Ces dernières années, les personnes se définissant comme non-binaires, c'est-à-dire en dehors des normes de genre féminin ou masculin, adoptent un pronom neutre. Mais faute de mot français équivalent au "they" neutre anglais, certains font le choix d'utiliser le néologisme "iel".
💡 Depuis décembre 2021, le pronom iel figure dans le dictionnaire français Le Petit Robert, suite à son usage constant et grandissant les années précédentes. Toutes les personnes non binaires n'utilisent pas forcément le pronom iel. Il existe d'autres néo-pronoms tels que ol, ul, ælle, al, ille, ael…
Les personnes non-binaires peuvent se sentir comme ni homme ni femme, comme les deux, ou comme toutes autres combinaisons des deux. La non-binarité inclus les identités en lien avec la fluidité des genres. Les personnes non-binaires peuvent s'identifier comme trans, selon leur auto-identification.
"Iel", pronom personnel à mi-chemin du masculin "il" et du féminin "elle", est défini dans Le Robert en ligne depuis novembre. L'éditeur a annoncé l'avoir fait entrer dans son édition 2023 du Petit Robert. Au départ, Le Robert précisait sur son site internet "on écrit aussi ielle, ielles".
Certaines personnes non binaires préfèrent qu'on les désigne par un pronom autre que « il » ou « elle » — un néopronom. « Iel » est le néopronom le plus couramment utilisé en français, mais il en existe plusieurs autres comme « ul », « ol » et « ille ».
L'utilisation du langage épicène, c'est-à-dire non genré : magnifique (et non belle ou beau), un parent (au lieu de père ou mère).
Au début des années 2010, le mot "iel" a été pensé pour pallier un manque dans la langue française. Les pays anglo-saxons, eux, avaient recours au pronom "they" pour évoquer les personnes non-binaires. Pratique, car en anglais they est un mot épicène, c'est-à-dire qui neutralise le genre.
Pronom. (LGBT) Pronom de la troisième personne de genre neutre, permettant de désigner des personnes dont le genre est inconnu ou ne se reconnaissant pas dans la binarité masculin/féminin. Bien que majoritairement écrit «Iel», on retrouve aussi la forme alternative «Yel».
s au marché. Pronom complément : ici « elle » et « lui » deviennent « iel » ou « ellui » au singulier et « elles » et « eux » deviennent « iels » et « elleux » au pluriel. Par exemple : c'est avec qu'elleux qu'iels ont discuté hier soir.
Les personnes non-binaires peuvent ne se sentir ni homme ni femme, les deux, ou toute autre combinaison des deux. Le terme « non-binaire » désigne donc toutes les possibilités en dehors d'une identité strictement féminine ou masculine.
Le terme agenre désigne les personnes qui ne se définissent ou reconnaissent dans aucun genre et ne se sentent donc ni homme ni femme. L'idée même de genre est remise en cause par ce terme, entièrement ou partiellement. On peut dire que c'est une sous-catégorie de la non-binarité (voir non-binarité).
"Transgenre", "fluide", "intersexe": un nouveau lexique des genres voit le jour pour décrire la fin du modèle binaire hommes/femmes et accompagner l'émergence de nouvelles identités sexuelles.
À l'origine, le mot n'a rien d'abject. Emprunté au latin genus, il s'emploie comme synonyme des mots «origine, extraction, naissance, race, nation; espèce, genre, sorte, type, manière». De fait très large dans ses acceptions, le «genre», écrit «gendre» au XIIe siècle, accepte un sens plus réduit au XIIe siècle.
Un homme partiellement transgenre – transmasculin, demi-boy – est un homme qui a été assigné fille à la naissance, mais qui se reconnaît en partie homme, en partie un autre genre non-binaire.
« Au masculin par exemple ça donnera iel est beau, au féminin, iel est belle » Avec quand même une dernière version dans le cas où la personne refuse le moindre genre. Dès lors il faut dire « iel est belleau ».
La binarité de genre, aussi appelée binarisme de genre, bicatégorisation, genrisme ou genderisme, est un concept utilisé en sciences sociales pour désigner la catégorisation de l'identité de genre en deux et uniquement deux formes distinctes et complémentaires : masculin et féminin.
Le pronom "iel", contraction de "il" et "elle" a été ajouté en octobre dernier à la version en ligne du dictionnaire Le Robert. Un mot utilisé notamment par les personnes non-binaires qui ne se reconnaissent dans aucun genre, ni masculin ni féminin.
"Iel", c'est-à-dire la contraction des mots “il” et “elle”, a pour vocation de désigner une personne dont on ignore le genre, ou bien qui ne souhaite pas se voir attribuer un genre qui soit masculin ou féminin. En somme, son objectif est de proposer une troisième voie, en proposant un pronom neutre.
Mais il est tout aussi idéologique de refuser de donner à « iel » une entrée, comme le fait le Larousse ! Le Robert a toujours cherché à être proche des mots qui font l'actualité, alors que le Larousse se montre plus conservateur. Ce sont des choix éditoriaux et commerciaux.
« Le pronom "iel" a été créé par des personnes non-binaires au sein de la communauté LGBTQ+ . Mais cette intégration au Robert est bien la confirmation d'un usage qui va au-delà du cercle des personnes concernées », estime Aline Laurent-Mayard, journaliste qui se définit comme non binaire*.
I (je)/you (tu)/he-she-it (il-elle)/we (nous)/you (vous)/they (ils-elles).
information technology; the use and organization of computers to store and communicate information, etc.
Le pronom «they», en anglais, s'emploie désormais au singulier pour désigner une personne de genre non-binaire. On connaissait le pronom personnel «they» en anglais comme la traduction de «ils» ou «elles» en français.