Annexion de la Lorraine (1552-1766)
Les Nazis veulent regrouper les territoires de langue allemande ou considérés comme tels, donc les Sudètes, l'Autriche, le Luxembourg, la Prusse-Occidentale et bien sûr l'Alsace-Moselle. L'annexion se fait de facto et non de jure, donc au mépris du droit international.
L'Alsace devient française
1648 : Traités de Wetphalie. La France obtient le Landgraviat de Haute-Alsace et le Grand bailliage de Haguenau. Les autres territoires et les villes gardent leur "immédiateté" d' Empire. 1673-1681 : Louis XIV soumet toute l'Alsace sauf Mulhouse qui devient française en 1798.
À partir de l'été 1940, une politique de germanisation et de nazification débute sous la responsabilité du Gauleiter Josef Brückel. Comme l'Alsace, la Moselle est germanisée, ainsi la langue française et le béret « français » sont interdits, les symboles français comme les monuments aux morts sont détruits ou modifiés.
Elle commence par la mise en place d'une administration régulière, qui va faire de l'Alsace-Lorraine le Reichsland Elsass Lothringen, partie prenante du nouvel Empire allemand, sans pour autant que la région soit élevée au rang d'État Confédéré, ce qui lui aurait donné trop d'autonomie.
Le Reichsland Elsaß-Lothringen (territoire d'empire d'Alsace-Lorraine) est devenu partie intégrante de l'Empire allemand de 1871 à 1918, par la cession par la France au traité de Francfort du 10 mai 1871 des territoires français correspondant aujourd'hui à la Moselle, au Bas-Rhin et au Haut-Rhin.
Le 10 mai 1871 est signé à Francfort le traité qui rattache l'Alsace et la Lorraine à l'Empire allemand, et qui oblige la France à verser une très lourde indemnité de guerre. Cet événement, contemporain de la Commune, a marqué profondément et durablement la mémoire de la nation française.
En 1871, le traité de Francfort entérine la perte par la France de l'Alsace et de la Moselle au profit du nouvel Empire allemand, proclamé quelques mois auparavant, dans la galerie des Glaces du château de Versailles. L'alsace et la Moselle resteront annexées jusqu'à la fin de la Grande Guerre.
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Mais la victoire conjointe de la 1re armée française et de la VIIe armée US efface la défaite de 1940. Le 23 novembre 1944, Strasbourg est libérée, Colmar le 2 février 1945. La France peut s'asseoir à la table des vainqueurs.
Née de l'opposition entre les Habsbourg et la France, accentuée par la famine et les épidémies, cette guerre a laissé l'Alsace exsangue, comme presque morte, à l'exception notable des villes de Strasbourg et Mulhouse. Par ces traités, la France acquiert les possessions alsaciennes des Habsbourg.
Il se peut que l'Alsace soit allemande par la race et par le langage ; mais par la nationalité et le sentiment de la patrie elle est française.
L'alsacien a donc la même origine que l'allemand, et fait partie des dialectes germaniques. En effet l'alsacien appartient à la famille linguistique de L'allemand supérieur qui est un ensemble de dialectes germaniques qui sont parlés principalement dans le Sud de l'Allemagne, en Autriche, en Suisse.
Cette identité puise ses racines dans une histoire très particulière : germanique du Moyen Âge au XVIIe siècle, l'Alsace fut ensuite française jusqu'en 1870, puis allemande jusqu'en 1918, et française depuis, à l'exception d'une parenthèse des quatre années d'annexion de fait au IIIe Reich.
Annexion par l'Allemagne de l'Alsace-Moselle (1871-1919) Articles détaillés : Alsace-Lorraine et Alsace-Moselle. Le territoire cédé à l'Allemagne en 1871 et ses anciennes entités administratives d'avant 1790.
Le terme employé couramment en France dès 1871, pour garder en mémoire ces « territoires perdus », était « Alsace-Lorraine », correspondant à l'appellation allemande « Elsaß-Lothringen » désignant le Reichsland Elsaß-Lothringen.
Le Régime Local d'Assurance Maladie d'Alsace-Moselle est issu de l'histoire des départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle. Pendant le rattachement de ces territoires à l'Empire Allemand, de 1871 à 1918, la population a bénéficié du système d'assurance maladie des lois de Bismarck.
En effet, pour bénéficier du régime local Alsace-Moselle, vous devez envoyer ou déposer la copie de votre premier bulletin de salaire sur lequel apparaît le prélèvement de la cotisation régime local Alsace-Moselle.
Le Régime Local assure un complément à la prise en charge par le régime général des frais de santé (soins de ville, hospitalisation, médicaments), dans la limite des tarifs de la sécurité sociale.
Les Alamans et les Francs, tous les deux sont des peuples germaniques, commencent à occuper l'Alsace à partir du IIIe siècle. Quant à l'Empire romain, il s'est divisé en deux, celui d'Occident et d'Orient. L'Alsace appartient à l'Empire romain d'Occident, mais celui-ci disparaît en 476.
Et donc la Lorraine est devenue française…
A compter de 1766, l'histoire de la Lorraine se confond donc avec celle de la France. Sauf de 1871 à 1919, où une partie de son territoire a été annexé par l'Allemagne.
Le 19 juillet 1870, Napoléon III déclare la guerre à la Prusse. Très vite, les armées françaises sont défaites : en Alsace, à Wissembourg et Frœschwiller, et plus tard à Strasbourg, et en Moselle à Gravelotte, Mars la Tour, Saint-Privat….
Divergences religieuses, révoltes et rivalités
Après cet épisode, le Lorrain est perçu en Alsace comme celui à qui il ne faut pas faire confiance ». Les Lorrains, perçus comme des traîtres au XVIe par les Alsaciens, en ont autant pour leurs voisins, des étrangers qui les gouvernent au XIXe siècle.
Hormis Landau in der Pfalz, non restituée en 1815, toute l'Alsace est aujourd'hui intégrée à la République française au sein des trois départements suivants : le Haut-Rhin, Bas-Rhin, territoire de Belfort et d'une petite partie Est des Vosges.
Faiblesses françaises
La faiblesse majeure de l'armée de Napoléon III était son impréparation à faire la guerre : le système de recrutement était déficient et les difficultés logistiques liées à la mobilisation ne permirent d'aligner que 300 000 soldats de métier au début du conflit.