La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
Trop penser peut devenir un problème
En effet, ces pensées incessantes s'immiscent et viennent nous déranger en permanence. Cela peut devenir un réel problème, car on peut oublier d'autres choses et également ne plus être attentif. Se concentrer devient difficile. Par ailleurs, trop penser demande de l'énergie mentale.
Quoi qu'il se passe, surtout quand il ne se passe rien, on réfléchit, on rumine, on juge, on analyse, on se demande si. Bref, on pense trop. Ça s'appelle l'overthinking. Bonne nouvelle : quelque part dans notre cerveau, il existe un bouton "Stop", adapté à chaque manière de "trop penser".
Une bonne solution pour faire le vide dans sa tête est de ralentir et de vivre le « moment présent », de vous permettre de vous détendre en focalisant votre esprit sur une chose en particulier, ce qui affûtera aussi votre conscience. Par exemple, prenez le temps d'apprécier votre repas.
Il s'agit de faire appel à des pensées positives tant que possible et d'essayer de penser à ce qui vous arrive de bien en ce moment afin de changer d'humeur. Si le sujet revient vous serez alors dans un autre état d'esprit et vous pourrez alors sûrement mieux le laisser passer sans lui accorder trop d'importance.
Quel serait le qualificatif d'une personne qui réfléchit trop et fige alors qu'elle pourrait agir tout naturellement ? - Quora. Hyperpudique, adj. : Qui a trop de pudeur, qui se pense indigne d'être soi-même face aux autres. Si si.
Pratiquer la pleine conscience peut vous aider à comprendre que vous n'être pas obligée de vous arrêter sur toutes les pensées qui vous traversent l'esprit. Plutôt que de les analyser, vous pouvez simplement les observer et les laisser vous traverser, sans vous y attacher. »
Pour le psychologue Boris Charpentier, le fait de cogiter en permanence permet également d'éviter les dangers. "Dans la nature, on cherche le prédateur. En l'absence de prédateur ou de problèmes extérieurs, le cerveau continue de chercher d'autres menaces", explique-t-il.
Pour soulager une crise d'angoisse, le médecin prescrit des benzodiazépines anxiolytiques qui agissent rapidement. Dans les cas graves, un neuroleptique peut être utilisé. En période de crise, une injection peut être pratiquée pour un effet plus rapide.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
Vérifier, compter, se laver encore et encore, pendant des heures, sans jamais se sentir rassuré, peut être le signe d'un « Trouble Obsessionnel Compulsif » (ou TOC). C'est une forme de trouble anxieux qui se soigne, à bien différencier des petites manies ou inquiétudes que l'on peut ressentir épisodiquement.
L'ancrage, le secret pour faire taire le brouhaha du mental
Voici les principaux : Dire adieu aux pensées obsédantes, récurrentes, qui tirent vers le bas. Prise de recul, détachement face à des situations délicates. Augmentation du sentiment de sécurité dans la vie.
Frictionnez, martelez, pressez et massez tout en respirant lentement. Utile, efficace, apaisant ! Vous pouvez aussi, en 5 minutes, vous apaiser juste grâce à la respiration. On inspire, on expire, et on ne pense à plus rien d'autre qu'à faire entrer et sortir de l'air (par le nez, bien sûr).
Irritabilité, difficultés pour se concentrer, manque d'entrain... Ces derniers temps, vous avez la sensation que le moindre effort vous coûte ? Vous êtes probablement atteint(e) de fatigue mentale.
Pour arrêter de ruminer, il faut les accueillir pleinement. On essaye d'abord de comprendre laquelle de ces émotions se cache derrière sa pensée négative. Dans un second temps, on s'efforce de ne pas culpabiliser mais plutôt de l'accepter telle qu'elle nous apparaît, de lâcher-prise.
Il est pratiquement impossible de ne penser à rien. Et pour cause ! L'activité cérébrale d'un être humain vivant ne cesse jamais. En revanche, les images mentales n'accèdent pas toutes à la conscience et cette dernière peut être partiellement contrôlée par la méditation ou l'hypnose.
PSYCHO - Prendre de la distance avec ses pensées négatives, se remettre dans l'action et favoriser les émotions positives sont autant de conseils qui peuvent aider à arrêter de ruminer.