La prise en charge médicale peut se faire soit à l'initiative de la personne toxicomane elle-même, soit à la suite d'un signalement. Un(e) toxicomane peut bénéficier d'une cure de désintoxication. La justice peut également prononcer une injonction thérapeutique.
Il n'est pas possible d'obliger une personne à des soins ou à se sevrer. La seule hospitalisation que vous pouvez demander sans son accord est celle qui le protègerait de passage à l'acte violent s'il se mettait lui-même ou autrui en danger (violence, risque suicidaire ).
Il existe d'autres solutions que celle de faire une cure. Votre ami peut s'adresser à un CSAPA (Centre de Soin, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie). La prise en charge y est anonyme et gratuite et ils reçoivent également l'entourage.
On peut également décrire la toxicomanie et la dépendance comme suit : état de besoin intense. perte de contrôle à l'égard de la consommation ou de sa fréquence. compulsion.
Le toxicomane va se débrouiller pour trouver le désir et le plaisir dans un objet qui reste totalement contrôlable et à sa merci : ainsi croit-il qu'il n'en dépendra pas puisqu'il le contrôle : l'objet inerte, non désirant, sera la drogue. Le toxicomane se pense donc auto-suffisant avec son produit.
Pour vous aider à responsabiliser votre conjoint(e) face à sa dépendance, plusieurs spécialistes suggèrent de mettre en place une sorte de «conspiration du silence» afin de lui faire prendre conscience que lui/elle seul(e) décide de son comportement.
A force d'être en contact permanent avec une personne dépendante, par envie d'aider, par amour, parfois par pitié ou compassion, l'entourage va adopter un certain nombre d'attitudes toujours dirigées dans le même sens: éviter les conséquences négatives ou les atténuer, éviter les conflits, avoir la paix à tout prix.
Une autre drogue, la phencyclidine (PCP), appelée « angel dust » ou « poudre d'ange », puissante substance hallucinogène, a aussi la réputation de conduire à des actes auto ou hétéro-agressifs qui peuvent être d'une extrême violence.
Le médecin traitant ou le pharmacien sont souvent les premiers interlocuteurs en cas d'addiction. Les psychiatres et les psychologues en cabinet de ville ou présents dans les Centres médico-psychologique (CMP) ou dans les Centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) peuvent aussi être facilement consultés.
Les soins sous contrainte ne sont possibles que pour des personnes souffrant de troubles psychiatriques avérés, la demande du tiers devant être appuyée par deux certificats médicaux circonstanciés, et consistent en premier lieu en une hospitalisation en unité psychiatrique pour une période d'observation.
Il est possible d'arrêter seul, sans aide extérieure. Beaucoup d'usagers y parviennent. Cela dépend des personnes, des drogues consommées et des habitudes de consommation.
Comprendre les conséquences de sa dépendance sur sa vie et sur celle de son entourage. Élaborer un plan d'abstinence et un plan de prévention des rechutes selon sa situation. Apprendre à gérer les signes avant-coureurs et les éléments déclencheurs d'une rechute.
Les enfants dont les parents ou les personnes qui s'occupent d'eux consomment de l'alcool ou d'autres drogues courent un risque accru de subir des conséquences négatives à court et à long terme, allant de problèmes médicaux à des difficultés sociales, psychologiques et comportementales.
À fortes doses, la drogue peut aussi occasionner des maladies mentales, telles que la schizophrénie, la paranoïa et la psychose. Elle rend aussi les personnes qui en consomment plus agressives, en plus de détruire un nombre considérable de neurones dans leur cerveau.
Une consommation à long terme entraîne de sérieux troubles psychiques, une grande instabilité d'humeur et des délires paranoïdes, des attaques de panique et de sévères dépressions.
Son méfait le plus fréquent est le début de troubles de l'humeur, de troubles anxieux ou de troubles dépressifs, mais elle peut également accroître le risque de développer un trouble de santé mentale grave, comme une psychose ou la schizophrénie.
Le sentiment d'euphorie produit par l'héroïne peut être accompagné de rougeurs de la peau et de démangeaisons, ainsi que d'une bouche sèche, d'yeux larmoyants et d'une rhinorrhée. Les héroïnomanes ont souvent la peau sèche, facilement irritée et prurigineuse.
Bien que la toxicomanie touche les hommes et les femmes de tout âge, elle est : de deux à trois fois plus fréquente chez les hommes que chez les femmes ; • la plus répandue chez les personnes âgées de 15 à 24 ans (Statis- tique Canada, 2003).