Un dépensier (aussi appelé prodigue) est une personne qui dépense beaucoup d'argent de façon extravagante et le plus souvent en pure perte.
Définition "dépensière"
Qui dépense beaucoup d'argent. Qui fait des dépenses excessives et inconsidérées.
L'oniomanie est caractérisée par des préoccupations, des besoins et des comportements excessifs et non contrôlés vis-à-vis des achats et des dépenses.
Les personnes dépensières prouvent leur intense besoin d'être aimées et reconnues par les autres. Elles se disent qu'elles apparaîtront plus belles, plus fortes, plus puissantes grâce à leurs possessions. C'est une manière de réparer une profonde faille narcissique, un manque de confiance en soi."
De la sauvegarde de justice à la curatelle
La sauvegarde de justice peut également être une solution temporaire en attendant une mise sous curatelle ou sous tutelle. Une personne âgée qui a tendance à être de plus en plus dépensière peut par exemple susciter de l'inquiétude.
Pour la mise sous tutelle d'un proche qui ne sait pas dépenser son argent, vous aurez à constituer un dossier. Il s'agit en effet, du dossier par lequel vous soumettez votre demande au tribunal d'instance. Ce dernier contiendra plusieurs éléments concernant le proche que vous souhaitez mettre sous tutelle.
Tout d'abord, il faut lui faire comprendre que cette situation provoque des problèmes dans le couple, qui pourraient facilement être évités. Il faut savoir si elle est consciente du problème d'argent et lui expliquer qu'on l'apprécie non pas pour ses cadeaux mais pour sa personne.
Si elle veut être aidée il faut généralement faire appel à un coach financier. Ce coach va les aider à reprendre en main leur compte, leurs finances et à terme à leur faire faire des économies.
Une personne vénale est une personne qui aime l'argent et qui n'est intéressée que par le fait de gagner de l'argent. On peut également parler de personne intéressée pour parler de quelqu'un qui aime l'argent et qui fait quelque chose dans le but de gagner de l'argent.
En 1915, le psychiatre allemand Emil Kraepelin observe des troubles qu'il va nommer oniomanie : c'est une relation pathologique à l'argent et aux achats. Ce trouble touche environ 1,1 % de la population mondiale.
Dans l'oniomanie (du grec onios, «à vendre»), l'objet acheté n'a pas d'importance. Contrairement au collectionneur qui chérit son achat, l'oniomane ne chérit que la transaction, le moment d'excitation qui précède l'acquisition et le soulagement éprouvé par la suite.
En France, le trouble d'achats compulsifs peut être reconnu par les tribunaux. Par ailleurs, cette dépendance est souvent associée à d'autres troubles comme la dépression, les troubles alimentaires ou une autre addiction.
L'achat compulsif peut être lié à un trouble de l'humeur ou un trouble bipolaire. "Lors de la phase maniaque (phase d'excitation), la personne peut faire des achats pathologiques" explique le Dr Lucia Romo. "L'achat compulsif n'est alors pas diagnostiqué comme tel car il fait partie des troubles bipolaires.
Les facteurs qui jouent dans l'envie de dépense
Une attitude dépensière n'est pas toujours permanente, elle peut être conjoncturelle : fatigue, stress, dépression…
Dans nos sociétés de consommation, la "dépense plaisir" est donc "normale". Elle devient inquiétante, quand elle se répète à l'excès et met en péril l'équilibre – autant budgétaire que psychologique – de l'acheteur. On parle alors "d'achat compulsif", symptomatique d'une profonde détresse morale.
Quand on souffre d'achats compulsifs, l'important est d'en parler, à son entourage mais aussi à des professionnels, comme des psychologues. Il ne faut pas en avoir honte et se faire aider. »
L'imprévu est l'ennemi de l'épargne
Dans la grande majorité des cas, ce n'est pas le fait de dépenser en général qui vous empêche d'économiser : ce sont les dépenses non planifiées. Et il est souvent difficile de se rendre compte du réel impact de ces dépenses non prévues sur notre budget.
Dans ce cas, la personne âgée n'est plus autorisée à faire une quelconque opération sur ses comptes. Elle ne dispose que de petites sommes d'argent, l'ensemble de son bien étant géré par un tuteur désigné par le juge.
Ce proverbe signifie que les gens qui travaillent durent, ne sont pas ceux qui ont le plus d'argent.
- en tutelle, le demandeur doit adresser une requête au juge des tutelles. Celui-ci avisera du bien-fondé de la demande pour donner sa réponse (en référence à l'article 510 du Code Civil). Les demandeurs ne peuvent être que le conjoint, le partenaire de PACS, un parent, un allié ou un proche.
La tutelle est la mesure de protection juridique la plus forte. Elle concerne les personnes majeures qui ne peuvent plus veiller sur leurs intérêts du fait de l'altération de leurs facultés mentale...
La mise en place d'une tutelle ou d'une curatelle est gratuite. Toutefois, le certificat médical indispensable à l'ouverture de la procédure est à la charge de la personne protégée. Il en est de même si la mesure est assurée par un mandataire.