Si vous vous retrouvez dans les 10 points énoncés dans cet article, c'est clair, vous êtes un véritable coffee-addict !
Tout le monde les connaît, les aime et les redoute : les personnes difficilement supportables tant qu'elles n'ont pas bu leur café. Pour ces coffee-junkies, un seul mot d'ordre : coffee first.
La caféine
Après son ingestion, ce stimulant agit directement sur notre cerveau en seulement une quinzaine de minutes. Plus précisément, la caféine stimule le système nerveux central, ce qui agit comme un psychostimulant. Dès lors, on ressent un regain d'énergie notable ce qui nous aide dans nos actions du quotidien.
La caféine est un stimulant qui accélère le fonctionnement du système nerveux. Elle est consommée plus que toute autre drogue dans le monde entier. On trouve de la caféine sous sa forme naturelle dans le café, le thé, le chocolat et les boissons gazeuses à base de cola.
Une augmentation de la pression artérielle
D'ailleurs, d'une manière générale, boire plus de quatre tasses de café par jour peut provoquer une augmentation de la tension artérielle. "Cela peut augmenter la tension artérielle, le stress et cela perturbe le sommeil aussi.
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Si vous avez une forte addiction au café et buvez de nombreuses tasses par jour en plus d'autres boissons contenant de la caféine, il vaut mieux stopper graduellement. Ainsi, commencez par arrêter les dernières tasses de la journée, celles d'après 15 h, qui peuvent être responsables d'insomnies.
Besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance ou de jouer (craving) Perte de contrôle sur la quantité et le temps dédié à la prise de substance ou au jeu. Beaucoup de temps consacré à la recherche de substances ou au jeu. Augmentation de la tolérance au produit addictif.
L'oniomanie désigne l'addiction comportementale aux achats compulsifs et répétés. On vous explique ce qu'est cette pathologie, ce qui la caractérise et comment elle peut être prise en charge.
Il existe deux types d'addictions :
Des addictions liées à des produits : tabac, alcool, médicaments ou drogues. Des dépendances non liées à des produits : dépendance au travail , aux jeux, à Internet, au téléphone, au sport…
L'héroïne est la drogue la plus addictive, selon l'étude de David Nutt. Elle augmente le taux de dopamine (système de récompense du cerveau) de 200 %, ce qui la rend hautement addictive.
quels bienfaits ? En lui apportant moins de caféine, l'organisme devrait ressentir quelques améliorations. On peut s'attendre à une baisse de la tension artérielle chez les personnes sujettes à l'hypertension. Moins de stress chez les gros consommateurs de café et un meilleur sommeil.
La psycho-dépendance à la caféine
C'est plus qu'une habitude, c'est un habitus. » Dans une tasse de café d'environ 200 mL, avec ou sans crème, il y a 90 à 100mg de caféine. Cette dernière « a des effets réels sur la psychologie, elle induit une psycho-dépendance », poursuit la psychiatre addictologue.
Un arrêt vers 16 heures
Compte tenu de ces éléments, il est tout de même possible d'établir une heure d'arrêt moyenne, selon Astrid Nehlig. «Pour réussir à s'endormir le soir si on a l'habitude de se coucher vers 22 ou 23 heures, nous ne devrions généralement plus boire de café après 16 heures», informe la spécialiste.
L'addiction est une maladie multifactorielle qui associe troubles biologiques et psychiques entrainant des problèmes sociaux. Sa prise en charge doit donc prendre en compte toutes ces composantes. Ainsi, la thérapie vise à l'abstinence et passe par un accompagnement psychologique.
L'addiction résulte de l'interaction de facteurs personnels et environnementaux. Elle peut aussi être favorisée par la consommation de certaines substances ou la présence de troubles psychologiques.
Système nerveux, insomnie et état d'irritabilité
Une prise excessive stimule l'activité cérébrale, la vigilance et la concentration entraînant un état d'agitation. C'est pourquoi, la consommation régulière de caféine peut causer des sensations de palpitations, des étourdissements, de l'anxiété et des maux de tête.
La consommation régulière de caféine modifie durablement le fonctionnement moléculaire des cellules de l'hippocampe, siège de la mémoire dans le cerveau. Cela se traduit par une plus grande plasticité neuronale, susceptible de faciliter les apprentissages et d'améliorer la mémoire.
Le café est connu pour son effet stimulant grâce à la caféine. Après un café, notre attention, notre vigilance et notre concentration augmentent. Il est possible d'en boire une tasse pour lutter contre la fatigue, somnolence et l'endormissement.
Simplement parce qu'au réveil, notre corps sécrète naturellement du cortisol, l'hormone qui a pour but de stimuler nos sens et notre organisme. Le problème, c'est que la caféine réduit cette hormone du matin et risque de vous fatiguer davantage !
Une consommation régulière de café peut à long terme perturber ces glandes, qui n'adaptent plus leur production de cortisol à une situation de danger réel, provoquant irritabilité, insomnie, tensions et donc… fatigue.
Autre boisson alternative souvent consommée durant l'enfance, la chicorée ne contient pas de caféine. La poudre de chicorée est obtenue à partir de racines torréfiées et moulues qui offre un profil aromatique proche de celui du café. C'est pourquoi elle est souvent plébiscitée pour remplacer le café.
Présentation. Le tabac et l'alcool sont les substances psychoactives les plus consommées en France. L'alcool est consommé, au moins occasionnellement, par une très large majorité de Français, et plus régulièrement par plus du quart de la population. Le tabac est lui aussi largement expérimenté.
Ce qu'il faut retenir. ➣ L'addiction est une incapacité à contrôler sa consommation en ayant conscience des effets néfastes (trouble du comportement). ➣ La dépendance est un phénomène physiologique qui conduit à consommer à nouveau pour ne pas subir les effets désagréables du manque (trouble physiologique).