Entrez dans le mode de configuration globale en entrant la commande configure terminal. Entrez le mode de configuration de l'interface et entrez la commande interface [type] <mod / port> pour entrer le port à ajouter au VLAN. Entrez la commande switchport mode trunk pour configurer le port en tant que jonction VLAN.
Trunks de VLAN
La configuration est vérifiée à l'aide de la commande show interfaces interface-ID switchport. La première zone en surbrillance indique que le mode administratif du port F0/1 est défini sur trunk. Le port est en mode trunking. La deuxième zone en surbrillance vérifie que le VLAN natif est le VLAN 99.
Le mode trunk est utilisé dans le cas ou plusieurs vlans doivent circuler sur un même lien. C'est par exemple le cas de la liaison entre deux switchs ou bien le cas d'un serveur ayant une interface appartenant à plusieurs vlans.
Un lien TRUNK est un lien qui permet de faire transiter plusieurs VLANs sur un seul lien physique (Une "sorte" d'aggrégation de plusieurs lignes de télécommunication ou de VLAN afin d'augmanter la bande passante...)
Sur des réseaux de plusieurs VLAN et qui ont plusieurs switches interconnectés, il faut utiliser un lien Trunk entre les switchs. Le trunk marque le VLAN sur l'entête du paquet, avant de l'envoyer sur l'autre switch. Le Trunk permet aux switchs de faire circuler des trames de plusieurs VLAN sur un seul lien physique.
Pour autoriser une communication entre vlan, il faut faire du routage |inter-VLAN. Cela est faisable uniquement avec un périphérique de couche 3, comme un routeur, car ces interfaces peuvent être connectées à des VLAN séparés. Pour rappel, le switch est un périphérique de couche 2.
Il existe trois différents types de réseau local virtuel : de niveau 1 (aussi appelé VLAN par port), de niveau 2 (VLAN par adresse MAC) et de niveau 3 (VLAN par adresse IP).
Pour relier vos VLANs aux routeurs, vous devez créer des sub-interfaces et leur attribuer un VLAN et une adresse IP. Cette interface deviendra le gateway du VLAN : Router(config)#int fastEthernet 0/0.
7000#(config)#vlan 100
Créer un VLAN.
Pour identifier les flux de chaque VLAN, on tague la trame Ethernet. Pour cela, on ajoute entre autres un identifiant, numéro à 4 chiffres (de 1 à 4094), pour identifier à quel appareil correspond le trafic.
Afin que celà soit possible, il faut configurer la liaison entre les deux switch en « trunk »… ou plus précisément configurer une encapsulation des trames lorsqu'elles transitent sur le lien de sorte que le switch qui la reçoit peut ensuite la relayer dans le bon VLAN.
Le vlan natif, est le vlan dans lequel sont véhiculées les trames non taguées dot1q. Donc si un switch reçoit sur une interface trunk une trame ethernet standard, il la placera dans ce vlan natif, en quelque sorte, un vlan par défaut (de marquage).
Les numéros des ports ont la syntaxe suivante: 0/1 ou 1/0/1. C'est à dire: numéro du module/numéro du port ou bien numéro du switch dans le stack/numéro du module/numéro du port. La commande suivante affiche la configuration courante d'une interface.
Le VLAN permet de définir un nouveau réseau au-dessus du réseau physique et à ce titre offre les avantages suivants : Plus de souplesse pour l'administration et les modifications du réseau car toute l'architecture peut être modifiée par simple paramètrage des commutateurs.
Le concept de VLAN est utilisé afin d'avoir plusieurs réseaux indépendants sur le même équipement réseau physique. Cela évite d'avoir des équipements réseaux différents dans une entreprise lorsque nous voulons que deux départements ou fonctionnalités ne soient pas sur le même réseau ou vu l'un de l'autre.
Il est possible de coder 4094 VLAN (de 1 à 4094) avec ce champ. La valeur "0" signifie qu'il n'y a pas de VLAN, et la valeur 4095 est réservée. Les valeurs 1002 à 1005 sont réservées pour des protocoles de niveau 2 différents d'Ethernet.
Si le switch n'est pas connecté à un réseau, à un réseau sans serveur DHCP ou, directement connecté à votre PC, il utilise son adresse IP par défaut, 192.168.0.239.
Le fait de configurer une adresse IP à un switch (qui lui est configurable) nous permet de prendre la main à distance et de le configurer à distance. La majorité des switchs d'entreprises sont configurés pour être joignables à distance par les administrateurs.
Un switch de niveau 3 est un appareil qui remplit à la fois des fonctions de switching classiques et les fonctions de routeur. On parle de routing et de commutation. On parle de niveau 3 pour faire référence au niveau 3 de la couche OSI.
Dans les réseaux à commutation de paquets, tels qu'Internet, le routage sélectionne les chemins que doivent emprunter les paquets IP (Internet Protocol) pour se rendre de leur origine à leur destination. Ces décisions de routage Internet sont prises par des périphériques réseau spécialisés appelés routeurs.
Le routage dynamique ou routage adaptatif est un processus au cours duquel un routeur transmet des données via différentes routes ou vers différentes destinations en fonction de l'état des circuits de communication dans un système.