Abordez calmement le sujet avec lui alors qu'il n'est pas sous l'effet de l'alcool ou d'une autre drogue. Dites-lui que vous le soupçonnez de consommer ou de jouer ou, si c'est le cas, que vous savez qu'il prend de l'alcool ou d'autres drogues ou qu'il joue à des jeux de hasard et d'argent.
Il s'agit de soutien familial que vous pourrez trouver en CSAPA (centre de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie) où des médecins, psychologues, addictologues, etc accueillent l'entourage pour les aider à aider le proche qui se drogue.
Si la dépendance de votre proche vous cause de la détresse, vous pouvez demander l'aide d'un psychothérapeute. Discuter de votre situation avec un professionnel de la santé mentale peut vous aider à gérer l'impuissance, la frustration et la peur que vous ressentez en raison de la dépendance de votre proche.
Voici certains signaux d'alarme : Une chute soudaine des notes ou une perte d'intérêt pour les activités scolaires. Un cercle d'amis qui change rapidement et de façon inexpliquée. Des changements d'humeur soudains et violents, manifestés particulièrement par des épisodes de dépression, de colère et d'agression.
Une prise en charge globale est essentielle, la consommation de drogue n'étant jamais un problème isolé dans la vie d'une personne. Prendre appui sur votre entourage peut être précieux. L'associer à votre décision peut vous aider à ne pas affronter seul les nombreux changements occasionnés par l'arrêt.
Une autre drogue, la phencyclidine (PCP), appelée « angel dust » ou « poudre d'ange », puissante substance hallucinogène, a aussi la réputation de conduire à des actes auto ou hétéro-agressifs qui peuvent être d'une extrême violence.
Les enfants dont les parents ou les personnes qui s'occupent d'eux consomment de l'alcool ou d'autres drogues courent un risque accru de subir des conséquences négatives à court et à long terme, allant de problèmes médicaux à des difficultés sociales, psychologiques et comportementales.
On peut également décrire la toxicomanie et la dépendance comme suit : état de besoin intense. perte de contrôle à l'égard de la consommation ou de sa fréquence. compulsion.
À fortes doses, la drogue peut aussi occasionner des maladies mentales, telles que la schizophrénie, la paranoïa et la psychose. Elle rend aussi les personnes qui en consomment plus agressives, en plus de détruire un nombre considérable de neurones dans leur cerveau.
Quelques adresses de sites utiles : - http://www.drogues-info-service.fr/ : Service national d'information, d'écoute, d'aide sur les drogues et addictions. N°Vert : 0 800 23 13 13 (8h-2h). - www.anpaa.asso.fr/ : ANPAA - Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie.
L'anxiété, les problèmes relationnels, les traumatismes du passé et le mal-être ressenti sont souvent à l'origine de ces usages. Appartenir à un groupe : le souci de reconnaissance ou d'appartenance à un groupe est très important chez les ados. L'acceptation passe par la prise du produit "faire comme tout le monde".
Si les parents ne parviennent pas à gérer la situation, ils peuvent proposer à leur enfant de lire des documents d'information et l'inciter à en parler à un médecin, au médecin de famille par exemple. Autre solution : se faire eux-mêmes aider par des conseils, des sites ou consulter un spécialiste.
Les signes de manque apparaissent le plus souvent dès l'arrêt, leur intensité est maximale pendant les trois premiers jours, ils diminuent ensuite pendant trois semaines en moyenne et disparaissent généralement après 6 à 8 semaines en fonction de l'importance de votre dépendance.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Faire respecter la loi, en particulier renforcer l'effectivité de l'interdiction de vente aux mineurs de l'alcool, du tabac et des jeux d'argent. Assurer la sécurité au quotidien dans tous les quartiers et réduire l'offre de produits stupéfiants.
Le fentanyl, drogue la plus néfaste pour la santé
Depuis 2016, le fentanyl est la drogue la plus tueuse par overdose aux États-Unis. Au deuxième rang, l'héroïne obtient un score de 45/50. Elle est suivie de l'alcool (41/50), du crystal méthamphétamine ("crystal meth") et du tabac (14/50).
Parmi les conséquences néfastes qu'entraînent l'usage et l'abus des drogues chez les jeunes, on peut citer la dépendance, les surdoses, les accidents, les dommages physiques et psychologiques et, parfois, un décès prématuré.