Comment sortir du coma artificiel ? En théorie, il suffit d'arrêter l'administration de sédatifs ou de faire remonter la température corporelle.
Le patient ne peut pas être réveillé car ses deux hémisphères cérébraux sont atteints et ne réagissent plus. Même si les fonctions vitales sont conservées, parfois à l'aide d'appareils médicaux, celles de la vie de relation (conscience, motricité…) sont inertes.
Le réveil du coma s'annonce par des petits signes, comme ouvrir les yeux ou faire une grimace sur commande. Avec le temps, ces réactions deviennent de plus en plus reproductibles, jusqu'à ce qu'une véritable interaction s'installe. Le patient a certes besoin de stimulation, mais aussi de beaucoup de repos.
Ce que vous devez faire : Coucher votre ami sur le côté, en position latérale de sécurité et vous assurer qu'il respire correctement dans cette position. Couvrir votre ami afin d'éviter que sa température ne chute. Appeler les secours : les Pompiers (18), le Samu (15) ou le numéro d'appel unique des urgences (112).
Séances de kinésithérapie, d'ergothérapie, d'orthophonie, de psy... Cette période de réadaptation qui peut paraître longue et fastidieuse aux yeux du patient comme de ses proches est pourtant nécessaire. Après la sortie du coma, la rééducation est très souvent pluridisciplinaire.
Coma urémique (stade terminal d'insuffisance rénale chronique) ; Coma myxoedémateux et de l' hyperthyroïdie ; Coma hypercapnique ; Coma hépatique : l'encéphalopathie hépatique se voit lors des hépatites graves.
Faut-il en déduire que le coma a laissé des séquelles ? Interrogé à ce sujet au cours de l'émission “Allodocteurs”, le docteur Alain Cariou, du service de réanimation de l'hôpital Cochin, à Paris, apporte une réponse formelle : « Le coma en lui-même ne laisse pas de séquelles. »
« Il faut parler à une personne dans le coma » entend-on dans les films. Tout dépend de ce qu'on appelle coma. Entre l'état végétatif, où le patient peut encore sourire ou sursauter de façon réflexe, et l'état de conscience minimale où il entend ce qu'on lui dit, la frontière est ténue.
Dans ce cas, c'est le médecin qui peut prendre la décision d'interrompre ou de ne pas entreprendre des traitements jugés « inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le maintien artificiel de la vie » à l'issue d'une procédure collégiale.
L'état végétatif.
Après le coma, certains patients donnent l'impression de s'éveiller : ils ont les yeux ouverts et des cycles veille-sommeil normaux. Pourtant, ils ne réagissent à aucune sollicitation. Un état qui peut durer des années.
Pour qu'une personne soit désignée comme étant dans le coma, il faut qu'elle ait été inconsciente au moins 6 heures. Huit ans dans le coma, c'est long, mais pas si inusité. Le record du plus long coma est de 37 ans. Certains en reviennent, d'autres pas, et quelques-uns, de bizarres de façons.
Une Emiratie a repris connaissance après 27 ans passés dans un coma profond à la suite d'une grave lésion cérébrale. C'est son fils qui a annoncé la bonne nouvelle ce mercredi 24 avril. Mounira Omar, une Emirati dans le coma depuis presque 3 décennies, vient de se réveiller de manière inexplicable.
Les causes les plus fréquemment responsables d'un coma sont : les traumatismes crâniens. l'hypoxie/ischémie cérébrale, les accidents vasculaires cérébraux (hémorragiques surtout)
En s'approchant de la mort, une personne peut dormir davantage, être somnolente ou être difficile à réveiller. Elle peut tomber endormie même en parlant. Elle peut aussi perdre lentement conscience au cours des jours ou des heures qui précèdent sa mort.
Le maintien de l'hydratation artificielle (même par voie sous cutanée) après arrêt de l'alimentation, risque de prolonger la phase agonique. Ainsi, à un certain stade, maintenir l'hydratation artificielle nuit à la qualité de vie du patient.
En fin de vie, la perte de force musculaire fait en sorte que la personne peut dormir les paupières entrouvertes, et avoir la mâchoire tombante. Les yeux sont vitreux et larmoyants.
Vue de l'extérieur, la personne dans le coma semble plongée dans un profond sommeil. En réalité, son cerveau est en souffrance et elle doit le plus souvent être admise en réanimation. En France, plusieurs centaines de milliers de personnes seraient concernées chaque année.
La mise en place d'une sonde urinaire doit être effectuée lorsque les patients sont dans le coma ou endormis artificiellement ce qui empêche une vidange naturelle de la vessie. Le sondage de la vessie permet une mesure continue de la production d'urine par les reins.
Quoi qu'il en soit, «plus on est resté longtemps dans le coma, moins grande est la chance de réveil», souligne Andrea Rossetti. «Nous n'avons aucun argument pour dire qu'une personne dans le coma rêve, dit Andrea Rossetti. D'autant que le rêve est un état physiologique, alors que le coma n'en est pas un.»
Le coma correspond à une abolition de la conscience et de la vigilance. Le patient ne peut ni bouger, ni parler, ne répond pas aux stimuli externes, ne réagit pas à son environnement et garde les yeux fermés. Cet état est directement lié à un dysfonctionnement du système nerveux central.
Parfois, au cours d'un coma profond, un sujet peut respirer bruyamment et ronfler intensément : ce ronflement spécifique est nommé « stertor ». De plus, on distingue du ronflement ordinaire le ronflement avec apnée durant le sommeil.
Des perturbations du tonus musculaire existent, avec soit une hypotonie (nuque ballante), soit une hypertonie (de décérébration) qui signe une atteinte du tronc cérébral. Les réflexes ostéo-tendineux ont disparu et les réflexes photomoteurs sont diminués ou abolis. Les troubles de déglutition sont constants.
Le coma correspond à une altération de la conscience qui peut faire suite à un traumatisme crânien, une ischémie cérébrale, un AVC hémorragique, une encéphalite, une tumeur du cerveau... C'est un état transitoire qui conduit au décès dans les cas graves.
Il est recommandé aux soignants tout comme à la famille de communiquer par la parole et par le toucher avec le patient dans le coma. Il est important de le considérer comme un partenaire de communication, même s'il semble absent et difficile d'accès.