La subordonnée de condition (hypothétique) est une proposition qui assume la fonction de complément circonstanciel de condition du verbe principal dont elle dépend. Elle exprime la condition, l'hypothèse considérée comme réalisable ou non, dont dépend la réalisation du fait de la principale.
La subordonnée de conséquence (consécutive) est une proposition qui assume la fonction de complément circonstanciel de conséquence du verbe principal dont elle dépend et avec lequel elle établit un rapport logique.
▶ RETENIR. ❯ La condition peut être exprimée par une proposition subordonnée circonstancielle. Introduite par si, à partir du moment où, elle est à l'indicatif. Introduite par à condition que, en supposant que, à moins que, pourvu que, elle est au subjonctif.
Conjonctions de subordination dans les phrases conditionnelles. Les conjonctions de subordination sont des mots qui permettent d'introduire une proposition subordonnée. Dans le cas des subordonnées de condition, on emploie très souvent la conjonction de subordination if en anglais.
conditionnel
1. Mode du verbe qui sert à présenter l'action comme une éventualité ou comme la conséquence d'un fait supposé, d'une condition. (Le français possède un conditionnel présent [j'aimerais] et un conditionnel passé [j'aurais aimé] dont il existe une variante littéraire [j'eusse aimé].)
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.
L'expression de la condition - CapConcours - CC. Exprimer une condition, c'est évoquer un fait dont la réalisation est nécessaire pour qu'un autre fait se réalise. Cette notion joue un rôle essentiel dans les textes argumentatifs et explicatifs parce qu'elle permet la formulation d'hypothèses.
La condition exprime très souvent un fait ou un état qui est indispensable pour l'accomplissement d'un deuxième, créant dans une certaine conséquence. De l'autre côté, l'hypothèse réside sur l'expression d'un fait ou d'un état imaginé, où on imaginerait ce qui passerait si l'événement avait eu lieu.
Exemple : Je te prêterai mon livre à condition que tu me le rendes demain. Pourvu que + subjonctif (condition nécessaire). Exemple : Vous pourrez voyager pourvu que la SNCF ne fasse pas de grève. Pour peu que + subjonctif (condition minimale).
La subordonnée conjonctive circonstancielle de conséquence peut être… introduite par les conjonctions : au point que, de sorte que, de façon que, si bien que ; Exemple : Bob est très intelligent [si bien qu'il réussit sans peine].
La proposition subordonnée de conséquence peut être introduite par : De (telle) sorte que. De (telle) manière que. En sorte que.
-conséquence: si...que, tellement...que, tant...que, de sorte que, si bien que, trop... pour, assez... pour... -but: pour que, afin que, de peur que, de crainte que, dans l'espoir que...
chef. grade d'autorité (chef de gare, chef d'orchestre...)
comme, parce que, sous prétexte que, en raison de, etc. ainsi que, autant que, bien plus que, comme, de même que, davantage que, etc. bien que, même si, quand bien même, quoique, etc. à condition que, à moins que, dans la mesure où, pourvu que, pour autant que, si, etc.
Proposition subordonnée complétive conjonctive. Une proposition subordonnée complétive conjonctive est un type de proposition subordonnée introduite : soit par la conjonction de subordination « que » soit par les locutions conjonctives, « ce que », « à ce que, de ce que », quelquefois « en ce que » ou « sur ce que ».
À (la) condition que se construit en général avec le subjonctif, parfois avec l'indicatif. Cette voiture est durable à condition que tu fasses l'entretien régulièrement. Ce gâteau est très moelleux, à la condition que tu fouettes vigoureusement la pâte.
Le conditionnel présent est formé sur la base du futur simple mais avec les terminaisons de l'imparfait. Par exemple, le verbe aller au futur : J'ir-ai. Le verbe aller au conditionnel : J'ir-ais.
En général, le conditionnel présent se forme du verbe à l'infinitif + des terminaisons de l'imparfait de l'indicatif -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient.
Suivies d'un infinitif, les expressions à condition que, à la condition que, sous condition que, sous la condition que, à condition de et à la condition de indiquent non pas une hypothèse, mais une condition posée d'avance : Tu peux aller à la fête, à condition de revenir avant minuit.
La phrase subordonnée introduite par la conjonction « si » se place librement où l'on veut dans une phrase.
1. Proposition visant à fournir une explication vraisemblable d'un ensemble de faits, et qui doit être soumise au contrôle de l'expérience ou vérifiée dans ses conséquences.
Si la proposition subordonnée se rapporte à un nom, ce sera une « relative ». Si elle se rapporte à un autre élément (à l'ensemble de la proposition ou à un verbe), ce sera une « conjonctive ».
La proposition subordonnée interrogative est introduite par un mot interrogatif (pronom, déterminant ou adverbe) : elle peut être transformée en question. Ex. : Les gens du village se demandent [si le mauvais temps durera longtemps].