La spondylarthrite est une maladie inflammatoire chronique qui touche les enthèses, c'est-à-dire les points d'attache des muscles ou des ligaments sur les os. Les vertèbres et les articulations entre la colonne vertébrale et le bassin sont le plus souvent touchées.
Dans la plupart des cas, la spondylodiscite est provoquée par un staphylocoque. La contamination se fait souvent par voie sanguine à la suite d'une septicémie. Une opération chirurgicale de la colonne vertébrale ou une ponction lombaire peut aussi entrainer l'infection.
En l'absence de tout traitement, la spondylarthrite peut bloquer de manière progressive et définitive les articulations du bas du dos, par fusion des os du bassin avec le sacrum, ou par fusion des vertèbres. Dans les cas les plus sévères, la colonne vertébrale peut se souder en un seul bloc.
Il n'existe pas de traitement permettant de guérir la maladie. Cependant, de nombreux médicaments permettent de contrôler les symptômes, en diminuant l'inflammation et les douleurs.
La cause exacte de la spondylarthrite ankylosante n'est pas connue. Il s'agit d'une maladie inflammatoire, c'est-à-dire qu'elle induit une inflammation chronique des articulations. La maladie est probablement liée à un ensemble de facteurs génétiques et environnementaux.
Dans 80 % des cas, la spondylarthrite commence par des douleurs dans le bas du dos ou les fesses. Tantôt à droite, tantôt à gauche, elles irradient vers l'arrière des cuisses et ressemblent fortement aux douleurs dites sciatiques.
une raideur d'une ou plusieurs autres articulations (genoux, chevilles, épaules...) est présente le matin au réveil et dure plus d'une demi-heure ; les douleurs sont associées à une fatigue importante ; les crises douloureuses persistent pendant au moins trois mois, et ont tendance à durer de plus en plus longtemps.
Symptômes initiaux
La maladie commence en général par des douleurs de la colonne vertébrale, du bassin, des fesses etc... Ces douleurs sont plus intenses vers la fin de la nuit et peuvent même réveiller les personnes atteintes. Il existe une raideur et une limitation de la flexibilité du dos, plus accentuées le matin.
30 % pour les invalides de 1ère catégorie (capables d'exercer une activité réduite) ; 50 % pour les invalides de 2ème catégorie (incapables d'exercer une activité) ; 50 % + majoration pour les invalides de 3ème catégorie (obligés d'avoir recours à une tierce personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie).
A part le risque légèrement accru d'infection, ils peuvent aussi rendre fatigué. C'est en effet le problème: alors que les anti-TNF alpha réduisent l'activité de la maladie et avec cela la fatigue liée à l'inflammation, ils peuvent aussi provoquer eux-mêmes la fatigue.
La spondylarthrite ankylosante débute par une inflammation aiguë de l'enthèse (enthésite), la partie de l'os où s'insèrent les tendons, ligaments et capsules (enveloppes entourant les articulations). Cette inflammation se résorbe en laissant une cicatrice constituée de tissus fibreux, qui va s'ossifier petit à petit.
Treize des 37 spondylarthritiques (35%) ont admis souffrir d'acouphène. Seuls 5% des volontaires sains s'en sont plaints. Aucune différence notable n'a par contre été constatée dans les cas de vertige et dans l'innervation de la peau.
Grâce à un antibiotique, j'ai réussi à guérir de la spondylarthrite ankylosante. Transmettre mon expérience est donc un devoir envers toutes les personnes atteintes de cette maladie extrêmement douloureuse et invalidante.
La position idéale pour ceux qui souffrent de maux de dos est de dormir sur le côté, c'est-à-dire dans la position fœtale classique. Cette position est excellente car elle maintient les courbes naturelles de la colonne vertébrale.
Dorsales : foie, estomac, vésicule biliaire, pancréas, intestin. Les organes tels que le foie, l'estomac, la vésicule biliaire, le pancréas ou encore le début de l'intestin grêle, peuvent entraîner des douleurs dans le milieu du dos, entre les omoplates.
En effet, la radiographie ne permet de visualiser la sacro-iliite qu'à un stade tardif, quand les lésions dites structurelles (érosions, hyperostose et ankylose) sont déjà en place. L'IRM, en revanche, permet le diagnostic de la maladie à un stade débutant, quand seules les lésions inflammatoires sont visibles.
Contrairement à la polyarthrite rhumatoïde qui touche plus souvent les femmes, la spondylarthrite rhumatoïde touche autant les hommes que les femmes. Mais chez ces dernières, le diagnostic est plus souvent difficile à établir car les formes sont moins sévères et les atteintes articulaires plus tardives.
SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE MDPH
La spondylarthrite ankylosante peut être reconnue comme relevant du champ du handicap dès lors que, l'individu qui en est atteint, subit une limitation/restriction d'une de ses fonctions (physique, psychique, etc.).
Il s'agit d'une maladie auto-immune à forte prédisposition génétique, en grande partie liée à un gène appelé «HLA-B27».
La pratique régulière d'une activité physique est un aspect important de votre plan de traitement contre la spondylarthrite ankylosante. L'exercice contribue à soulager la douleur et à atténuer la raideur, sollicite vos articulations, améliore votre posture et votre souplesse.
Comment diagnostique-t-on la spondylarthrite ? Lorsqu'il soupçonne une spondylarthrite, le médecin interroge son patient sur le type de douleurs ressenti, leur localisation et les moments où elles surviennent, ainsi que sur l'histoire de la maladie.
Lorsque les AINS prescrits n'atténuent pas suffisamment la douleur, le médecin prescrit un traitement de fond (en concertation avec un rhumatologue) pour diminuer, voire supprimer les crises douloureuses et pour contrôler l'évolution de la spondylarthrite ankylosante.
Le manque de sommeil exacerbe la douleur, rendant ainsi le sommeil plus difficile. Un état de grande fatigue peut aussi abaisser votre seuil de tolérance à la douleur pendant le jour. La douleur peut sembler pire la nuit parce que rien ne vous distrait de celle-ci lorsque vous êtes au lit.