Pour augmenter la taille de votre foulée, le must est de courir sur des surfaces inclinées (force votre foulée à s'élargir et à chercher loin devant soi) ou de courir avec une résistance dans le dos (vous oblige à pousser plus sur vos jambes).
Faire moins de bruit. Moins notre pose de pied est bruyante, plus elle est légère, plus c'est le signe que notre foulée est efficace. Si on voulait caricaturer, on voudrait effleurer le sol à chacune de nos foulées et sentir le sol dérouler sous nos pieds comme si on courait sur tapis.
Testez vos limites en courant sur de longues distances. Si vous faites des pauses en marchant, ce n'est pas un problème. L'objectif est d'essayer de les retarder autant que possible et d'allonger un peu plus chaque fois les périodes de course, jusqu'à ce que vous puissiez courir toute la distance sans vous arrêter.
L'expérience suivante sera fort révélatrice : commencez à courir très lentement en vous échauffant durant 5 à 10 minutes, puis accélérez graduellement la vitesse chaque minute jusqu'à atteindre l'effort maximal.
LES FOULEES BONDISSANTES
Votre pied doit rester le moins longtemps possible au sol et vous renvoyer de manière dynamique. Le buste doit être droit et le genou doit être haut et fléchi à 90°. La jambe doit amortir et réagir au toucher du sol. Vos bras servent à vous équilibrer.
Pour améliorer sa foulée et courir sur le milieu du pied, il faut adopter une cadence entre 170 et 190 pas par minute en général. Il est donc conseillé de s'approcher d'une cadence de pas autour de 170 pas par minute afin d'améliorer sa foulée de course.
Il est impératif de remplacer l'appui talon par un appui en plante de pied. Avec l'appui en plante de pied vous oubliez le talon ! En effet il faut utiliser les 2/3 avant du pied pour amortir l'impact de la foulée. Pour vous donner une image, c'est comme de courir sur la pointe des pieds !
Surtout, ils sont très légers ! Car, évidemment, plus on est grand, plus on est lourd. Donc plus coûteux en énergie à l'heure de se mouvoir ! On est aussi plus difficile à refroidir en cas de surchauffe.
Courez en côte sur une distance d'environ 150 m avec une intensité de 90 à 95 % de votre effort maximum et répétez cet exercice entre six et dix fois. Faites de longues et puissantes foulées avec un tronc fort et stable. Pour vous reposer, redescendez en marchant ou en courant lentement.
Courir lentement permet d'améliorer la capacité d'apports sanguins dans les muscles. En endurance fondamentale, non seulement le cœur prend du volume, mais le coureur renforce dans le même temps la capillarisation des muscles. « Les capillaires, c'est le petit réseau qui va dans les muscles.
Pour courir 5 km, on part doucement
Mieux vaut alors s'entraîner à courir sur de plus petites distances ou pourquoi pas courir 5km en faisant des pauses et en marchant. “On peut alterner trois minutes de marche et trois minutes de course, précise la coach, puis réduire le temps de marche peu à peu.”
Apprenez à bien respirer. Pendant l'effort, respirez le plus naturellement possible en inspirant par le nez et la bouche en même temps (expiration par la bouche). Plus l'intensité de l'exercice augmentera, plus le rythme de vos inspirations va s'accélérer pour faire jeu égal avec celui des expirations.
L'attaque talon
Avec cette foulée, votre pied aborde le sol en premier avec le talon, la pointe du pied est relevée et la musculature avant du tibia et le muscle long extenseur des orteils sont très sollicités.
Une seule solution existe pour progresser : l'entraînement. Pour courir plus vite, il ne faut pas avoir peur de se mettre en difficulté. Vous devez habituer votre corps à une intensité qu'il ne connait pas encore. Si cela peut paraître délicat, accrochez-vous au cours de vos entraînements, les résultats arriveront.
L'analyse du 100 mètres d'Usain Bolt couru en 9,58 secondes en 2009, à Berlin, montre une amplitude moyenne des foulées de 2,43 mètres pour une fréquence de 4,24 foulées par seconde.
Les muscles de la jambe sont bien entendu les plus sollicités lors de la course à pied. Plus particulièrement les quadriceps, les ischio-jambiers, les fessiers et les mollets. Trois exercices efficaces vont permettre de tous les muscler : les squats, les fentes et le leg curl.
En extérieur, la course à pied ou le vélo sont reconnus comme étant les meilleurs sports pour améliorer son endurance et ses capacités respiratoires. Vous pouvez également vous orienter vers la natation qui en plus stimulera la perte de poids et la tonification des muscles.
Privilégiez les séances dites de VMA courte. En voici trois différentes à alterner : 20 à 30 fois (30 sec à 100-105% VMA/ 30 sec de course lente) en 1 à 3 séries, récupération de 5 min entre les séries. 12 à 20 fois 200m à 110% VMA en 1 à 2 séries, récupérations de 30-40 sec entre chaque 200m et 5 min entre les séries.
Fibres musculaires «rapides»
Celles-ci réagissent très rapidement et fortement, mais ne peuvent maintenir la force ou rester contractées qu'un court moment. Elles peuvent être fabriquées par un entrainement adéquat, mais certaines personnes naissent avec déjà plus de fibres rapides que les autres.
De nombreuses études ont en effet prouvé que les africains de l'Ouest avaient des prédispositions génétiques pour les courses rapides comme le sprint, les jamaïcains en sont les descendants.
L'objectif est d'obtenir une plus grande amplitude de mouvement en déroulant votre pied sur toute sa longueur : depuis le talon jusqu'aux orteils. Dans la pratique, vous devez sentir vos orteils du pied gauche repousser le sol tandis que votre talon du pied droit attaque le sol.
Vous vous êtes déjà fait ausculter le cœur, essayez donc d'ausculter votre course à pied ! Comment s'y prendre ?! Mettez tout simplement vos écouteurs ou votre casque en place mais sans musique. Vous devriez entendre vos pas.
Une meilleure fréquence de foulée
Comme mentionné plus haut, la course sur la pointe des pieds est idéale lors des courses à vitesse élevée. Cela est dû au fait que le pied du coureur ne passe qu'un très court moment au sol. Cette foulée bondissante oblige le sprinter à être plus rapide dans ses mouvements.
Pour y arriver, l'idéal est d'adopter une foulée médio pieds (le médio pied entre en 1er en contact avec le sol. Cette foulée est considérée comme la manière « naturelle » de courir), d'augmenter sa fréquence de course et d'atteindre les 170-180 pas par minute.