La tenure fut, du haut Moyen Age au XVIIIe s., une institution juridique très importante sur le plan économique et social. Le terme désigne soit une terre concédée par un seigneur à un tenancier, pour une durée déterminée, en échange d'un cens, soit ce mode de concession lui-même.
Une seigneurie est d'abord un ensemble de terres comprenant des champs, des prés, des vignes, des bois et des landes, exploité sous la direction et dans l'intérêt d'un seigneur. Le sol de la seigneurie se divise en deux parties : la réserve et les tenures. La réserve constitue le domaine propre du maître.
Tenures : terres que le seigneur loue aux paysans en échanges de redevances et de corvées. Adoubement : cérémonie au cours de laquelle un jeune homme devient chevalier.
Le régime seigneurial est souvent présenté comme un simple mode de distribution et d'occupation des terres.
Le territoire d'une seigneurie se divisait donc en deux parties : le domaine (dont le seigneur avait la totale propriété) et le fief, ou mouvance (dont le seigneur avait seulement la propriété éminente, y disposant notamment du droit de juridiction, mais dont les vassaux avaient la propriété utile.
En plus d'être importante pour la religion, l'église est un bâtiment important. On construit l'église sur un terrain plus élevé, près d'une croisée de chemins, sur le domaine du seigneur. L'église domine le paysage et c'est le plus grand bâtiment de la seigneurie. Le premier banc de l'église est réservé au seigneur.
Jusqu'au XIIIe siècle, bonjour s'écrivait en deux mots, bon jour, et signifiait « jour favorable, temps heureux ». Par la suite, « bon » et « jour » se sont soudés en une formule de salutation. Pensez-y la prochaine fois que vous le lancerez à quelqu'un.
En retour, le vassal jure fidélité à son seigneur. Il a également des devoirs envers lui: il lui doit l'ost, le conseil pour rendre la justice et l'ai- de financière lorsque le seigneur marie sa fille, quand il arme son fils chevalier, quand il part à la croisade et quand, prisonnier, il doit payer une rançon (doc. 4).
Un homme devient vassal d'un autre par la cérémonie de l'hommage. Lors de cette cérémonie, qui a lieu le plus souvent dans le château du seigneur, le vassal reçoit un fief, c'est-à-dire une terre, une fonction ou des revenus.
Le roi y détient le bannum (« ban » - un mot issu du francique qui dérive de l'indo-européen bha, « parler »), à savoir le pouvoir de commander, interdire, contraindre dans les domaines civil et militaire.
Les seigneuries ou Etats ecclésiastiques sont des seigneuries territoriales placées sous la souveraineté temporelle de dignitaires de l'Eglise, généralement des évêques (principautés épiscopales ou évêchés) ou des abbés ou abbesses (principautés abbatiales).
La seigneurie est composée du château, du village, des bois et des terres agricoles. Ces terres sont divisées en deux parties : la réserve (exploitée grâce aux corvées, et par les serfs, pour l'usage du seigneur) et les tenures (en location aux paysans de la seigneurie).
Personne attachée à une terre, dont les biens et le travail appartiennent au propriétaire de cette terre (seigneur, roi, communauté religieuse) envers qui elle a des obligations.
Le terme de réserve seigneuriale désigne, dans une seigneurie foncière médiévale, le domaine agricole exploité en propre par le seigneur laïque ou ecclésiastique, par opposition aux manses, petites tenures confiées à des paysans dépendants.
Le suzerain devait protection et justice à ses vassaux. adjectif Dame suzeraine. déf.
Dans le principe, de vassal en suzerain, si l'on remonte la pyramide, le roi est au sommet, suzerain des suzerains, il est le « seigneur suprême ».
Feudataire : Personne qui possède un fief et doit foi et hommage au seigneur qui le lui a concédé. Fief : chose tenue (bien, droit ou revenu, le plus souvent une terre) concédée par un seigneur à son vassal à la suite de l'hommage de celui-ci, et en échange de services (le plus souvent militaires).
Pour un vassal, le seigneur est un protecteur tandis que, pour un seigneur, un vassal de plus est un ennemi de moins. Les devoirs du vassal sont l'aide et le conseil. L'aide militaire (que l'on appelle service d'ost) consiste à participer à la défense de la seigneurie ou du royaume.
( X e siècle) de l'ancien français mercit (881), issu du latin mercēdem , accusatif de merces « salaire, prix, récompense », tardivement « faveur, grâce ». (Vers 980) merci (Vie de Saint Léger).
« Pucelle » est issu de « pulicellam », un dérivé de « puella » qui désignait la jeune fille. « Pucelle » désigne d'abord une jeune fille non mariée sans référence à un statut social particulier.
Merci Au Moyen Âge, merci signifiait “grâce, pitié” de là les expressions : Crier, demander merci – le chevalier vaincu reconnaissait sa défaite et implorait la pitié du vainqueur.
Chaque seigneur dirige une seigneurie. Il tire ses revenus des produits cultivés sur son sol par les paysans. Elle comprend deux parties : la réserve (c'est son domaine) que le seigneur garde pour lui et les tenures, les terres qu'il loue aux paysans en échange de corvées, et de redevances (d'impôts).
Les seigneurs au moyen âge sont des personnes qui selon leur puissance ont de nombreux vassaux mais sont eux- même le vassal de quelqu'un. Le seul seigneur qui soit le vassal de personne est le roi, d'où l'expression :le roi est le suzerain de tous les suzerains.
Ce système s'appelle la féodalité et se concentre autour de deux éléments: Le château fort. La seigneurie, le seigneur et les paysans.