Comment analyser son sommeil ? Les capteurs de sommeil, montres connectées, bracelets connectés et bandeaux connectés à glisser entre votre sommier et votre matelas sont capables d'analyser votre respiration et votre rythme cardiaque pour déterminer la qualité de votre sommeil par la durée de chaque cycle.
Polysomnographie. L'examen polysomnographique est l'examen de choix pour étudier le sommeil. Il se fait le plus souvent au cours d'une nuit passée en laboratoire de sommeil mais peut aussi être réalisé, dans certains cas, à domicile sans hospitalisation, on parle alors d'examen ambulatoire.
Le sommeil lent profond, qui se caractérise par une activité cérébrale lente, est plus réparateur et survient que dans les deux à trois premiers cycles de sommeil soit avant 2 heures du matin pour un coucher avant minuit.
Le sommeil profond par nuit, lui, possède une durée dont le pourcentage est de 25% en moyenne du sommeil total. Il prend donc environ 2h de temps par nuit chez l'adulte, et jusqu'à 3h chez l'enfant.
Selon une étude publiée dans le European Heart Journal, l'heure du coucher peut jouer un rôle sur la santé cardiovasculaire. Ainsi, aller au lit entre 22h et 23h serait associé à un risque plus faible de développer une maladie cardiaque, et ce par rapport à ceux qui se couchent plus tôt, ou plus tard.
C'est un stade très important pour notre cerveau et notre corps puisqu'il permet à nos cellules de se régénérer et à notre corps de se revitaliser.
Ainsi, on peut dire qu'on a bien dormi si au moins 85% du temps total passé dans le lit est consacré au sommeil, si la phase d'endormissement dure 30 minutes ou moins, si on ne se réveille pas plus d'une fois par nuit et si c'est le cas, la durée d'éveil nocturne doit être inférieure à 20 minutes.
Durée et proportion du sommeil lent profond
Le ratio de sommeil profond est plus important en début de nuit et jusqu'à 3 ou 4 heures du matin. Il diminue ensuite en fin de nuit. La seconde partie de la nuit, jusqu'au réveil, est donc plus riche en sommeil léger et en sommeil paradoxal.
En fait, au sens strict du terme, c'est plutôt un mythe, les heures de sommeil avant minuit ne comptent pas double. Mais il y a une raison pour dire qu'il est effectivement préférable d'aller dormir avant minuit, pour la majorité d'entre nous.
"Les couche-tôt ont tendance à manger des aliments plus sains", explique la psychologue Kristin Aschbacher qui a mené l'étude. Les personnes qui se couchent entre 19 heures et 23 heures mangeaient ainsi davantage de légumes, de fruits, de glucides riches en fibres et de protéines maigres.
Les adolescents (14-17 ans) ont quant à eux besoin de dormir 8 à 10 heures par nuit. Les adultes (26-64 ans), entre 7 et 9 heures et les personnes âgées de 65 ans et plus affichent pour leur part des besoins quelque peu plus élevés: de 7 à 8 heures de sommeil journalières sont préconisées par les chercheurs.
Un neurologue, notamment dans un centre du sommeil (dans un CHU ou une clinique spécialisée).
Ronflements, sommeil agité, troubles de la respiration nocturne, somnolence dans la journée, fatigue, sont des symptômes évocateurs d'apnée du sommeil. Le diagnostic est confirmé par un enregistrement du sommeil qui précise également le degré de sévérité du syndrome d'apnée du sommeil.
Pourquoi l'appelle-t-on « paradoxal » ? C'est parce que durant cette phase, nous dormons très profondément mais montrons paradoxalement des signes d'éveil, comme une activité cérébrale intense.
Et les causes principales de ces réveils intempestifs, ce sont ces trois mousquetaires : les odeurs, le bruit et la lumière. Puisque durant le sommeil léger, tous vos sens sont encore en éveil, ce sont bien ces trois ennemis qu'il faut tenir éloignés à tout prix !
Or cette détérioration du sommeil profond est liée à un grand nombre de pathologies parmi lesquelles, outre la dégénérescence cognitive, l'obésité, le diabète et les accidents vasculaires cérébraux.
Insomnie psychophysiologique
On parle aussi d'insomnie chronique. L'idée est que la personne souffre tellement de ne pas dormir qu'elle finit par avoir peur de se coucher et de ne pas réussir à s'endormir : c'est une insomnie qui se nourri elle-même !
La plupart des Français commencent le travail entre 8 et 10 heures. Pour bénéficier d'un temps de sommeil optimal (entre 7 et 9 heures), il faudrait se coucher entre 22h et 23h30. Quelle est la bonne heure pour se lever ? Comme pour le coucher, l'heure idéale pour se lever n'existe pas.
Pour se lever à 7h, il faut se coucher soit à 1h du matin, soit à 23h30, soit à 22h. Pour se lever à 6h30, il faut se coucher à minuit et demi, à 23h ou à 21h30.
Pour bien dormir, il faut s'exposer à la lumière en journée, mais aussi favoriser une ambiance tamisée en soirée, et dormir dans le noir le plus complet la nuit. La moindre source de lumière artificielle dans la chambre peut avoir des conséquences sur la qualité et la durée de notre sommeil.
– S'endormir en au moins 30 minutes ; – Se réveiller au maximum 1 fois par nuit et ; – Etre réveillé au maximum 20 minutes après s'être endormi pour la première fois. Cette définition d'un sommeil de qualité est le fruit d'un consensus d'experts du NSF.
Les noix, amandes et noisettes. Les produits laitiers. Certaines céréales et féculents : avoine, soja, mais, seigle, sésame, riz, quinoa. Les légumes secs : lentilles, pois chiches, haricots secs…
Pour la plupart d'entre nous, la durée idéale de la sieste est de 10 à 20 minutes, de préférence entre 12 h et 15 h. Si possible, buvez une boisson contenant de la caféine tout de suite avant. Faire la sieste peut s'avérer un complément sain à une saine hygiène du sommeil. Mais ne dormez que si vous en avez besoin.