Voilà qui nous rappelle au passage que ce que nous appelons "i-grec" s'appelle "upsilon" en grec. Avec le temps, le son a évolué et aujourd'hui, en français, le Y est la seule lettre que l'on puisse considérer à la fois comme une voyelle, puisqu'elle se prononce [i] et comme une consonne, puisqu'elle se prononce [j].
Y (la lettre se nomme « i grec » et se prononce isolée /i/) est la 25e lettre de l'alphabet latin moderne. Le graphème majuscule est le même que celui de l'upsilon de l'alphabet grec.
La lettre Y est la sixième voyelle de notre alphabet. Mais, phonétiquement, on peut la considérer comme une voyelle ou comme une semi-consonne, cela dépend de son environnement. En position initiale et devant une consonne, le y joue son rôle de voyelle : ysopet, ypérite.
(Lettre) Appelé i grec en raison de l'emprunt de la lettre upsilon dans l'alphabet grec ancien où il dénote tout d'abord le son \y\ (u français) absent du latin avant de se prononcer — en latin comme en grec — \i\. (Pronom personnel 1) Du latin hic (« ceci ») ; a évincé l'ancien français iv , du latin ibi (« ici »).
Le pronom y remplace un complément de lieu. Ce complément de lieu (le lieu où l'on est, le lieu où l'on va) est généralement précédé d'une préposition comme “à”, “dans“, “chez“, “sous“, “en” etc. Il répond à la question “où ?” et peut être remplacé par le pronom “y”.
Le pronom y représente le plus souvent des noms de choses ou d'animaux. Il correspond généralement à un complément introduit par à : je vais à la poste, j'y vais ; il n'a pas répondu à ma question, il n'y a pas répondu. (Mais on dit, avec un complément nom de personne : il a répondu à son client, il lui a répondu.)
Le pronom y est le plus souvent l'équivalent d'un complément introduit par la préposition à. Il est passé à la poste. è Il y est passé.
le Y se prononce \j\ : maya, Fayard, mayonnaise… mais influence le son du A dans certains cas, AY se prononçant alors \ɛj\ : ayant, paye, crayon…
Cette lettre se prononce u ( ύψιλον). Pour des historiens philologues, cette lettre est vraisemblablement passée dans l'alphabet latin pour dénoter le son u absent du latin. Dans le latin tardif, et dans notre Moyen Âge, elle a finit par se prononcer i, la graphie y devenant une forme alternative de notre i.
UPSILON, subst. masc. 1. Vingtième lettre de l'alphabet grec (Y, υ), correspondant au u français, représentée par y dans les mots français tirés du grec.
D'abord, pourquoi cette lettre est-elle dite « grecque » ? Tout simplement parce que le latin est allé l'emprunter à l'alphabet grec, pour représenter un son, le « u », dont il ne disposait pas. Voilà qui nous explique au passage que ce que nous nommons « i-grec » s'appelle « u-psilon » en grec.
La lettre Υυ se prononçait comme le u français et non comme le u latin [ou]. Ce son n'existant pas en latin, on a alors ajouté une lettre à l'alphabet latin, le y (i grec) qui se prononçait en latin comme le u français.
« Omicron » signifie littéralement « petit o », par contraste avec l'oméga, le « grand o ».
"Y" peut remplacer un complément de lieu introduit par les prépositions dans, en, sous, sur, devant...
Dans ce sens strict, c'est l'alphabet grec, issu du phénicien, qui serait le premier alphabet. L'alphabet latin, le plus largement employé de nos jours, provient directement du grec (via Cumes et les étrusques).
Les origines de l'alphabet
Ce sont les phéniciens installés dans l'actuel Liban qui ont conçu les lettres du premier alphabet, au XIIIe siècle av. J. -C. Il comprenait 22 consonnes.
20 consonnes écrites : B, C, D, F, G, H, J, K, L, M, N, P, Q, R, S, T, V, W, X, Z ; 18 consonnes phonétiques, ou contoïdes : b, d, g, v, z, ʒ, p, t, k, f, s, ʃ, m, n, ɲ, ŋ, ʁ, l ; 3 semi-consonnes phonétiques : j, ɥ, w.
On emploie il y a lorsqu'on parle d'un événement qui a eu lieu dans le passé. Cet événement est terminé au moment où l'on parle. Il y a est souvent employé avec un verbe au passé composé.
Les phrases non verbales constituées principalement d'un groupe nominal sont aussi appelées phrases nominales.
L'adverbe « y», qui veut dire « là » (à cet endroit-là, celui dont il est question), utilisé comme pronom, remplace « à lui », « à elle(s) », « à eux », « à cela ».
Le pronom personnel « y » remplace les compléments de lieu. Exemple : Patrick va à Beyrouth. ► Il y va. « Y » remplace les noms des choses précédés de à.