Les scientifiques l'appellent la parole intérieure ou encore la parole silencieuse et imagée. Mais d'où vient-elle ? Quelle forme a-t-elle ?
Ce sont des pensées qu'on appelle ego-dystoniques, elles nous dérangent par rapport à notre ressenti. Ce sont des sortes de voix intérieures, mais à la fois, on y adhère parce qu'elles concernent des préoccupations qu'on a véritablement, mais elles nous dérangent parce qu'on voudrait les interrompre.
Vous lisez ce texte et il est plus que probable que vous vous entendiez le lire dans votre tête. Ce phénomène porte un nom: inner speech, traduit en français par parole intérieure.
Une hallucination : qu'est-ce que c'est ? Lorsqu'on entend des voix, il s'agit d'hallucinations verbales. Elles font partie de la famille des hallucinations auditives (son, bruit). Mais il existe aussi des hallucinations visuelles, olfactives, cénesthésiques (impression qu'on vous touche), gustatives et auditives.
Pour ce qui est de la voix du monologue intérieur, celle qui se déclenche par exemple pour vous dire "Dépêche-toi, tu vas être en retard !", elle serait fréquente chez 30 % à 50 % des gens, selon Russell Hurlburt, professeur de psychologie à l'université du Nevada.
Entendre des sons ou des voix peut également être lié à une maladie neurologique ou encore à une trop forte consommation d'alcool, de substances toxiques ou de médicaments. Les troubles de l'audition peuvent aussi être un point de départ aux hallucinations.
Se parler à soi-même améliore la capacité à contrôler son esprit et à se concentrer sur quelque chose d'important, qu'il s'agisse de se préparer à avoir une conversation difficile, de trouver ses clés ou de s'améliorer au tennis. S'y faire prendre est embarrassant, mais il n'y a absolument rien de mal à cela.
Une personne typique est capable, si on lui demande de s'en souvenir, de se figurer un son, une image, une odeur, un goût ou une sensation de toucher. Ce n'est pas le cas de tout le monde.
Érès): "En psychiatrie, le soliloque, c'est-à-dire le discours qu'une personne seule se tient à elle-même, est l'un des premiers signes diagnostiques isolés de la schizophrénie ou de certaines formes de psychose.
Pour plus de subtilité, on peut dire que la voix intérieure perçoit les intuitions, les tries, et les communique lorsqu'on a besoin d'être orienté. Écouter sa voix intérieure, et l'autoriser à nous guider, aide à devenir la meilleure version de nous-même.
Dans le chant classique, les typologies vocales peuvent être différenciées en basse, baryton, ténor et contreténor pour les hommes, contralto ou alto, mezzo-soprano et soprano pour les femmes. Il existe aussi des subdivisions dans chaque registre.
Soprano est la voix la plus aigüe de femme, mezzo-soprano est la voix médium et contralto (ou alto) est la voix de femme la plus grave et est très rare. Pour les hommes : La voix la plus aigüe est Ténor, baryton est la voix médium et basse est la voix la plus grave.
Les personnes schizophrènes entendent des voix qui leur donnent des ordres, les critquent ou les insultent. Ces voix intérieures sont souvent mal supportées par les personnes qui en sont victimes. Entendre parler alors que personne ne s'exprime autour de soi est une expérience extrêmement dérangeante.
Arrêter de vous juger trop durement
Le manque de confiance en soi vient souvent d'un jugement personnel dur et sans pitié. Si vous tendez à vous juger trop durement, le moyen le plus simple de faire taire votre voix intérieure négative est de demander aux autres ce qu'ils pensent de vous. Vous pourriez être surpris !
Pour tester votre voix centrée, posez une main à plat sur le plexus comme dans la vidéo et faites un bourdon ; un «Mmmmmm». En faisant ce bourdon sur une respiration tranquille, vous devriez être en mesure de sentir que cela vibre sous votre main.
Ces personnes qui n'entendent pas leurs pensées. Un sujet anime Twitter depuis quelques jours : des personnes qui pensent sans entendre de voix dans leur tête s'aperçoivent que ce n'est pas le cas de tout le monde, et vice versa. C'est ce qu'on appelle l'aphantasie, et ça ne concerne pas que la voix.
Une logorrhée verbale est un terme de psychologie qui désigne un flot de parole incessant. C'est un symptôme fréquemment rencontré en psychiatrie et en neurologie car il est présent dans différentes maladies comme le trouble bipolaire ou l'aphasie de Wernicke.
Éloquent, volubile, taciturne : quel "parleur" êtes-vous ? - L'Etudiant.
Parler tout seul est un bon signe!
En effet, des scientifiques de l'Université de Bangor au Royaume-Uni ont mené une étude qui le confirme. Parler à voix haute développe des bienfaits cognitifs ! Les personnes qui utilisent cette pratique, supposée être un réflexe, peuvent être très intelligents.
Les symptômes les plus fréquents sont : Modifications dans les perceptions : hallucinations auditives et visuelles ; Modifications dans la pensée et les croyances : délire, propos incohérents ; Modifications du comportement : désorganisation, bizarrerie.
Il n'existe (hélas) aucun examen paraclinique capable de valider ou d'invalider le diagnostic de trouble schizophrénique. Cependant, certaines anomalies peuvent soit aider au diagnostic, soit participer à l'évaluation pronostique. Certains de ces examens restent aujourd'hui du domaine de la recherche.
Contrairement aux idées reçues largement répandues, parler tout seul n'a rien d'anormal. Cette habitude peut certes paraître étrange vue de l'extérieur, mais elle est bien loin de cacher un quelconque trouble psychologique.
Autre point, le « parler tout seul » peut faire surface en cas de stress accru, de doute ou de fragilité. Le monologue intervient alors comme un moyen de sortir de soi des paroles et appréhensions qui tournent en boucle. Ainsi, le manque de confiance se traduit chez certains par ces discussions avec soi-même.
Une personne peut perdre le contact avec la réalité et avoir des symptômes associés aux troubles psychotiques pendant un épisode de dépression ou, plus fréquemment, en période de manie. Elle peut par exemple entendre des voix ou avoir des idées délirantes.