Si vous voulez encourager votre enfant à lire, commencez par donner l'exemple en lisant devant lui ou elle. Montrez-leur à quel point la lecture peut être enrichissante et agréable. Tous les enfants ont des goûts différents en matière de lecture. Il est donc important de trouver le bon livre pour chaque enfant.
Vous pouvez emprunter des livres à la bibliothèque, et même conserver les circulaires. Suivez le rythme de votre enfant. S'il n'a pas envie de lire des livres avec « beaucoup » de texte, laissez-le en choisir des courts et imagés. Ses habiletés se développeront petit à petit et il pourra vouloir lire plus.
Conjuguer la lecture avec d'autres centres d'intérêts ; s'initier avec les livres audio voire lire à voix haute le soir ; ne plus penser la lecture comme une simple injonction éducative ; se rendre en librairie…
Consulter un orthoptiste
Il est parfois utile, pour rendre l'apprentissage de la lecture plus facile, de stimuler l'enfant avec des activités de prérequis phonologiques. Vous pouvez par exemple lui faire compter le nombre de syllabes des mots, lui faire découper des mots en sons, le faire travailler sur des rimes...
Prenez une voix plus ou moins grave ou aiguë et changez d'intonation ou d'accent en fonction des personnages. Vous capterez ainsi l'attention de votre enfant et donnerez vie à l'histoire ! N'oubliez pas que les enfants apprennent à aimer les livres bien avant de savoir lire.
Pour apprendre à lire, l'enfant doit donc d'abord développer son langage oral : En enrichissant son vocabulaire, sa syntaxe, ses capacités de compréhension et plus globalement, ses connaissances générales sur le monde. Mais aussi, en « retenant » la forme sonore des mots.
Encourager, butiner et valoriser
On peut aussi le rendre fier en lui proposant de lire ou de mettre en scène un album pour son petit frère ou sa petite sœur. » Et pour renforcer sa confiance dans ses capacités de lecteur, « on le félicite, on le valorise, on lui dit qu'il progresse », ajoute Laure Herrenknecht.
La consultation d'un orthophoniste est conseillée lorsque : Vous constatez un retard ou des difficultés persistantes dans l'apprentissage de la lecture, de l'orthographe et du calcul. Vous suspectez une dyslexie, dysorthographie ou dyscalculie.
Le processus d'apprentissage de la lecture pour les enfants débute en troisième section de maternelle, vers l'âge de 4 - 5 ans. Il s'étale sur trois ans et se termine en cours élémentaire première année (CE1), où les enfants, dont l'âge varie entre 6 et 7 ans, sont généralement aptes à lire des textes courants.
La non-lecture a donc pour conséquence le contraire de l'essor, de liberté de conscience. beaucoup plus dangereuses. « 1° Cette facilité de communiquer ses pensées tend évidemment à dissiper l'ignorance, qui est la gardienne et la sauvegarde des États bien policés ».
Souvent, en accompagnant leur enfant dans l'apprentissage de la lecture, les parents oublient de transmettre le plaisir de lire. A l'école comme à la maison, la lecture devient source de pression pour l'enfant. Il la perçoit comme un devoir à accomplir pour avoir de bonnes notes et faire plaisir à Papa et Maman.
En le laissant lui-même choisir ses livres, il pourra opter pour un livre de science-fiction, un roman à l'eau de rose, un livre en rapport avec le sport… Bref, avec ce qui le passionne. Quelle que soit sa lecture, aidez-le dans sa démarche. Ne lui imposez pas ce qu'il doit lire, orientez-le et surtout motivez-le.
Selon le ministère de l'Éducation nationale, à la fin du CP, l'enfant doit pouvoir reconnaître et savoir lire toutes les consonnes, les voyelles, les syllabes, mais aussi des mots usuels, et donner du sens à ce qu'il lit. Le saviez-vous ?
Le meilleur moyen de vérifier qu'un enfant sait lire, c'est de lui demander de raconter ce qu'il a lu. C'est à sa capacité de restitution d'un écrit, en employant éventuellement des synonymes, que vous mesurerez ce qu'il a compris et retenu.
L'apprentissage de la lecture et de l'écriture a été préparé à l'école maternelle. Mais c'est au cours préparatoire (CP) que votre enfant acquiert une lecture fluide et se met à écrire. Ces apprentissages font partie des savoirs fondamentaux : lire, écrire, compter, respecter autrui.
Les troubles du langage écrit (dyslexie, dysorthographie et dysgraphie) se manifestent par des confusions et inversions de sons et de lettres, des fautes d'orthographe, voire une écriture lente et illisible. Ils sont repérables très tôt par l'entourage familial et scolaire.
"Peu importe le niveau de lecture de l'enfant à la fin du CP, note l'institutrice. Tant mieux si certains sont capables de lire couramment mais l'essentiel est que l'enfant sache oraliser et donner du sens à ce qu'il lit. Un bon moyen pour le vérifier : la lecture silencieuse, abordée au cours du dernier trimestre.
Leur origine peut être génétique : il peut s'agir d'une mauvaise construction ou organisation de certaines parties du cerveau. Il peut aussi s'agir d'un accident cérébral au cours du développement in utero ou post-natal. On rencontre aussi certains types de difficultés de mémoire chez des enfants épileptiques.
Pour apprendre à décrypter les mots écrits, une région particulière du cerveau doit se spécialiser pour ces objets visuels d'un type nouveau. Cette région du cortex visuel s'appelle l'aire de la forme visuelle des mots ou « boite aux lettres » du cerveau comme l'appelle Stanislas Dehaene.
La première grande étape dans l'apprentissage de la lecture correspond au stade logographique. C'est le moment amusant où les enfants découvrent le potentiel des symboles, leur capacité à contenir toujours la même information. Ainsi, ils et elles passent dans la rue et mentionnent le nom d'une enseigne en la regardant.
Cela peut se faire en lisant des histoires simples ou en écoutant des histoires lues à voix haute. Utiliser des supports visuels : les élèves peuvent également utiliser des supports visuels pour apprendre à lire, tels que des affiches de vocabulaire, des images et des dessins.
Pourquoi les jeunes ne lisent-ils pas davantage ? Parce qu'ils préfèrent consacrer plus de temps à d'autres loisirs, reconnaissent, à 83 %, les 15-24 ans, un chiffre qui monte à 91 % chez les 25-34 ans. Sans surprise, les principaux concurrents du livre, ce sont les écrans.
La dyslexie. Les enfants affectés peuvent...