Aider l'enfant à trouver ses mots. Quand on sait quel est le mot qu'il cherche, lui apporter le premier son ou la première syllabe du mot peut être un moteur pour lui. Quand il commence à lire et à écrire, donner la première lettre à l'écrit peut aussi l'aider à trouver le mot qu'il cherche.
Donner une seule consigne à la fois. Encourager l'enfant à s'exprimer avec des gestes et des images. Accepter les erreurs d'expression si le message est correct. Ne permettre l'intervention que d'un seul élève à la fois en classe.
Comme beaucoup de troubles DYS, la dysphasie peut être faire l'objet d'une rééducation orthophonique intensive et de longue durée. Il n'y a pas de “guérison” de la dysphasie, mais on peut apprendre à l'enfant à compenser ses difficultés et rattraper une partie de son retard scolaire.
La dysphasie est un trouble neurologique qui est présent dès la naissance de la personne atteinte. De ce fait, ce n'est pas un trouble qui se «guérit» avec le temps.
Le karaté est un sport qui combine mémorisation, concentration et coordination des mouvements, tout comme le dessin. Les deux sont une aide précieuse pour les enfants atteints de Dysphasie, un « must » pour les enfants atteints d'un trouble du langage oral.
Les trois méthodes les plus connues sont la méthode globale, la méthode syllabique et enfin, la méthode mixte. La méthode syllabique consiste à apprendre à lire en partant des lettres puis des syllabes et des mots pour aller vers les phrases.
Dès leur plus jeune âge, lisez-leur des histoires dans la journée ou le soir, comme un rituel. Prendre cette habitude stimulera leur imagination et leur donnera envie de continuer à lire à l'adolescence puis à l'âge adulte. En plus, ce sont des réels moments de partage et d'écoute entre les enfants et leurs parents.
Une pauvreté du langage : l'enfant parle peu et s'exprime très mal. Il n'utilise que des phrases courtes de deux ou trios mots, avec une syntaxe peu fiable ; Une pauvreté du vocabulaire : l'enfant n'utilise pas ou très peu les pronoms dans ses phrases.
Les facteurs de risque
La dysphasie aurait une composante génétique. Des troubles du développement du langage oral ou des difficultés d'apprentissage du langage écrit sont plus fréquemment retrouvés chez les parents et /ou les membres de la fratrie de l'enfant dysphasique.
À l'école, la dysphasie a de lourdes conséquences, puisque l'élève va se retrouver confronté à de grandes difficultés pour comprendre des consignes ou des textes. Le langage de l'enfant sera pauvre en vocabulaire et peu structuré, ce qui rendra également les échanges très compliqués.
Écoles CERENE – Écoles de la réussite
Fondées par le neuropsychologue Hervé Glasel en 2010, les écoles CERENE sont dédiées aux enfants ayant des troubles des apprentissages tels que dyslexie, dyspraxie, dysorthographie, dyscalculie, dysphasie et les troubles de l'attention et les troubles exécutifs.
Le cas de la dysphasie :
Les métiers manuels semblent plus indiqués dans leurs cas. Ce sont des personnes très concrètes, à l'image des meilleurs techniciens. Le CAP, le BEP et le BAC Pro sont souvent le salut des étudiants dysphasiques.
La méthode Montessori rappelle que l'apprentissage de la lecture ne peut se faire sans des exercices pratiques d'écriture. Pour l'enfant, l'initiation à la lecture passe par le toucher, mais également par la simple reconnaissance des formes. À mesure qu'il évolue, il découvre les spécificités du langage graphique.
Le processus d'apprentissage de la lecture pour les enfants débute en troisième section de maternelle, vers l'âge de 4 - 5 ans. Il s'étale sur trois ans et se termine en cours élémentaire première année (CE1), où les enfants, dont l'âge varie entre 6 et 7 ans, sont généralement aptes à lire des textes courants.
La technique Boscher est dite syllabique. Comme son nom l'indique, elle s'attache aux syllabes: les enfants apprennent l'alphabet puis, petit à petit, à lire les syllabes que forment les lettres combinées entre elles. Ainsi "b" et "a" associés font le son "ba".
Le b.a.-ba de la méthode syllabique
Le principe est simple : commencer par apprendre les lettres, puis les sons, pour former ensuite les mots. On commence par le plus simple pour aller vers le plus complexe. Efficace, cette méthode d'apprentissage demande un investissement en temps car on avance progressivement.
Le principe est simple. Il vous suffit de choisir un texte court, entre 50 et 200 mots, et de le lire à voix haute, en suivant les mots avec votre doigt. Après votre lecture, n'hésitez pas à expliquer à votre enfant les mots qu'il ne connait pas ou qu'il n'a pas compris, ainsi que le sens du texte.
Les sports de combat, qu'il s'agisse de judo, d'arts martiaux ou de lutte, permettent à votre enfant de développer son endurance, sa souplesse, sa force… Très bénéfiques pour l'enfant dyspraxique, elles favorisent la gestion et la coordination des gestes de manière naturelle, car fait appel à son instinct de survie.
Il n'y a pas de médicament qui permettent de soigner la dyslexie. En cas de trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) associé une dyslexie, des médicaments peuvent être proposés. Le traitement de la dyslexie passe par des séances chez l'orthophoniste.