Près de 150 villes européennes ont produit avant 1501 des premiers livres imprimés que l'on appelle les incunables.
Ce que l'on appelle communément les « incunables » (mot forgé au XIXe siècle, du latin incunabula, « langes », « berceau ») désigne les premiers livres imprimés produits depuis la Bible de Gutenberg, vers 1455, jusqu'à la fin de l'année 1500, qu'il s'agisse d'éditions datables de cette période ou explicitement datées.
Trois mille vers courant sur 12 tablettes et retraçant les aventures d'un roi mésopotamien : l' Épopée de Gilgamesh est la première oeuvre littéraire jamais écrite. Elle est née, il y a 4 500 ans, à Sumer, au bord de l'Euphrate. C'est en Mésopotamie que l'écriture fut inventée, il y a 5 000 ans.
À l'origine, le codex — le pluriel latin est « codices » — était un assemblage de tablettes de bois destinées à l'écriture, ce qui lui a donné son nom. Au cours du II e siècle av. J.
Les livres du Moyen Age sont essentiellement l'oeuvre des moines copistes, qui ont pour misssion de transcrire les manuscrits. Le copiste prépare d'abord le parchemin en traçant des lignes. Il réserve des marges et des espaces pour les enluminures.
Le mot « incunable » provient du nom pluriel latin incunabula, qui signifie littéralement « les langes d'un nouveau-né », et par extension le berceau, l'enfance ou encore l'origine.
Le codex est l'ancêtre du livre : le texte est rédigé sur des feuillets reliés entre eux. On peut donc retrouver plus facilement un passage du texte : il suffit de tourner les pages, au lieu de dérouler des mètres de papier. Mais le parchemin est vraiment trop cher et trop long à fabriquer.
Étape 1 : rédaction du manuscrit. Étape 2 : relecture, correction et illustration. Étape 3 : impression du livre.
Vers 1450, un orfèvre germanique, Johannes Gensfleisch, dit Gutenberg, met au point des caractères mobiles sur lesquels figurent en relief tous les signes nécessaires à l'écriture d'un texte.
La vente Aristophil, assurée par la maison de ventes aux enchères Aguttes, a vu plusieurs incunables dépasser le prix de 100 000 euros. En 2018, un livre d'heures imprimé en 1495 à Tours a même été adjugé 4 290 000 € frais compris (Aguttes). L'estimation de la valeur d'un incunable dépend de plusieurs facteurs.
Par la suite, c'est l'orfèvre allemand Johannes Gutenberg qui perfectionne le système et l'importe en Europe. Le premier livre imprimé à l'aide de cette nouvelle machine est la “Bible de Gutenberg”, créée le 23 février 1455 à 180 exemplaires, et dont il n'en reste aujourd'hui plus qu'une vingtaine.
Besançon qui dispose d'une collection exceptionnelle d'incunables, possède le premier livre imprimé en France, en 1470, « Les Epistolae de Gasparine de Bergame. » Seuls douze exemplaires sont aujourd'hui répertoriés dans le monde.
En Occident, le parchemin, bien qu'onéreux, remplace progressivement le papyrus en raison de ses avantages : il est moins fragile, ses deux faces sont utilisables, les erreurs sont corrigibles en le grattant, et on peut le relier à plat au lieu de le rouler. Le papyrus disparaîtra d'Europe vers la fin du viiie siècle.
L'histoire de la lecture remonte à l'invention de l'écriture au cours du IVe millénaire avant notre ère. Bien que la lecture de textes imprimés soit aujourd'hui un moyen important d'accès à l'information pour la population en général, cela n'a pas toujours été le cas.
Dans la littérature occidentale, on considère généralement que le roman moderne naît avec Chrétien de Troyes (auteur des premiers romans arthuriens, env. 1170 - 1190 ), Joanot Martorell (Tirant le Blanc, 1490), Rabelais (les Cinq livres, 1532-1564) puis Cervantès (Don Quichotte, 1605-1615).
Le codex est un mot latin qui désigne le livre formé de feuilles pliées et assemblées en cahiers, et couvert d'une reliure tel que nous le connaissons. Il vient du mot caudex qui se réfère à la matière "bois" du tronc d'arbre ou de la souche.
Le codex. Le terme de codex désigne le livre tel que nous le connaissons actuellement. Précédé par de petits carnets en parchemin utilisés à Rome, le codex serait apparu dans cette cité vers 80-85 après J. -C.
La Préhistoire : c'est la plus longue et la plus ancienne période de l'histoire des hommes, avant l'invention de l'écriture, il y a 3 300 ans. Elle débute avec nos ancêtres, les premiers hominidés découverts en Afrique centrale (Toumaï) et de l'Est (Lucy).
Le premier écrivain du monde était en fait une écrivaine. La romancière et anthropologue Yara El-Ghadban nous parle d'une de ses inspirations : la prêtresse sumérienne Enheduanna, première personne de l'histoire de l'humanité à avoir signé son nom comme autrice.
Au début du Moyen-Age, l'imprimerie n'a pas encore été inventée mais les livres existent, ce sont des manuscrits. On utilisait du parchemin c'est à dire des peaux d'animaux traitées. Le texte était écrit à la main par un moine copiste à l'aide d'un outil :le calame.
1 - La Bible
Le livre le plus vendu de l'Histoire est un texte sacré, puisque c'est la Bible qui est en tête des meilleures ventes de livres ! La Bible a été diffusée à l'aide de plus de cinq milliards d'exemplaires.
Un livre d'heures est un livre liturgique destiné aux fidèles catholiques laïcs — à la différence du bréviaire, destiné aux clercs — et permettant de suivre la liturgie des Heures.
Pour tester sa presse à imprimer et ses caractères mobiles en alliage de métal, Gutenberg commença, aux alentours de 1450, par composer des textes qu'il reproduisait sur des feuilles de papier simple, puis il entreprit d'imprimer de petits livres, comme la grammaire latine de Donat.
L'avant Gutenberg
Les Assyriens écrivent sur des tablettes d'argile, les Égyptiens sur des rouleaux de papyrus et les Chinois sur des livres de bois et de soie. Les Romains adoptent le parchemin et emploient le livre non roulé reprenant la forme des tablettes. Plus facile d'emploi, cette forme reçoit le nom de codex.
Les manuscrits au Moyen Âge sont rédigés, recopiés la plupart du temps par des moines copistes. Romans, poèmes, ouvrages scientifiques, les œuvres sont écrites avec le plus grand soin. Les œuvres de fiction, tout comme les traités historiques, scientifiques ou administratifs sont recopiés par des moines copistes.