Aux XVIIe siècle, le vers classique supportait deux accents : l'un en son milieu qui est la césure et l'autre à sa fin qui est la rime. Ces deux accents divisent le vers en deux parties qu'on appelle hémistiches.
Définition des vers rimés
Une rime est la répétition d'un même son en position finale dans au moins deux vers, qu'ils se suivent ou non dans le poème. Les vers rimés sont des vers qui présentent des rimes entre eux.
Le retour de manière régulière, en fin de vers, du même son vocalique constitue une rime. Nature des rimes On appelle rime féminine toute rime terminée par un e muet. On appelle rime masculine toute forme de rime qui n'est pas terminée par un e muet ou qui est terminée par une consonne.
La coupe au milieu du vers (marquée au non par la ponctuation) s'appelle la césure. La césure correspond toujours à la fin d'un mot. En principe, chaque vers doit constituer une unité de sens et se termine par une marque de ponctuation. S'il n'y a pas de ponctuation à la fin du vers, on a un enjambement.
Hémistiche et césure
Voltaire distingue l'hémistiche de la césure : l'hémistiche est toujours à la moitié du vers (alexandrin) ; la césure qui rompt le vers est partout où elle coupe la phrase.
hémistiche n.m. Moitié d'un vers (particulièrement de l'alexandrin) marquée par un repos ou par...
L'hémistiche représente la moitié du vers. On l'utilise surtout dans le cas de l'alexandrin (vers de douze syllabes), où il se trouve après la sixième syllabe.
Elégie : (en grec : « dire hélas ») poème lyrique, caractérisé par l'alternance des hexamètres et des pentamètres, qui finit par se spécialiser dans l'expression des sentiments mélancoliques provoqués par un deuil ou un amour malheureux.
diérèse. 1. Prononciation en deux syllabes d'une séquence qui comporte deux sons formant habituellement une seule syllabe (par exemple « nuage » [nɥaʒ] prononcé [nyaʒ]). [En versification française, la diérèse est de règle lorsque le i est précédé de deux consonnes, dont la seconde est r ou l.
Comme pour les vers, il existe un vocabulaire précis pour nommer les strophes en fonction du nombre de vers qu'elles contiennent. Une strophe formée de deux vers est appelée distique. Une strophe formée de trois vers est appelée tercet. Une strophe formée de quatre vers est appelée quatrain.
Allitérations et assonances : quel effet produit ? Ces figures de style ont principalement pour but de mimer de manière phonétique le signifié soit plus généralement, le sens du texte, l'idée évoquée par celui-ci. Il s'agit donc de mettre en évidence par les sons la teneur et les propos du texte.
L'allitération et l'assonance sont deux figures de style qui visent à créer des effets sonores fondés sur la répétition de consonnes (allitération) ou de sons vocaliques (assonance) identiques.
Le vers libre est un vers sans nombre de syllabes fixes et parfois sans rime. La seule différence entre vers et prose est le retour à la ligne. La strophe est un groupe de vers séparés des autres par un blanc. Le quatrain est une strophe de quatre vers et le tercet un groupe de trois vers.
Couronne de sonnets
C'est une série de quinze sonnets, dont le dernier se nomme « sonnet maître ». Le dernier vers d'un sonnet est repris à l'identique comme premier vers du sonnet suivant. Comme il s'agit d'une couronne, le dernier vers du quatorzième sonnet reprend le premier vers du premier sonnet.
Une strophe de 2 vers s'appelle un distique. Elle est construite sur une seule rime (AA) : elle est souvent isométrique, et assez rarement employée seule.
1. Strophe de six vers. 2. Poème de six vers présentant de nombreuses combinaisons de rimes, surtout employé au xixe s.
Si les deux voyelles doivent être prononcées d'une seule émission de voix, on dit qu'il y a synérèse ; si au contraire on les sépare, on dit qu'il y a diérèse. Ces divergences s'expliquent par le latin et par l'histoire de la langue.
Se dit d'un vers qui a six syllabes.
Lorsque deux voyelles sont placées côte à côte et comptent pour une seule syllabe, c'est une synérèse. exemple : Dieu / que / l'Hé / bron / con / nait, / Dieu / que / Cé / dar / a / dor(e).
- une strophe de 2 vers s'appelle un distique - une strophe de 3 vers s'appelle un tercet - une strophe de 4 vers s'appelle un quatrain - une strophe de 5 vers s'appelle un quintil - une strophe de 6 vers s'appelle un sizain - une strophe de 8 vers s'appelle un huitain - une strophe de 10 vers s'appelle un dizain → Un ...
On appelle alexandrins les vers de 12 syllabes, décasyllabes les vers de 10 syllabes et octosyllabes les vers de 8 syllabes. Une strophe de 4 vers est appellée quatrain, une strophe de trois vers tercet et une strophe de ...
Limite rythmique à l'intérieur d'un vers, théoriquement suivie d'un repos. (La césure coupe le vers alexandrin en deux hémistiches : « Rien n'est beau que le vrai, le vrai seul est aimable. » [Boileau]).
Lorsqu'il n'y a pas la place nécessaire pour écrire un mot en entier à la fin d'une ligne, on le coupe par un tiret de division (plus petit que le tiret de ponctuation) et on reporte à la ligne suivante la partie du mot qui suit la coupure. Cette coupure, parfois appelée césure, ne se fait pas au hasard.
L'enjambement crée un effet d'allongement du vers. Sous les lois de l'hymen je m'étais engagée, Mon repos, mon bonheur semblait s'être affermi, Athènes me montra mon superbe ennemi.