Gravure de Gustave Doré. Le syndrome de Münchhausen, également appelé «
Aujourd'hui, les psychiatres utilisent plutôt le terme de «trouble factice» pour désigner le fait que des patients s'inventent des maladies (soit en les simulant soit en se rendant malades) ou les provoquent volontairement chez des proches. On parle alors de syndrome de Münchhausen par procuration (SMPP).
L'hypocondrie ou la crainte excessive d'avoir une maladie, est définie comme une préoccupation centrée sur la peur ou l'idée d'être atteint d'une maladie grave.
Le syndrome de Münchhausen, aussi appelé trouble factice, est une pathologie mentale. Elle se traduit par un besoin de simuler une maladie ou un traumatisme. L'objectif est d'attirer la compassion. La mise en place du traitement de ce syndrome est complexe, tout comme son diagnostic.
Le syndrome de Münchhausen constitue un trouble psychologique où les sujets simulent ou provoquent volontairement des symptômes physiques ou psychiques sur sur eux-mêmes. Leur objectif est généralement d'attirer l'attention des médecins et souvent de subir une opération inutilement.
Dans la définition princeps établie par Jules Cotard en 1880, le syndrome de Cotard correspondait à une forme de dépression caractérisée par une mélancolie anxieuse, des idées de damnation ou de rejet, une insensibilité à la douleur, un délire de négation du corps et/ou de sa propre existence, ainsi qu'un délire d' ...
Le syndrome de Diogène est une affection caractérisée par: tendance à l'accumulation d'objets (syllogomanie). Ces objets sont accumulés au domicile du patient à un point tel qu'ils peuvent encombrer l'ensemble du domicile, ne laissant qu'un espace extrêmement faible pour la vie quotidienne.
Les personnes atteintes du trouble de la personnalité histrionique exigent d'être en permanence au centre de l'attention et cherchent souvent à le faire en s'habillant et en adoptant des comportements de séduction et de provocation inappropriés, et en s'exprimant de façon très théâtrale.
L'hypocondrie se manifeste sous forme de "crises" ou de façon constante. Douleurs, palpitations, crampes, fourmillements, boutons suspects, retards de règles... Les moindres signes physiques sont interprétés par l'hypocondriaque comme les symptômes d'une maladie grave, potentiellement mortelle.
Le syndrome de la personne raide (SPR) est une maladie rare affectant le système nerveux central et qui peut être d´origine auto-immune, paranéoplasique ou idiopathique. Sa présentation classique typique est caractérisée par une rigidité progressive du tronc et des membres, associée à des spasmes.
en France, dans les enquêtes d'opinion, la schizophrénie est associée au danger et au passage à l'acte, comme dans l'enquête Ipsos 2002 sur l'image de la schizophrénie auprès du grand public où la maladie est assimilée, pour 69 % des Français, à « folie, démence, cinglé, barjot » ; pour 16 %à : « violence, peur, danger ...
Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges. Elle se convainc de la réalité qu'elle se crée, car autrement son monde s'effondre.
Dans le langage scientifique, la personne qui a peur de la mort est une personne thanatophobe. C'est un terme qui vient du mot grec « thanatos » qui signifie « mort ».
Les symptômes neurologiques (symptômes provoqués par une affection qui touche tout ou partie du système nerveux) peuvent fortement varier, car le système nerveux contrôle toutes les fonctions de l'organisme.
Les hypocondriaques sont des personnes angoissées par leur santé. Douleur musculaire, migraine et coupure les inquiètent, ils doutent des diagnostics des médecins et la proximité avec une personne malade leur est souvent insoutenable.
Comment traiter une peur des maladies ou hypocondrie ? Le traitement de l'hypocondrie repose essentiellement sur un abord psychothérapique. Les psychothérapies cognitives et comportementales sont particulièrement recommandées, mais d'autres abords peuvent aussi avoir leur place comme l'EMDR ou un abord systémique.
On définit souvent l'hypocondrie comme étant la peur d'être malade. Ce n'est pas tout à fait faux, mais l'hypocondrie, c'est un peu plus que ça. En fait, c'est la crainte excessive d'être atteint d'une maladie grave. Bien souvent, la personne hypocondriaque interprète mal certains symptômes.
Le National Health Service, le système de santé publique britannique, a listé les pathologies les plus douloureuses pour le corps humain. La migraine, la sciatique, l'appendicite, la fracture osseuse ou encore l'attaque cardiaque: autant de pathologique provoquant des douleurs insupportables.
Les personnes hypocondriaques sont très souvent préoccupées par des symptômes somatiques chroniques. En clair, à force de penser que vous êtes malade ou que vous allez tomber malade, votre cerveau envoie des mauvaises informations à votre corps qui, au final, va ressentir les symptômes d'une maladie fantôme.
(Psychiatrie) Trouble mental caractérisé par une perte de la volonté et une grande difficulté à se décider, à agir (perte de l'initiative).
Le trouble de la personnalité limite (borderline) se caractérise par une tendance constante à l'instabilité et l'hypersensibilité dans les relations interpersonnelles, l'instabilité au niveau de l'image de soi, des fluctuations d'humeur extrêmes, et l'impulsivité.
Santé Parler beaucoup, longtemps et sans transition : qu'est-ce que la logorrhée ? Parler beaucoup, avoir un débit verbal important, en changeant de sujet sans prévenir. Cela s'appelle la logorrhée. Lorsque ce symptôme est associé à d'autres, il peut être le signe d'un trouble psychotique.
Les personnes atteintes de syllogomanie (thésaurisation pathologique) ont toujours une telle difficulté à jeter ou à se séparer de leurs biens que les objets s'accumulent et encombrent les espaces de vie au point de les rendre invivables.
La syllogomanie organique due à des problèmes secondaires est plus fréquente chez les patients plus âgés, en raison de la probabilité plus grande de problèmes concomitants, comme la démence, particulièrement la dégénérescence du lobe frontotemporal (DLFT), un AVC, l'alcoolisme et la dépression sévère.