Votre enfant a donc besoin d'apprendre à dire non. Il doit savoir qu'il en a le droit. Pour l'aider, on peut par exemple engager un jeu de rôle : vous jouez le “gêneur”, et l'encouragez à dire bien haut : « Non !
"Aider un enfant à se défendre, c'est d'abord lui donner une grille de lecture pour analyser ce qui se passe en lui, développe Nicole Cathelin. À partir de là, il aura les clés pour décoder l'intention de l'autre et ne plus se sentir démuni face à l'attaque."
À retenir. La discipline vise à éliminer les comportements non acceptables d'un enfant, mais surtout à renforcer ses bons comportements. Même si la punition est parfois nécessaire, il ne faut pas l'utiliser trop souvent. Mieux vaut renforcer les bons comportements que de punir les comportements inacceptables.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
Faites-lui entendre que vous saisissez ce qu'il ressent, sa colère ou sa frustration en lui disant par exemple : « je vois que tu es énervé ». Dialoguez avec votre enfant pour tirer la situation au clair tout en faisant preuve de fermeté.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Sanctionner, contrairement à "punir son enfant", doit permettre d'apporter du soulagement, de la reconnaissance à celui qui a subi un préjudice et à celui qui a enfreint la règle. Il a alors l'occasion de s'apaiser, de se racheter et se faire pardonner.
De déposer une situation, un souvenir qui lui pèse. C'est cela aussi l'accueil des émotions. Tu pourras alors lui proposer d'en parler, pour l'accompagner à savoir comment réagir si quelqu'un se conduit ainsi avec lui.
Au lieu de dire « tu es agressif », vous pouvez essayer de dire quelque chose comme « je me sens blessée quand tu me parles comme ça ». Il n'y a pas de mal à dire de temps en temps clairement ce que vous ressentez.
Si c'est récent, et que c'est un comportement occasionnel, ça peut être le signe que quelque chose ne va pas dans la vie de l'enfant. "L'irritabilité, la mauvaise façon de parler, sont souvent le reflet d'un certain mal-être chez l'enfant. Peut-être qu'il a des soucis et qu'il a du mal à les exprimer.
Qu'est ce qui fait que certains enfants se font taper et d'autres tapent ? On sait déjà qu'avant 6 ans le cerveau immature ne permet pas aux enfants de gérer leurs émotions et la main peut partir facilement. Non par méchanceté mais par incapacité à se contrôler.
Quelle punition donner à un enfant ? Pour Didier Pleux, " la sanction la plus judicieuse est celle qui a un lien avec le passage à l'acte. " Autrement dit, priver un enfant de télévision parce qu'il a mal parlé à sa sœur n'a aucun sens !
Une punition
Il vise plutôt à offrir un environnement calme et sécuritaire à l'enfant qui a un comportement inadéquat et qui n'est pas réceptif à d'autres interventions. L'enfant est ainsi éloigné de la situation qui cause son comportement.
Ce qu'on peut faire après
Dès que c'est possible et même si cela demande du temps, essayer de leur faire “réparer la bêtise” (pour reprendre l'expression consacrée) : passer l'éponge, balayer, mettre les vêtements au sale, nettoyer avec la serpillière…
Des experts ont démontré que les enfants de 3 ans piquaient des colères encore plus terribles, et selon des études récentes, elles seraient engendrées par le temps qu'ils passent devant les écrans… Deux ans, l'âge redoutable et redouté par les parents du fait des nombreux caprices que font leurs bambins !
Le premier principe si on veut que son enfant obéisse, c'est d'être convaincu·e, c'est-à-dire lui demander quelque chose en partant du principe qu'il va le faire. Et s'il n'obéit pas, il ne faut jamais laisser passer. C'est la règle d'or.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
Pour obtenir l'attention de votre enfant, mettez-vous à sa hauteur et regardez-le dans les yeux pour lui parler. Il est parfois nécessaire de lui toucher l'épaule ou la main pour avoir toute son attention. Vous pouvez ensuite exprimer clairement votre demande et dire, par exemple: « Amélie, regarde-moi.
Selon la discipline positive, il faut entrer en lien avec l'enfant avant de le corriger. Cela nécessite d'avoir une écoute de qualité, de valider ce qu'il ressent, mais aussi parfois, de prendre soi-même le temps de gérer ses émotions.
Cela peut être une question de tempérament ou d'intérêts. Par exemple , un tout-petit qui a développé rapidement son langage peut argumenter plus qu'un autre. Les règles ne sont plus adaptées à l'âge de l'enfant. Il peut même parfois avoir raison d'argumenter.