La condition de sa validité est la nécessité logique de la conclusion découlant des deux prémisses. Un argument peut être formellement ou logiquement valide tout en ayant des prémisses et une conclusion fausse.
Les plus courants sont l'argument logique, l'argument d'expérience, l'argument de valeur, l'argument d'autorité et l'argument ad hominem.
Pour être irréfutable, un bon argument sera fondé sur des faits indiscutables, des cas concrets, des expériences précises, des données chiffrées. Et surtout, tel un lapin, il ne sortira pas du chapeau. Pas de tour de prestidigitation, rien que du rationnel conduisant votre interlocuteur à la conclusion souhaitée !
Une argumentation est un discours destiné à convaincre de la validité d'un propos ; elle prend en compte un interlocuteur (réel ou fictif) dont elle veut obtenir l'adhésion. Dans une argumentation, on distingue le thème (ce dont on parle) de la thèse (ce qu'on en dit, l'opinion émise à propos du thème).
II Le champ de l'argumentation :
Argumenter c'est raisonner, proposer une opinion à d'autres en leur donnant de bonnes raisons d'y adhérer, Argumenter n'est pas convaincre à tout prix, ce qui suppose une rupture avec la manipulation au sens où celle-ci n'est pas regardante sur les moyens de persuader.
Il faut rechercher la thèse que l'on souhaite défendre, c'est-à-dire l'idée générale de l'argumentaire. Cette thèse devra être démontrée par plusieurs arguments. Enfin, ces arguments devront être illustrés par des exemples concrets, comme des citations de texte ou des situations réelles.
Pour commencer votre argumentation il faut être clair sur vos objectifs : annoncez-les clairement puis argumentez pour les atteindre. Dans la mesure du possible, vos arguments doivent être nourris par des faits précis et indiscutables, afin d'éviter que votre interlocuteur puisse les remettre en cause.
Dans les cas les plus simples, l'auteur affirme d'une manière ou d'une autre qu'il a l'intention de persuader son public, de soutenir une idée, ou au contraire de s'y opposer. Il est alors très probable que le texte contiendra des arguments.
Pour ajouter un argument : Ensuite - Puis - De plus - En outre - Dans un deuxième temps... Pour ajouter un argument contraire au précédent : Cependant - Néanmoins - Pourtant - En revanche... Pour introduire un exemple : Ainsi - En effet - Par exemple... Pour conclure le texte : Pour conclure - En somme - Finalement...
La structure
1) L'introduction : présente le thème et la thèse en quelques phrases. 2) Des paragraphes : pour développer un argument et son exemple. 3) La conclusion : qui reprend brièvement les arguments qui ont été avancés dans l'argumentation pour finir le texte.
Pour ajouter un argument : Ensuite - Puis - De plus - En outre - Dans un deuxième temps... Pour ajouter un argument contraire au précédent : Cependant - Néanmoins - Pourtant - En revanche... Pour introduire un exemple : Ainsi - En effet - Par exemple... Pour conclure le texte : Pour conclure - En somme - Finalement...
L'« exemple » est un argument s'appuyant sur un cas particulier et concret. C'est un argument très courant permettant d'étayer une thèse. Il peut être aussi un moyen de réfutation, on l'appelle alors le « contre-exemple ». Plus rarement, il permet de faire une preuve par l'exemple.
Argumenter, ou chercher à convaincre, c'est utiliser des moyens rationnels et logiques pour démontrer la vérité ou de la fausseté d'un fait. C'est chercher à faire comprendre par une démarche essentiellement intellectuelle, en ayant recours au savoir, aux connaissances et à la logique.
Pour susciter la confiance, il faut tout d'abord être compris. Cela signifie présenter des idées, des informations adaptées au niveau de technicité du public. C'est aussi structurer son intervention de façon logique et lisible pour faciliter l'appropriation des messages.
Les arguments peuvent être placés dans un ordre croissant, décroissant ou nestorien (l'ensemble débute et se termine par les arguments les plus forts, et les plus faibles sont situés au centre).
L'argumentation par analogie au sens large (ou argumentation comparative) consiste à établir un parallèle entre ce dont on est en train de parler (le thème) et un autre objet ou une autre situation (le phore) sur la base d'une relation de ressemblance entre les deux.
Pour cela on utilise un certain nombre de petits mots, comme par exemple : « vous affirmer que », « je suppose », « j'ai l'impression », « je crois », « j'imagine », « vous semblez croire que », « vous prétendez que »… Vous voyez que là, vous êtes en train de reprendre l'argumentation de l'individu.
Dans la dissertation littéraire, l'argument est une justification, une idée abstraite et générale en lien avec la thèse. Il est illustré par des exemples puisés dans les lectures. Il faut le distinguer de l'opinion. Celle-ci est soumise au critère d'appréciation (bon / mauvais / juste / injuste...).
INDICES D'ÉNONCIATION : ce sont les marques de personne (pronoms personnels, indéfinis, pro noms et adjectifs possessifs…), des repères temporels (temps des verbes, adverbes de temps), des indications sur le lieu (adverbes de lieu) ; ils reflètent la présence et la position du locuteur. On les appelle aussi embrayeurs.
- Les arguments : ce sont les idées qui prouvent la validité de la thèse soutenue et qui doivent convaincre le destinataire. - Les exemples : ce sont des faits concrets qui illustrent les arguments et permettent de mieux les comprendre. Ils permettent ainsi de mieux convaincre le destinataire.
1. Une introduction : elle consiste en quelques phrases dans lesquelles vous commencez par donner le contexte du sujet puis vous l'introduisez, la plupart du temps sous la forme interrogative. 2. Vous rédigez ensuite le développement en suivant un plan qui montre que vous savez classer vos idées.
En règle générale, un argument solide doit être étayé par des preuves solides, logiques et cohérentes. Les contre-arguments doivent également être étayés par des preuves et être logiques. L'objectif est de créer un dialogue constructif et de trouver la vérité en examinant tous les points de vue.
Si vous voulez faire admettre à votre interlocuteur quelque chose d'inadmissible pour lui, vous avez tout intérêt à vous justifier par un discours d'une logique parfaite et d'une argumentation inattaquable. Pensez à recourir à un ton neutre et de vous en tenir le plus possible aux faits.
Ecrivez de manière informelle : sans être trop « cool » dans votre style d'écriture, ne soyez pas trop rigide non plus. Le client doit se sentir à l'aise avec des mots simples, qu'il comprend et pas avec des phrases trop techniques dans lesquelles il ne saisirait qu'un mot sur deux.