En U.R.S.S. , exploitation agricole fondée sur la propriété collective des moyens de production, développée surtout à partir de 1930.
Dans l'agriculture, la collectivisation des terres s'intensifie considérablement avec la généralisation du système des Kolkhozes (grandes exploitations collectives cultivant en commun les terres d'un ou plusieurs villages et reversant une partie de la production à l'Etat).
Alors que les kolkhozes furent généralement créés en combinant plusieurs petites exploitations individuelles dans une structure coopérative, les sovkhozes furent organisés par l'État sur des terres confisquées qui furent réunies dans des grandes propriétés.
Fonctionnement du kolkhoze
Les familles paysannes sont regroupées en brigades de travail. Le kolkhoze est dirigé par une équipe d'élus (le plus souvent des membres du parti communiste) qui fixent à chaque brigade le travail à faire. La production agricole est en partie, prélevée par l'État sous forme d'impôt.
Après la suppression des immenses domaines en 1922, l'agriculture soviétique est représentée par trois types de producteurs : les paysans pauvres, les paysans « moyens » et les riches propriétaires, appelés koulaks.
La collectivisation est une politique agricole menée par le gouvernement de Joseph Staline en Union soviétique entre 1929 et 1939. L'objectif de cette politique était de consolider la structure agraire dans des fermes collectives : les kolkhozes et les sovkhozes.
La gestion de la plus grande partie des terres confisquées a été confiée aux soviets locaux de paysans (généralement les pauvres). Les communistes encouragent les paysans à se regrouper en coopératives : les Kolkhozes. Mais les paysans préférèrent se partager les terres et en faire des exploitations familiales privées.
Paysan enrichi de la Russie de la fin du xixe s. et du début du xxe s. Au lendemain de la réforme de 1861, une minorité de paysans rachète la terre des nobles ou des paysans ruinés et, se lançant dans la production commerciale, s'enrichit.
Koulak (en russe : кулак, « poing », c'est-à-dire « tenu fermement dans la main ») désignait, de façon péjorative, dans l'Empire russe, un fermier possédant de la terre, du bétail, des outils et faisant travailler des ouvriers agricoles salariés.
Le stakhanovisme est une campagne de propagande soviétique en URSS faisant l'apologie d'un travailleur très productif et dévoué à son travail.
Définition de koulak nom masculin
Histoire Riche paysan propriétaire, dans la Russie tsariste et jusqu'en 1930.
Les kolkhozes furent en effet massivement mis en place par Joseph Staline dans le cadre de la politique de collectivisation avec la suppression des exploitations agricoles privées. À partir de 1929, la participation à un kolkhoze ou à un sovkhoze fut rendue obligatoire par les autorités soviétiques.
Au total, 1 244 000 personnes (265 000 familles) sont déportées au cours de cette « troisième vague » de « dékoulakisation », principalement vers l'Oural, la Sibérie occidentale, la Région Nord et le Kazakhstan.
Les recherches ont montré que la dékoulakisation a été un moyen important d'action pour la collectivisation : elle fonctionnait comme une menace réelle pour le village, pour forcer la majorité des paysans vers les kolkhozes.
«Effrayant mais nécessaire»: en 1932, Staline offre à l'Ukraine son premier génocide. Sous prétexte de financer l'industrialisation de l'URSS, Staline impose la collectivisation des terres et le contrôle de la production agricole en Ukraine.
kolkhoze
, exploitation agricole fondée sur la propriété collective des moyens de production, développée surtout à partir de 1930.
Ne se satisfaisant plus d'emprisonner ses "ennemis politiques" réels ou imaginaires, Staline ordonne à la police de faire sortir des hommes des prisons ou des camps de travail pour les exécuter.
Baptisée Holodomor (« extermination par la faim » en ukrainien), cette « Grande famine » provoquée par la politique brutale de Staline, maître tout-puissant de l'Union Soviétique, a été assimilée à un génocide par le gouvernement ukrainien en 2006.
La terrible famine de 1932-1933, qui tua de 4 à 6 millions d'Ukrainiens, ne doit rien au hasard : elle fut le résultat d'une décision de Staline.
Le Goulag désigne l'organisme qui s'occupe de l'ensemble des camps de travail forcé en Russie puis en URSS. Une grande partie de ces camps se situaient dans des zones reculées (Sibérie Orientale, Oural). On y envoyait principalement les opposants politiques ou les personnes condamnées au travail forcé.
Il est surtout connu pour la gestion des activités de transport des prisonniers, gardiens de prisons et des camps ou Goulag (créé officiellement en 1930 en tant que "direction générale des camps") et de direction principale de la Sécurité d'État, en tant qu'ancêtre du KGB.
En mars 1918, le Parti bolchevique est renommé « Parti communiste ». Après la mise en place de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) en 1922, il devient le Parti communiste de l'Union soviétique (PCUS), ajoutant jusqu'en 1952 à ce nom l'adjectif « bolchevik » (placé entre parenthèses).
L'URSS était constituée, après la Seconde Guerre mondiale, de quinze républiques : Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Estonie, Géorgie, Kazakhstan, Kirghizistan, Lituanie, Lettonie, Moldavie, Ouzbékistan, Russie, Tadjikistan, Turkménistan, Ukraine.
Pour réduire le retard de l'URSS sur les autres grandes puissances, Staline lance un plan quinquennal qui vise à collectiviser les terres agricoles, regroupées en kolkhozes. Un projet qui se heurte à l'opposition de nombreux paysans, qui deviendront les ennemis de l'Etat.
Dans l'immédiat, le but de Staline n'est pas de construire une société sans classes (objectif officiel du communisme) mais d'assurer la « construction du socialisme dans un seul pays ».