Anticiper leur départ, c'est maintenir, quand ils sont encore à la maison, une vie en dehors d'eux, ne pas mettre sa propre vie en veilleuse. C'est avoir une vie affective et/ou professionnelle épanouie ou encore des activités personnelles car, à un moment donné, les enfants ne rempliront plus le quotidien.
La culpabilité des enfants qui partent
C'est souvent le cas quand, inconsciemment bien sûr, le désir de les maintenir dans l'enfance est le plus fort. Leur départ peut alors s'accompagner d'une phase de dépression, de passage à vide.
Quand le petit dernier part de la maison, une page se tourne dans la vie des parents, tiraillés entre sentiments d'abandon et de libération. Une rupture qui peut être source d'une profonde angoisse, surtout chez les mères, c'est ce qu'on appelle "le syndrome du nid vide".
Un épuisement profond, physique et émotionnel, qui n'est pas ou peu soulagé par un repos. Une distanciation progressive avec les enfants. Le parent ressent de moins en moins d'affect pour ses enfants et agit au quotidien comme un automate.
En France, les jeunes quittent le nid familial en moyenne à 24 ans, soit un peu plus tard qu'il y a dix ans, où le départ du foyer se faisait à un peu plus de 23 ans, et un peu plus tôt que la moyenne européenne, qui est de 26 ans (Eurostat, 2019).
«Séparé de son enfant, le parent doit faire le deuil d'un idéal, d'une structure familiale. Dans un premier temps, il est essentiel de reconnaître les émotions ressenties, d'en parler à des proches ou un professionnel afin, à terme, d'arriver à l'acceptation», analyse-t-elle.
Se préparer mentalement à la séparation
On vous conseille en priorité, les semaines précédents le jour J de vous focaliser sur les aspects positifs de votre nouvelle vie, les études de votre choix, un petit chez-vous que vous aménagerez comme bon vous semble, une vie sociale qui va s'enrichir de nouveaux amis…
Les 3 piliers de l'indépendance
Et pour montrer à ses parents que l'on est mature : le meilleur moyen c'est de se mettre à leur place et de les décharger d'une partie des responsabilités qui leur incombent. Cela se fait de 3 manières différentes mais complémentaires : financière, émotionnelle et organisationnelle.
Quels avantages ? Rester chez ses parents peut avoir de nombreux avantages, outre des économies importantes puisque vous n'aurez pas de loyer à payer. Pas de déménagement : donc pas de stress pour trouver un logement, remplir de nombreux papiers, emménager et se faire à sa nouvelle vie.
Pour faire ses études, suivre sa scolarité en internat ou trouver un travail, il est parfois nécessaire de partir loin de ses parents, de sa famille, de ses amis, de quitter son territoire pour de nouveaux horizons.
Le principe est que le parent chez qui l'enfant ne réside pas habituellement doit prendre en charge les trajets. Il doit donc venir chercher l'enfant et le ramener au domicile de l'autre parent. Les frais relatifs à ces trajets sont également à son entière charge.
Ainsi, le partage se fait de la façon suivante : la première quinzaine des mois de Juillet et Août pour la mère les années paires et la seconde quinzaine des mois de Juillet et Août pour le père les années impaires ou inversement.
Pour des ressources de 2 800 € par mois, pour un enfant, la pension serait de 304 € ; pour deux enfants, 259 € par enfant, soit 518 € ; pour trois enfants, 225 € par enfant, soir 675 par mois. Pour faire une simulation, consultez le simulateur mis en place par le ministère de la justice.
D'après une étude Eurostat de 2018, les Français quittent le foyer parental en moyenne à 23,7 ans, quand la moyenne au sein de l'Union européenne est de 26 ans.
Les liens familiaux sont les plus solides que nous ayons dans notre vie. C'est pourquoi, lorsqu'il nous faut les rompre, nous pouvons en garder de profondes cicatrices. Après tout, votre famille est censée être toujours présente pour vous. Ce sont ceux qui ne doivent vous vouloir que du bien.
L'éloignement est souvent une façon productive de se défaire d'une relation toxique. Le fait que des gens soient liés sur le plan biologique ne garantit pas que leur relation en soit une d'amour et de soutien. Parfois, prendre de la distance est nécessaire pour la sécurité émotionnelle ou physique d'une personne.
Lecture : entre 18 et 24 ans, 65,1 % des personnes habitent chez leurs parents, et 71,0 % pour les étudiants de cette tranche d'âge.
Vivre loin de sa famille implique de commencer à écrire sa propre histoire. Il n'est plus possible, dès lors, de s'encombrer des problématiques d'un passé familial. Néanmoins, celles-ci continuent de peser sur ceux que l'on laisse au pays et qui voudraient bien que l'on s'y attelle de nouveau !
Concernant les points positifs: - L'adolescent sera plus mature. - L'adolescent arrivera plus rapidement à se gérer seul sans attendre X ou Y pour faire quelque chose. - L'adolescent sera plus à même de gérer sa vie futur.
Réfléchissez avant de parler
Même si vous vous sentez proche de votre enfant, être complètement honnête n'est pas toujours la meilleure façon de l'aider. Écoutez d'abord. Parlez ensuite comme si c'était un ami.
C'est quoi une "famille toxique" ? Une famille peut être toxique lorsqu'il existe des comportements qui provoquent des problèmes émotionnels chez un ou plusieurs membres du système ou lorsque les rôles familiaux sont différents de ceux qu'ils devraient être.
Une relation est dite toxique, lorsqu'elle engendre une souffrance pour la personne au sein de celle-ci. Il peut s'agir d'une souffrance physique ou psychique, prenant un caractère envahissant et qui va handicaper le quotidien de la personne issue de cette famille.