Les marrons se réfugiaient généralement dans des lieux inaccessibles. À La Réunion, par exemple, ils fuyaient notamment dans les Hauts de l'île, dont ils furent les premiers habitants.
Bronchard est probablement le chasseur de marrons le plus connu de l'île, tout comme Jean Dugain.
Pour lui, « point de marronnage, sans décision de l'esclave de partir vivre dans les bois » (Manigat, 1977 : 423). Edner Brutus va plus loin, donnant le marronnage pour un « mouvement insurrectionnel » qui culmina dans la Révolution de Saint-Domingue (Brutus, 1973 : 70).
L'Assemblée constituante, influencée par le lobby des colons maintient l'esclavage aux colonies en 1791. La Législative accorde des droits aux hommes de couleur libres, en 1792. La Convention s'occupe peu des colonies et des révoltes que soulèvent le maintien de la traite et de l'esclavage.
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
En effet, en France, l'esclavage a tout d'abord été aboli en 1794, puis rétabli en 1802 avant son abolition définitive, en 1848, à l'initiative de Victor Schœlcher.
À partir de 1540, ce terme désigne les esclaves fugitifs. Ce terme sera initialement appliqué aux Indiens fugitifs et finira par désigner peu à peu le sauvage, celui qui retourne vers l'état de nature.
Dans la nuit du 22 au 23 août 1791 éclate une violente insurrection à Saint-Domingue, colonie française des Antilles. Esclaves noirs et affranchis revendiquent la liberté et l'égalité des droits avec les citoyens blancs.
1. Retour à la vie sauvage d'un animal domestique. 2. État d'un esclave marron ; évasion des Noirs.
Le choix du prénom différait selon que les esclaves sont nés en Guadeloupe ou en Afrique, avec plus d'originalité pour les nègres nouveaux que pour les créoles ou natifs. Certains baptisés venus d'Afrique s'appelaient ainsi Passiphique, Ustache, Tranquille, Charlaude, Adeleson ou encore Sarprise.
Mafate, Maffa, Maffack, dit le roi Mafati, est originellement le nom d'un chef de clan d'esclaves marrons. Celui dont le nom signifie « Celui qui tue » en malgache devint le chef d'une communauté traquée par des chasseurs d'esclaves.
La découverte
Bien que l'on date sa découverte aux alentours de 1500, des navigateurs arabes semblent l'avoir repérée avant. L'amiral portugais Pedro Mascarenhas y aborde vers 1512 mais l'île reste inhabitée pendant de longues années.
Étymologie. (Date à préciser) De l'espagnol mulato , de mulo (« mulet ») et dérivé de mule , avec le suffixe -âtre .
Bois-Caïman est un lieu reculé de l'habitation Lenormand de Mézy à Morne-Rouge sur l'île d'Hispaniola l'actuelle Haïti.
- la première abolition de l'esclavage par la France le 4 février 1794. Pour la première fois dans l'histoire, fut proclamée par la Convention nationale, l'abolition de l'esclavage, près de quatre ans après l'adoption par l'Assemblée de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
Dans la Rome antique, un affranchi (en latin libertus ou libertinus) est un esclave qui a été affranchi par son maître par une procédure appelée manu missio ou manumission.
Première République noire indépendante, Haïti est le symbole de la résistance face au système colonial, comme le souligne Pascal Blanchard : « la colonie de Saint-Domingue (Haïti), à l'époque, ce sont 30 000 colons dominant 500 000 esclaves noirs.
Les premières attestations de l'esclavage remontent au Néolithique. Dans les archives historiques du Moyen-Orient, les mieux connues, l'Égypte antique et la Perse ont précédé l'esclavage arabo-musulman, à son tour imité par certains pays européens à partir des XVIe et XVII e siècle.
Le marronnage, première forme de révolte contre l'esclavage. Le grand marronnage fut largement utilisé par les esclaves pour contester leur asservissement et affirmer leur liberté.
Formation et débuts (1995–1999) Les Nèg' Marrons se forment en 1995, et se composent à l'origine de Ben-J, de Djamatik et de Jacky Brown. Nèg' Marrons est dérivé de l'appellation nègre marron utilisé pour désigner les esclaves en fuite à l'époque coloniale.
Les marchandises produites par les esclaves (sucre, café, cacao, coton, tabac…) sont exportées vers l'Europe pour y être vendues. Les historiens estiment qu'en moyenne, les bénéfices des expéditions de traite sont compris entre 15% et 20%.
Français : Fac-simile de la Loi N° 46-645 tendant à la suppression du travail forcé dans les territoires d'outre-mer, votée le du 11 avril 1946 au parlement français. Rapporteur Félix Houphouët-Boigny.
En 1501, les Portugais déportent pour la première fois des captifs africains au Nouveau Monde, après les avoir introduits en Europe dès le milieu du xve siècle dans leurs îles (Madère, Açores, Cap-Vert, São Tomé).
Les esclaves tentent alors de déguiser leurs entrainements à travers une danse rythmée au son des berimbau – instruments traditionnels – et des chants. Au cours de l'histoire du Brésil, la capoeira a longtemps été mal vue par l'autorité, considérée même comme un délit.