S'assurer de la compréhension du texte lu. Lire les consignes pour l'enfant. Demander de lire les questions de compréhension avant de lire le texte. Lorsque l'élève a des difficultés à résumer le texte lu : lui faire dire oralement ou lui faire résumer une petite partie.
Le traitement est surtout basé sur une rééducation orthophonique, prolongée et idéalement prévoir. Celle-ci ne guérit pas mais elle aide l'enfant à compenser ses déficits. La rééducation orthophonique peut être associée à une rééducation chez le graphothérapeute et le psychomotricien.
Les différentes causes de la dysorthographie
L'origine peut être neurologique et héréditaire. Elle est également favorisée par des facteurs médicaux (prématurité), psychologiques, génétiques (problème du système cérébral), hormonaux ou encore environnementaux (milieu défavorisé).
L'orthographe des mots est aléatoire et souvent phonologique (les dysorthographiques écrivent comme ils parlent). Visuellement, il est parfois difficile de comprendre le mot qu'a voulu écrire la personne qui souffre de ce trouble du langage écrit. Il faut parfois lire à haute voix pour comprendre le sens de la phrase.
Pour traiter la dysorthographie, les spécialistes préconisent une rééducation complète des règles orthographiques et grammaticales. Et ce, par le biais de divers exercices répétitifs, évolutifs et réguliers.
Dyslexie dysorthographie et handicap
En pratique la dyslexie et la dysorthographie peuvent constituer un réel handicap. En effet, dans notre société et ses différentes instances, la capacité à mobiliser le langage écrit et oral est fortement valorisé.
Au cours de ce bilan, l'orthophoniste peut déceler divers troubles susceptibles d'être associés à une dyslexie – dysorthographie (dysgraphie, dyscalculie et dysphasie).
Le patient peut également être amené à consulter un neuropsychologue. Une évaluation neuropsychologique permet en effet de déterminer les vraies difficultés du dysorthographique et de mieux orienter les traitements à adopter.
Des activités plus physiques comme la course ou la natation peuvent aussi être envisageables. Ces activités étant très dures sur le plan physique, elles laisseront les enfants plus calmes et plus à même de lire des livres ou de se concentrer sur leur éducation et leurs apprentissages.
Les personnes dyslexiques ne voient souvent pas les mots ou les lettres dans leur forme originale, mais les voient plutôt inversés, à moitié, à l'envers, mélangés, enchevêtrés, en mouvement et flous.
Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie). Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
La dysorthographie est un dysfonctionnement de l'écriture. On l'attribue à un trouble d'apprentissage persistant de l'acquisition et de la maîtrise de l'orthographe. On l'appelle également trouble de l'acquisition de l'expression écrite (altération de l'écriture spontanée ou de l'écriture sous dictée).
La rééducation de l'écriture demande une observation attentive des anomalies de l'écriture afin d'en cerner l'origine. Pour une rééducation de l'écriture selon la méthode Danièle Dumont, il faut compter 4 à 6 séances en moyenne, entrecoupées d'exercices quotidiens de plus ou moins 1/4 d'heure.
La définition du « Handicap » dans le cadre de la loi
Dans le cadre de cette loi, la dyslexie se situe dans le champ du handicap cognitif spécifique et durable.
Le cerveau des personnes présentant une dyslexie a de la difficulté à percevoir et à analyser de façon précise et rapide les sons dans les mots, alors que les autres zones du cerveau fonctionnent normalement. De 10 à 20 % des enfants d'âge scolaire ont de la difficulté à lire.
Les écoles CERENE, accueille les élèves dys dans des classes restreintes et pratiquent un enseignement bienveillant et à l'écoute des besoins des enfants. Une multitude de collèges privés comme par exemple le collège Saint-Joseph de Saint Saturnin ou l'établissement scolaire La Salle à Igny.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage. Si elle n'est pas décelée et traitée à temps, c'est-à-dire aux environs de 3 à 5 ans, elle risque de dégénérer en dyslexie.
3) L'établissement scolaire peut donner aux parents le formulaire de saisine MDPH (Cerfa n° 15692*01) et le Certificat Médical (Cerfa n°15695*01), ou leur proposer de se rendre sur le site de la MDPH pour y imprimer ces documents (ce qui semble plus difficile parfois pour certains parents).
Ector est une solution intégrée prête à l'emploi, destinée à aider les jeunes en situation de troubles de l'apprentissage. Ector couvre la scolarité depuis le primaire jusqu'au lycée et s'utilise en classe, à la maison, chez l'orthophoniste ou l'ergothérapeute.
Un enfant qui souffre de dyslexie a de la difficulté à reconnaître les mots. En lisant, il oublie parfois des lettres, les inverse ou les remplace par d'autres sans faire exprès, ce qui nuit à la vitesse et à la précision de sa lecture.