Pour donner la nature d'une proposition subordonnée, on analyse la classe grammaticale du mot introducteur ou, s'il n'y en a pas, le mode du verbe noyau. La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination (que, quand, comme, si, etc.)
La subordonnée est introduite par un subordonnant. Ses parents lui expliquent avec douceur qu'il ne peut pas aller voir ce film. La phrase qu'il ne peut pas aller voir ce film est une subordonnée, puisqu'elle n'est pas autonome sur le plan syntaxique, c'est-à-dire qu'elle ne pourrait pas être employée seule.
Analyser logiquement une phrase revient à découper la phrase en propositions, à donner la nature de chacune d'entre elles et la fonction des subordonnées. Faire l'analyse logique de la phrase suivante : Je suis déçu, j'ai perdu mes billes alors que la récréation n'était pas terminée.
Une subordonnée complétive occupe une place essentielle dans la phrase : sans elle, la phrase n'a pas de sens. (Elle est l'équivalent du complément essentiel dans une phrase simple). Sa fonction dans la phrase est généralement celle d'un C.O.D., mais elle peut aussi être sujet ou sujet réel.
Adam et Ornicar
Mais où est donc Ornicar ? Classique interrogation pour retenir la liste des conjonctions de coordination : Mais, ou (sans l'accent), et, donc, or, ni, car. Mais connaissez-vous Adam ? Adam part pour Anvers avec cent sous, entre derrière chez Decontre.
Si la proposition subordonnée se rapporte à un nom, ce sera une « relative ». Si elle se rapporte à un autre élément (à l'ensemble de la proposition ou à un verbe), ce sera une « conjonctive ».
Une proposition est dite conjonctive quand elle commence par une conjonction de subordination (en français : que, dès que, pendant que, quand, parce que, puisque, bien que, quoique, si, même si, etc).
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.
L'analyse grammaticale consiste à décomposer et à rechercher la nature et la fonction des mots. On va rechercher la catégorie à laquelle appartiennent les éléments (les mots) d'une phrase (nature). Ensuite définir les rapports qui affectent ces éléments entre eux au sein de la proposition (fonction).
L'analyse logique consiste non seulement à dénombrer les différentes composantes d'une phrase mais aussi à comprendre quelles sont les relations qui les relient entre elles. Dans une phrase, il y a autant de propositions que de verbes conjugués.
Il existe trois sortes de propositions subordonnées : – les propositions subordonnées complétives ; – les propositions subordonnées circonstancielles ; – les propositions subordonnées relatives.
comme, parce que, sous prétexte que, en raison de, etc. ainsi que, autant que, bien plus que, comme, de même que, davantage que, etc. bien que, même si, quand bien même, quoique, etc. à condition que, à moins que, dans la mesure où, pourvu que, pour autant que, si, etc.
Je mange lorsque j'ai faim. (« Je mange » est une proposition principale, « lorsque j'ai faim » est la proposition subordonnée). Mon animal de compagnie est content quand je rentre. (« Mon animal de compagnie est content » est une proposition principale, « quand je rentre » est la proposition subordonnée).
Les conjonctions de coordination relient deux mots ou deux propositions de même nature. Les conjonctions de subordination relient une proposition subordonnée à une proposition principale.
subordonnant
subordonnant n.m. Mot ou locution qui instituent un rapport de subordination (conjonctions de subordination, relatifs, interrogatifs).
Les adverbes de liaison et de relation logique
Liste d'adverbes de liaison et de relation logique : par conséquent, donc, ensuite, en revanche, encore, même, par ailleurs, en revanche, cependant, néanmoins, certes, enfin, tout de même, pourtant, toutefois, par contre, seulement, ainsi, alors, puis…
Une proposition subordonnée interrogative est toujours introduite par un mot interrogatif : adverbe : si, où, pourquoi, quand ; adjectif : quel ; pronom : qui, ce qui, ce que…
Une proposition subordonnée peut être complément du nom (ou du pronom) antécédent. C'est la fonction la plus fréquente de la proposition subordonnée relative. Ex. : Nous n'avons pas encore mangé le gâteau [que tu as confectionné]. → que tu as confectionné est complément de l'antécédent gâteau.
Une proposition subordonnée complétive conjonctive est un type de proposition subordonnée introduite : soit par la conjonction de subordination « que » soit par les locutions conjonctives, « ce que », « à ce que, de ce que », quelquefois « en ce que » ou « sur ce que ».
Merveilleuse Vue, Toute Ma Joie Sur Un Nuage. M-V-T-M-J-S-U-N. Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune.
Un moyen mnémotechnique est une technique permettant de se souvenir d'informations qui sont difficiles à mémoriser ; un exemple très simple est la célèbre phrase « Mais où est donc Ornicar » , qui permet de retenir toutes les conjonctions de coordination en français.