Les provisions pour dépréciation étaient une appellation comptable. Lorsque la valeur d'un actif diminuait, parfois de manière provisoire, une provision correspondante était constituée. Ces provisions s'appellent désormais dépréciations, car les provisions sont enregistrées au passif du bilan, et non à son actif.
Dans le cas d'une baisse de valeur d'un élément d'actif on passera une provision pour dépréciation, le but étant de prévoir le risque de perte de valeur et non pas d'attendre sa concrétisation pour la constater. S'il s'agit de l'accroissement du passif exigible on passera provision pour risques et charges.
Les provisions pour dépréciation à l'actif, encore appelées le plus souvent « Dépréciations», constatent une perte de valeur accidentelle et non définitive d'un élément de l'actif. Elles se distinguent ainsi des dotations aux amortissements qui constatent, elles, une dépréciation inéluctable et irréversible.
La dépréciation d'un actif se calcule en comparant sa valeur initiale comptable (VNC) à celle estimée à la fin de l'exercice comptable. Si la valeur actuelle est inférieure à la valeur brute d'entrée dans le patrimoine, il s'agit d'une dépréciation. La différence entre les deux valeurs est la « moins-value latente ».
Ce compte est utilisé pour comptabiliser les dépréciations des créances ou des stocks figurant à l'actif. Il est d'usage de reclasser les créances concernées du compte 411 vers le compte 416 s'il s'agit de créances clients.
Chaque année, il faut faire un test de dépréciation pour évaluer si des facteurs extérieurs à l'entreprise ont fait perdre de la valeur aux différents actifs et enregistrer ces pertes à l'état des résultats. Ainsi, la valeur des actifs de l'entreprise reflète dans la mesure du possible la réalité du marché.
Finalité comptable de la provision pour dépréciation
La dépréciation peut être comptabilisée en charges d'exploitation, charges financières ou charges exceptionnelles. Elle s'inscrit à l'actif du bilan, où elle vient s'imputer sur le poste correspondant. Les dépréciations sont réversibles.
Une provision est constituée en prévision d'une perte ou d'une charge qui n'est pas encore effective à la clôture de l'exercice, mais que des événements en cours rendent probable. Afin que les comptes annuels donnent une image fidèle de la situation de l'entreprise, la constatation des provisions est obligatoire.
Synonyme : baisse, chute, dégradation, dévalorisation, dévaluation.
On enregistre une dépréciation à la clôture de l'exercice comptable lorsque la valeur actuelle d'un actif est inférieure à sa valeur nette comptable, on appelle cela une moins-value latente. Au contraire, on n'enregistre pas les plus-values latentes (principe de prudence).
Les provisions pour risques et charges permettent d'anticiper comptablement un risque avéré dont les conséquences prendront effet à l'issue de la clôture de l'exercice comptable. Elles apparaissent au bilan comme une dette et augmentent donc le passif.
Les provisions pour risques concernent les litiges, les garanties données aux clients, les amendes et pénalités, les pertes de change. Les provisions pour charges regroupent les charges à répartir sur plusieurs exercices ainsi que les grosses réparations.
les provisions liées aux dépenses de l'entreprise : provisions pour rappels de cotisations sociales (compte 4386), provisions pour faire face aux indemnités de licenciement (compte 158), les provisions liées aux ventes : provisions pour garantie donnée aux clients (service après-vente...)
Enregistrée au moment de clôture de l'exercice comptable d'une entreprise, la dépréciation (anciennement appelée « provisions pour dépréciation ») correspond à la perte ou de la diminution de valeur d'un élément actif.
Principe de prudence en pratique
Parmi les principales, on peut citer : Le fait de réaliser les provisions nécessaires même en cas d'absence ou d'insuffisance du bénéfice.
Où vont se situer, dans le bilan, les comptes de dépréciation : à l'actif ou passif ? Il s'agit de dépréciations portant sur des postes d'actif, elles figureront donc à l'actif. Mais comme les dépréciations ont pour finalité de "réduire" les comptes d'actif, elles seront mentionnées dans une colonne spécifique.
Deux méthodes d'amortissement bien connues (amortissement linéaire et amortissement dégressif) permettent de calculer cette dépréciation.
Constatation de la dépréciation du stock.
Cependant pour les dépréciations des stocks, il faut obligatoirement annuler les écritures de dépréciations des exercices précédents en faisant une reprise de la totalité et ensuite enregistrer la nouvelle dépréciation du stock en fin d'exercice suivant.
Calcul de la provision congés payés
Pour calculer le montant de cette indemnité, deux règles sont en vigueur : la règle du dixième selon laquelle l'indemnité est égale à 10 % de la rémunération perçue par le salarié au cours de la période de référence.
Pour l'entreprise, les provisions représentent une charge future et fortement probable à court ou moyen terme. Le montant de la provision n'est pas certain, mais estimable et estimé. Les provisions pour charges sont des dettes à venir pour l'entreprise et apparaissent au passif de son bilan comptable.
En effet, comptabiliser une provision va permettre d'anticiper les différents risques liés à l'activité de l'entreprise. Cela peut être une augmentation des charges ou une dépréciation d'un actif par exemple.
Les provisions pour risques et charges sont destinées à couvrir une charge prévisible sans qu'il soit possible ou utile de l'affecter à un élément d'actif (comme c'est le cas pour les provisions pour dépréciation).
Afin de déterminer le montant de la dépréciation, il est nécessaire de déterminer la valeur actuelle des actifs à la fin de l'exercice comptable. Si cette valeur est inférieure à la valeur d'origine (valeur d'entrée) de l'actif, on doit constater une dépréciation. La dépréciation ainsi constatée n'est pas irréversible.
les risques multiples et multiformes (juridique, financier, d'image) ; l'impossibilité de gérer tout seul (qu'il s'agisse du chef d'établissement ou du comptable) ; la nécessité de travailler en équipe, de savoir et pouvoir déléguer, de formaliser, tracer, outiller.