La prosopopée (substantif féminin), du grec πρόσωπον prosôpon (face, figure) et ποιέω poiéô (faire, fabriquer) est une figure de style qui consiste à faire parler un mort, un animal, une chose personnifiée, une abstraction. Elle est proche de la personnification, du portrait et de l'éthopée.
La personnification consiste à donner à un objet, à un animal ou à une idée des caractéristiques humaines.
La périphrase : Figure qui consiste à remplacer un mot par une expression de même sens. La métonymie : Figure qui consiste à remplacer un mot par un autre pour désigner le tout par une partie, le contenu par le contenant. L'euphémisme : Façon de présenter une réalité brutale en atténuant son expression.
2.2.3 La périphrase
Définition : une périphrase est le fait de remplacer un mot par sa définition ou une expression plus longue ayant le même sens. Elle est souvent utilisée dans un but poétique ou métaphorique.
Une anaphore consiste à répéter un ou des mot(s) identique(s) au début ou à la fin de vers ou de phrase. L'anaphore en rhétorique est distinct de l'anaphore grammaticale, qui est un procédé de la langue consistant à utiliser un élément discursif (pronom, adverbe, adjectif, etc. )
Les anaphores réalisent la progression en assurant le lien thème / rhème (information donnée / information nouvelle) d'une phrase à une autre.
Voici les différents effets de l'anaphore :
– Donner du peps ou de l'intensité. – Amener un effet incantatoire, voire même hypnotique. – Porter l'attention du lecteur sur un élément crucial du récit, à force d'insistance. – Créer un sentiment d'urgence.
Une métaphore est une figure de style qui consiste à désigner une idée ou une chose en employant un autre mot que celui qui conviendrait. Ce mot est lié à la chose que l'on veut désigner par un rapport de ressemblance.
La métonymie est la figure de style dans laquelle on remplace un terme par un autre terme qui lui est lié par un rapport d'identité : la cause remplace l'effet, le contenant remplace le contenu, etc. On reconnait la métonymie dans l'anomalie du discours qu'elle crée.
Figure de style par laquelle on désigne le tout par la partie, le contenu par le contenant, etc. Exemple : "Boire un verre", pour désigner le liquide contenu dans ce verre.
Métaphore repose sur un rapport de ressemblance entre deux réalités, or la métonymie se fonde sur un rapport de voisinage et sur un rapport de relation logique entre ces deux réalités. Par exemple, une « bouteille » ne ressemble pas à du « vin », « Paris » ne ressemble pas à ses « habitants », etc.
La litote consiste donc à dire moins pour suggérer plus. La plus connue est contenue dans Le Cid de Corneille. Dans l'acte III, scène IV, Chimène s'adresse à Rodrigue en ces termes : « Va, je ne te hais point ! », pour lui signifier qu'elle l'aime encore. Mais la litote n'est pas réservée à la littérature !
Si la métonymie est généralement quantitative et remplace un concept par un autre, la synecdoque est qualitative et va introduire une relation entre le tout et la partie. La synecdoque consiste à donner à un mot ou un expression un sens plus large ou plus restreint que sa propre signification.
La métaphore est une figure de style, dont le principe est d'associer un terme à un autre appartenant à un champ lexical différent, afin non seulement de décrire une chose, mais aussi de lui donner une valeur de compréhension ou d'expérience plus forte et riche que si l'on s'en tenait à une description sommaire ou si l ...
► Ce sont l'hyperbole, l'anaphore, la gradation, la répétition, l'accumulation et la paronomase.
Précisément, la synecdoque permet le remplacement d'un mot par l'une de ses parties (la partie pour le tout) ou par l'ensemble dont il fait partie (le tout pour la partie).
La Synecdoque comprend deux objets sous le nom d'un seul, ou énonce un objet au lieu d'un autre qui, se trouvant avec celui-là dans le rapport du tout à la partie, ou de la partie au tout, y tient une intime connexion physique ou métaphysique (p. 261-262, il souligne).
Le but de l'usage de l'oxymore est de créer la surprise chez le lecteur. L'oxymore permet d'exprimer ce qui n'est pas concevable et permet aussi de rendre compte de ce qui est absurde.
Hyperbole = Exagération de la réalité de façon à frapper l'imagination. Exemple : "Il n'avait pas UN camarade, Mais des millions et des ... HYPERBOLE : Exagération de langage. EXEMPLE : Je vous l'ai déjà répété cinquante millions de fois.
PERIPHRASE : Donner la définition d'un mot au lieu de dire ce mot. EXEMPLE : Le roi des animaux -> Le lion. L'astre du jour -> Le soleil ... Par exemple tu as collision /collusion ou alors conjecture /conjoncture, ...
« C'est malin ! », pour signifier au contraire que c'est complètement idiot. « Cet honnête homme », pour exprimer que c'est un fripon. « C'est la vie de château, pourvu que cela dure ! », alors que les conditions de vie sont difficiles.
Le pléonasme est une figure de style qui définit la redondance d'une information en associant deux mots de même sens. Souvent confondu avec la tautologie, le pléonasme est considéré comme une faute là où la tautologie renforce l'expression d'une pensée.
Le parallélisme est une succession de constructions syntaxiques identiques ou… semblables, la construction répétée pouvant être une phrase, un vers ou une partie de ceux-ci. Les mots utilisés dans la construction parallèle n'ont pas à être identiques, mais le rythme et la longueur des éléments sont souvent comparables.