La comptabilisation de la dépréciation des stocks face à cette baisse de valeur sert à évaluer la perte possible. La dépréciation des stocks correspond au principe comptable de prudence.
La dépréciation a lieu à chaque fois que vous estimez que la valeur réelle de l'actif ne correspond pas à sa valeur d'origine. Ce sera par exemple souvent le cas des stocks. Ils figurent au bilan actif pour leur valeur d'achat.
La différence de conversion actif correspond à une perte latente. C'est la diminution des créances et l'augmentation des dettes. Un écart de conversion passif correspond à un gain latent : diminution des dettes et augmentation des créances.
En revanche, les pertes latentes doivent faire l'objet d'une provision à comptabiliser de la manière suivante : on débite le compte 6865 « Dotations aux provisions financières », et on crédite le compte 1515 « Provisions pour pertes de change » en contrepartie.
Les écarts de conversion résultent de la réévaluation de dettes et créances en devises ou, en comptes consolidés, de la consolidation des comptes de filiales qui n'utilisent pas la même monnaie que l'entreprise mère.