Mal de dents, mauvais état bucco-dentaire, dentier de la personne âgée mal ajusté Difficultés à avaler, gêne à la déglutition, déglutition difficile, bouche très rouge ou au contraire très blanche. Toux au cours du repas.
QU'EST-CE QUE LA DYSPHAGIE ? On utilise le terme de « dysphagie » pour évoquer une sensation de gêne à la déglutition, une déglutition difficile ou de blocage ressenti lors de la progression des aliments entre la bouche et l'estomac avec parfois des fausses routes*. Ce n'est pas une maladie mais plutôt un symptôme.
L'odynophagie est le symptôme caractérisé par une douleur lors de la déglutition, l'acte d'avaler un aliment ou sa propre salive. Elle peut être très gênante au quotidien, et est un symptôme de nombreux troubles de la digestion, indigestions, ou infections du tube digestif. Elle accompagne parfois les angines.
Causes fréquentes et contextes d'apparition de la dysphagie
Maladies neurologiques (démences, accident vasculaire cérébral, maladie de Parkinson, et autres maladies neurodégénératives…)
C'est un cancer associé à plusieurs facteurs de risque (avec un niveau de preuve scientifique convaincant) : le tabac, l'alcool, la chique de bétel, un poids insuffisant, la surcharge pondérale (surpoids et obésité), un grand nombre de maladies entrainant des lésions de l'œsophage et des facteurs génétiques.
Des symptômes tels que mal de gorge, dysphagie (impression de gêne au cours de la déglutition), dysphonie (troubles de la voix), aphte persistant, ganglion cervical, saignement de nez, obstruction nasale, otalgie (douleur de l'oreille)… doivent alerter.
Soit la cause est révélée : déshydratation (d'où bouche sèche et moindre vigilance), tumeur de la gorge ou de l'œsophage (l'obstacle gêne), mycose de gorge ou de l'œsophage, caries, mauvais entretien de la prothèse dentaire, bouche asséchée par un récent médicament, dénutrition (muscles masticatoires plus faibles)…
Comment faire passer une gêne dans la gorge ? Buvez de l'eau bien froide ou sucez un glaçon pour apaiser la douleur. Sucez des pastilles pour la gorge ou un bonbon au miel : vous produirez plus de salive, riches en anticorps pour combattre l'infection.
Que faire en cas de fausse route avec du liquide ? "Chez un adulte, le premier réflexe doit être de pencher la victime légèrement en avant", conseille le médecin. Si l'étouffement persiste, on peut donner quelques claques dans le dos entre les omoplates.
La dysphagie œsophagienne peut entraîner une perte de poids, une malnutrition, une aspiration trachéale du matériel ingéré et, dans les cas graves, une impaction alimentaire. L'impaction alimentaire met les patients à risque de perforation spontanée de l'œsophage, ce qui peut entraîner un sepsis et même la mort.
Afin de déglutir correctement, il faut garder les lèvres, les joues et le menton immobile, ne pas bouger non plus la pointe de la langue, serrer les dents et surtout les molaires qui doivent être en occlusion ainsi qu'appuyer la pointe de la langue sur les papilles palatines situées sur le palais.
L'ORL évalue les troubles de la déglutition sus-glottiques. Les pathologies de l'œsophage sont prises en charge par le médecin gastroentérologue, et nécessitent des explorations spécifiques (fibroscopie oeso-gastro-duodénale, étude de la motricité oesophagienne, pH-métrie…)
Avoir des difficultés à avaler porte un nom : c'est la dysphagie. Cela se traduit par une sensation de gêne ou d'obstacle lors du passage des aliments après la déglutition. De nombreux signes peuvent y être associés, notamment : des haut-le-coeur, ou le fait de tousser ou de s'étouffer en tentant de déglutir.
Quand on mange, notre œsophage se contracte pour faire avancer notre bouchée. Puis le sphincter s'ouvre pour laisser passer la bouchée dans l'estomac. Quand il y a une achalasie, l'œsophage ne se contracte plus et le sphincter ne se relâche plus. Par conséquent, les aliments restent coincés dans l'œsophage.
Conseils pour éviter les fausses routes : Installer la personne dans une posture adaptée : assise/semi-assise, tête inclinée vers l'avant. Favoriser un environnement calme et sans distraction ou sollicitation, ne pas brusquer la personne. Vérifier régulièrement que la bouche est vide.
La sensation d'avoir une boule dans la gorge, la gorge serrée ou quelque chose de coincé sont des symptômes d'une gêne dans la gorge. Plusieurs causes peuvent être responsables : le stress, la thyroïde, une maladie comme la pharyngite ou le reflux gastrique et l'arrêt du tabac.
La dysphagie est un terme médical qui désigne une difficulté à avaler. Une personne atteinte a besoin de plus de temps et d'effort pour avaler complètement une bouchée. Ce problème peut survenir à tout âge, mais il est plus fréquent chez les personnes âgées.
Rassurez-vous ça arrive à tout le monde et c'est tout à fait normal ! Pendant la nuit, on continue à produire de la salive et, en principe, à déglutir. Mais si l'on a la bouche ouverte et que l'on dort, par exemple, sur le côté, l'excédent de salive s'évacue… sur l'oreiller.
La maladie est souvent provoquée par la fumée du tabac, due au tabagisme actif ou passif et “tend à être sous diagnostiquée et elle peut engager le pronostic vital”, alerte l'OMS. Les malades s'étouffent progressivement dans leur mucus, qu'ils produisent en trop grande quantité.
Des précautions à prendre. À retenir, donc, pour ceux qui ont tendance à s'étouffer : manger plus lentement, mastiquer davantage notamment les aliments pointus ou secs comme les biscottes, les noix, le maïs soufflé... et parler moins en mangeant. Ce qui est parfois plus facile à dire qu'à faire.
Vous ne devez surtout pas taper dans le dos. Cela risquerait d'aggraver la situation, le corps étranger pourrait se déplacer et bloquer complètement l'arrivée de l'air dans les poumons. Laissez la victime tousser jusqu'à l'expulsion de l'objet obstruant.
Symptomes, premiers signes
Les autres signes peuvent être une masse dans le cou, une sensation de corps étranger, des crachats sanglants, une difficulté à ouvrir la bouche, une difficulté à manger, à faire bouger la langue.
Les cancers du cou et celui de la gorge seraient dépistables par un simple test salivaire ou une prise de sang, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale Science Translational Medicine. Les tests salivaires et les tests sanguins seraient efficaces pour détecter les cancers de la gorge et du cou.