En Grèce antique, la polis (en grec ancien πόλις / pólis ; « cité » dans l'étymologie latine « civitas » ; au pluriel poleis) est une cité-État, c'est-à-dire une communauté de citoyens libres et autonomes, le corps social lui-même, l'expression de la conscience collective des Grecs.
Phigalie, en Grèce (Arcadie). Philadelphia, cité de la Décapole, aujourd'hui en Jordanie (Amman). Phlionte, dans le Péloponnèse, au sud de Sicyone et au sud-ouest de Corinthe, en Grèce (Corinthie). Phocée sur la côte de la mer Égée, dans le golfe de Smyrne, fondée entre le X e siècle av.
Une cité grecque, qui est donc un petit État, est composée : d'une ville où se trouvent l'agora (la place publique) et l'acropole (la partie haute dans la cité) ; de la campagne environnante ; et éventuellement d'un port.
L'agora était la principale place publique des villes grecques antiques, siège de l'assemblée du peuple, dotée souvent de portiques, de temples, de statues.
D'ailleurs, au VIᵉ siècle avant J. -C, plusieurs cités dominent le monde grec : Athènes, Sparte, Corinthe et Thèbes. Ces cités vont petit à petit contrôler les villes avoisinantes et devenir de grandes puissances marchandes et maritimes, surtout Athènes et Corinthe.
C'est ainsi que Sparte et Athènes, deux cités parmi les plus puissantes du monde grec au Ve siècle av. J.
Les cités-États grecques sont des États indépendants qui se composent d'une ville et de la campagne environnante. Ces cités possèdent souvent : Un port, qui leur permet de faire du commerce. Une agora, lieu central de la cité où l'on pratique le commerce et dans lequel s'exerce la vie politique.
Un vaste territoire : l'Attique
Le territoire de la cité d'Athènes, l'Attique, est l'un des plus vastes du monde grec antique. Il est composé de différents éléments : La ville d'Athènes regroupe environ 300 000 habitants au Ve siècle avant J. -C.
Des centaines de cités voient alors le jour dans toute la Grèce et dans les îles de la mer Égée. Les relations entre ces petits États indépendants sont marquées par des rivalités territoriales, politiques et économiques. Ainsi, même si elles ont beaucoup de points communs, les cités se font souvent la guerre.
Époque classique (480-323 av. J. -C.) : après avoir repoussé les assauts des Perses (lors des guerres médiques), Athènes et Sparte sont les deux plus puissantes cités grecques, se confrontant avec leurs alliés respectifs dans la guerre du Péloponnèse (431-404).
Athènes, berceau de la démocratie
Le terme « démocratie » vient d'ailleurs du grec ancien « dêmos », qui signifie « peuple », et « kratos », qui réfère au pouvoir : la démocratie est donc, littéralement, le « pouvoir du peuple ».
Milet ; Éphèse ; Phocée ; Athènes ; Corinthe ; Chalcis ; Érétrie ; Mégare… À partir du pourtour de la mer Égée, essaimage de cités sur ceux de la Méditerranée et de la mer Noire (Ligurie, Italie méridionale, Cyrénaïque, Chypre, littoral de l'Asie mineure et du Caucase, Thrace, Scythie mineure, Tauride, golfe Méotide).
Religion. Orthodoxe à 98%. L'orthodoxie est constitutive de l'hellénisme : un Grec est orthodoxe et parle grec.
La ligue de Délos est une alliance militaire entre les cités grecques dominées par Athènes créée à la fin des guerres médiques en 477 av. J. -C. pour faire face aux Perses, et dissoute en 404 av.
L'Empire perse est l'ennemi commun aux cités grecques.
Les guerres contre l'Empire perse sont l'occasion de s'unir, notamment lors des guerres médiques où les Perses tentent d'envahir la Grèce. En s'unissant, les cités grecques repoussent l'ennemi hors de leurs frontières.
Sparte était l'une des plus importantes cités-États de la Grèce antique et était célèbre pour ses prouesses militaires. Les hoplites professionnels spartiates, bien entraînés, avec leurs capes rouges et leurs longs cheveux caractéristiques, étaient probablement les meilleurs et les plus redoutés des combattants grecs.
On a le monde grec qui est composé de la Grèce continentale, sur laquelle on va trouver une multitude de cités : Athènes, la plus connue, Sparte, Delphes. Mais ce monde grec va bien au-delà de la Grèce continentale. Les cités grecques ont fondé des colonies, c'est-à-dire d'autres cités en dehors de la Grèce propre.
3) Les cités grecques se protègent grâce à : - leurs remparts - Les hommes font le service militaire (EPHEBIE) et prêtent serment de défendre leur cité jusqu'à la mort. L'Iliade et l'Odyssée sont 2 longs poèmes du VIII° siècle avant JC.
La mythologie comme ensemble de mythes. Tout comme la notion de mythe, le terme « mythologie » provient de la Grèce et a d'abord été utilisé dans le contexte de la culture grecque ancienne.
Dans la démocratie athénienne, le misthos est une compensation monétaire journalière donnée aux plus pauvres des citoyens pour leur participation à un conseil ou à une assemblée démocratique.
Une cité-grecque : Territoire composé d'une ville et de la campagne qui l'entoure, formant ainsi un petit État indépendant (pays).
L'isonomie politique est l'œuvre essentielle de Clisthène qui la met en place par les réformes en 508 et 507 av. J. -C.
Ses habitants manquaient de terres cultivables et décidèrent de partir fonder une colonie. Les Grecs manquaient en effet souvent de terres car leur territoire était souvent montagneux. D'après ce que l'on sait, ils fondèrent plusieurs colonies en Italie et en Espagne.
La formation des cités grecques entre le VIII e et le VI e siècle a longtemps été analysée comme la création d'institutions spécifiques en réponse à une profonde crise économique, sociale et politique.
La cité est aussi entourée de murailles pour se protéger des attaques extérieures et pour montrer la limite entre le monde des citoyens et le monde des « barbares ». Chaque cité se compose d'une ville et d'un territoire qui l'entoure.