Les « Troubles Obsessionnels Compulsifs » sont aussi appelés « TOCs » et sont une forme de troubles anxieux. Les « obsessions » sont des pensées obsédantes et angoissantes qui parasitent l'esprit de la personne qui en souffre.
Maladie psychique chronique, les TOC (troubles anxieux graves) sont caractérisés par deux types de symptômes plus ou moins prononcés, les obsessions et les compulsions, qui peuvent apparaître isolément ou simultanément. Ces symptômes ont, dans tous les cas, un lourd retentissement sur le comportement au quotidien.
Le trouble obsessionnel-compulsif est une maladie qui se soigne. Il existe des traitements reconnus pour traiter ce trouble. Les traitements permettent aux personnes atteintes de reprendre le contrôle sur leur vie et leurs activités quotidiennes.
Parmi les obsessions agressives, on trouve aussi les obsessions sexuelles : la personne a des pensées perverses, pédophiles, incestueuses ou des pensées qu'elle juge immorales comme des pensées homosexuelles qui ne sont pas assumées.
Le TOC est causé par un ensemble de facteurs biologiques, génétiques et environnementaux. Des recherches ont montré que des changements dans le niveau et l'équilibre des substances chimiques du cerveau sont associés à l'anxiété et à d'autres troubles de même nature.
Le Trouble obsessionnel-compulsif (TOC) est probablement le trouble anxieux le plus grave et le plus perturbant pour la vie de la personne et de son entourage. La personne souffre d'obsessions récurrentes générant une très forte anxiété.
les TOC d'intensité faible à modérée sont généralement soignés par la thérapie comportementale et cognitive ; les TOC sévères sont traités dans un premier temps par des médicaments. Ces derniers agissent sur les symptômes, ce qui permet de débuter ensuite une thérapie cognitive et comportementale.
Les causes des troubles obsessionnels compulsifs
Les causes des dysfonctionnements cérébraux conduisant aux troubles obsessionnels compulsifs (TOC) sont encore inconnues. Il existe une prédisposition génétique, c'est à dire un risque augmenté de développer la maladie pour les apparenté au 1er degré d'un patient.
Antidépresseurs : clomipramine
La clomipramine a été le premier antidépresseur à montrer une efficacité dans le TOC. Certaines études suggèrent même une efficacité supérieure de la clomipramine sur les inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine (ISRS).
La logorrhée est un symptôme souvent présent dans les maladies psychiatriques et neurologiques chroniques. La personne ne se rend pas compte de son trouble, c'est pourquoi il est important de lui expliquer régulièrement ce qui lui arrive pour essayer de contenir son flux verbal.
Ce besoin impérieux de bouger peut être le symptôme de maladies psychiatriques sous-jacentes. Il peut être associé à de l'irritabilité, à de l'agressivité, voire à des tentatives de suicide donnant lieu à un traitement neuroleptique, majorant ainsi les symptômes de l'akathisie.
Dans les TOC d'intensité faible à modérée, la thérapie comportementale et cognitive (TCC) est le traitement recommandé. Mais seulement 10 % des psychiatres pratique cette thérapie. La situation est encore plus grave chez l'enfant : seuls 2 ou 3 établissements proposent ce genre de thérapie pour les plus petits.
Il faut consulter le médecin traitant qui adressera la personne à un psychiatre, qui, en tant que spécialiste de santé mentale, pourra faire le diagnostic de façon précise. Le suivi sera ensuite assuré conjointement.
Il est possible de combiner une thérapie efficace (TCC et/ou thérapie brève) avec un traitement médicamenteux. La psychothérapie permet une guérison plus stable sur le long terme et permets d'avoir moins d'effets secondaires. Le recours à un traitement est recommandé surtout si le TOC est sévère et invalidant.
Le yoga et la méditation peuvent aider à restaurer une certaine tranquillité également. Le L-Tryptophane, acide aminé naturel présent dans l'alimentation (riz, produits laitiers, etc), est le précurseur de la sérotonine, neuro transmetteur du calme.
La névrose obsessionnelle est marquée par des obsessions et des compulsions : Les obsessions constituent des pensées envahissantes et répétitives engendrant souvent de la peur et de l'angoisse. Pour y remédier, la victime éprouve le besoin de réaliser des gestes répétitifs ou des rituels : les compulsions.
Pour aider la personne à vivre avec ses TOCs, il faut en premier lieu garder toujours à l'esprit qu'elle ne contrôle pas ces pensées et ses rituels et que, au contraire, elle lutte en permanence contre eux. Pour cela, il lui faut agir progressivement, à son propre rythme, si elle ne veut pas se décourager.
Tic : différence avec le toc
Contrairement aux TOCs (Troubles obsessionnels compulsifs), les tics ne sont pas associés à une obsession, c'est-à-dire une idée obsédante, et des compulsions comme des rituels. Un tic est un geste isolé sans l'idée obsédante. Les tics peuvent aussi être transmis par mimétisme.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
Le trouble obsessionnel-compulsif n'est donc pas une défense contre l'angoisse, ni une répression, mais un moyen de réguler le système nerveux central ; c'est une manière d'utiliser la cause et l'effet en ressentant l'angoisse pour pouvoir l'apaiser par soi-même.
Le trouble de la personnalité obsessionnelle compulsive est caractérisé par une préoccupation omniprésente pour l'ordre, le perfectionnisme et le contrôle (sans place pour la flexibilité ou l'efficacité) qui, en fin de compte, interfère avec l'accomplissement d'une tâche.
Tout le monde a un petit TOC
«Une personne peut avoir plus d'une obsession et compulsion, mais souvent, les gens sont poussés par une obsession dans un domaine en particulier», dit-il.