Accepter l'infidélité de l'autre, cela demande une bonne dose d'estime de soi. "Notamment savoir se mettre à l'abri du regard des autres, de l'étiquette "femme bafouée", a rajouté Catherine Laborde. Il faut savoir sortir de la complaisance masochiste et cesser de culpabiliser le traître jusqu'à plus soif.
Infidélité et estime de soi
“Celui qui va tromper peut à nouveau se sentir désirable, aimer, admirer par une nouvelle personne et cette sensation peut s'avérer très agréable, autant que celle de perdre toute confiance en soi après avoir franchi le pas.
Acceptez le fait que cette situation vous met en colère, vous attriste et vous perturbe, car ces émotions sont tout à fait normales dans les circonstances. N'ayez pas peur d'en parler à votre conjoint. Après tout, il doit assumer son comportement. Essayer de comprendre ensemble ce qui l'a poussé vers cette infidélité.
"L'insupportable, c'est que l'autre jouisse et désire ailleurs. A ce moment-là, c'est comme si l'on n'existait plus pour lui. D'où ce sentiment de mourir, écrasée de souffrance", explique la psychanalyste Sophie Cadalen.
Son problème : c'est un homme qui aime l'amour et quand il aime une femme, il peut s'éprendre d'une autre tout en continuant d'aimer la première. Il s'agit donc d'un homme à fidélités multiples. Il peut donc aimer et tromper à la fois… Effectivement.
Mais selon une étude présentée au congrès annuel de l'American Psychological à Whashington, les personnes qui ont un jour goûté à l'adultère sont trois fois plus susceptibles que les autres de réitérer. C'est une chercheuse de l'université de Denver, Kayla Knopp, qui a mené l'étude.
Non seulement nous ressentons de la colère, de la tristesse, de la douleur, mais aussi un sentiment de trahison, un désir de vengeance, D'ailleurs, le risque de sombrer dans une dépression existe, d'où le fait qu'il est important de rechercher du soutien.
Une étude menée par chercheurs de l'Université de Denver (USA) affirme que la personne infidèle dans un couple aurait trois fois plus de chances de tromper à nouveau dans sa prochaine relation qu'une personne qui a toujours fait preuve de fidélité.
Tromper son conjoint est une manière pour nos témoins de se réapproprier leur féminité. Évoquer l'infidélité, c'est souvent se heurter aux réactions indignées et aux jugements: tromper son partenaire serait le pire affront que l'on puisse lui faire, mais cela serait aussi révélateur de la mauvaise santé du couple.
Autre limite claire, selon Mireille Bonierbale : « L'infidélité débute avec la préméditation, quand on a l'intention de tromper son conjoint, que ce soit par vengeance ou par désir de piment sexuel. » Le contexte joue ainsi un rôle important, aussi bien dans le passage à l'acte que dans la vision qu'on en a.
L'aventure extra-conjugale répond alors à un besoin de confiance en soi ou de la peur de vieillir, de ne plus plaire, ou de toute autre question personnelle qu'elle vient alimenter.
La blessure de trahison est une souffrance émotionnelle. Elle se traduit par un schéma de pensée dans lequel la personne blessée est toujours dans le contrôle, doute de la confiance des autres et se montre très exigeante envers elle-même et envers son entourage.
Il devient distant
Il s'éloigne toujours un peu plus, en privé et en public, alors que cela n'a jamais été dans ses habitudes. Il ne vous tient plus la main lorsque vous sortez. Votre partenaire évite systématiquement les contacts physiques. Ce comportement doit vous alerter s'il perdure.
L'adultère (nom masculin) est « le fait pour un époux ou une épouse de violer son serment de fidélité, de partage, et d'avoir des relations sexuelles avec une personne autre que son conjoint envers qui il a affirmé ce serment ». Couramment, on parle également d'infidélité.
Dans beaucoup de cas, l'infidélité ne détruit probablement pas une relation complètement intacte et satisfaisante des deux côtés. Souvent, déjà avant, la relation était déjà délabrée, endormie ou perdue. Parfois nous ne percevons pas les signaux d'alarme, qui nous communiquent que notre relation entre dans une impasse.
Les réponses avec Sophie Cadalen, psychanalyste : "Oui, c'est possible d'aller fouiller les raisons de ses impulsions, surtout si elles jouent contre lui. Il faut la plupart du temps pour guérir de quelque chose, se pacifier avec ce quelque chose.