De façon générale, si l'on a trop tendance à crier sur nos enfants, c'est souvent parce que l'on est par ailleurs soumis(es) à beaucoup de pression. Cela peut être utile de se demander comment réduire notre charge mentale pour éviter le burn-out, et si besoin, ne pas hésiter à se faire accompagner.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
Crier sur ses enfants peut causer des dommages permanents trop souvent sous-estimés. L'éducation de ses enfants peut être une source importante de frustrations et de colère. Même le plus calme des parents peut sortir de ses gonds et crier lorsqu'il se sent à bout émotionnellement.
Expliquez-lui qu'elle a parfaitement le droit d'être en colère. C'est un sentiment normal comme la peur ou la tristesse. Racontez-lui comment, vous aussi, vous avez déjà ressenti la même chose. Faites-lui savoir ce que vous avez fait pour résoudre le problème.
Prendre le temps de respirer calmement quand la situation vous agresse permet de vous oxygéner, de vous calmer et aussi de montrer aux enfants que vous savez gérer la pression que vous ressentez. Ensuite, si votre enfant est agité et crie, parlez-lui tout bas pour essayer de comprendre ce qui se passe.
Pris par la fatigue, le stress du boulot, la charge mentale, le manque de temps pour soi, on a vite fait de rentrer dans un cercle vicieux où la relation à notre enfant se dégrade.
SALAMI (conjoint impulsif qui crie en cas de désaccord)
Des conséquences sur la confiance en soi
Cela engendre du repli sur soi, de la timidité ou au contraire des enfants qui vont se comporter comme leur 'étiquette' le leur dicte... Cela peut même provoquer de l'échec scolaire, des difficultés dans les relations aux autres, des sentiments dépressifs.
Je répète souvent aux parents qui me consultent : les cris sont souvent générés par excès de stress. Ils expriment un besoin d'être entendu pour stopper le processus. On crie parce qu'on vit une situation d'urgence qu'on a du mal à gérer.
Les psychoses notamment, comme la schizophrénie, la paranoïa ou les troubles bipolaires peuvent engendrer de grosses crises d'énervement. Diverses maladies neurodégénératives, dont l'Alzheimer, sont aussi souvent responsables. Enfin, il peut être lié à un dérèglement hormonal.
Modifiez le dialogue dans votre tête. Par exemple, au lieu de penser : « Je ne suis plus capable! », dites-vous plutôt : « Je vais me calmer avant de réagir. » Comptez jusqu'à 10, respirez profondément ou buvez un verre d'eau. Rappelez-vous un moment de bonheur ou de tendresse vécu avec votre enfant.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
Un épuisement profond, physique et émotionnel, qui n'est pas ou peu soulagé par un repos. Une distanciation progressive avec les enfants. Le parent ressent de moins en moins d'affect pour ses enfants et agit au quotidien comme un automate.
Des clés pour avoir plus de patience
Écoutez avec amour ce qu'ils veulent vous dire et cherchez une manière de leur expliquer les choses avec douceur. Être cohérent dans ses actions. Les enfants n'apprendront pas vraiment de ce qu'on leur dira être correct ou non, mais plutôt de ce que nous ferons.
Le cri sert un objectif évolutif : il alerte le groupe d'une menace ou d'un danger. C'est un instinct que nous partageons avec les animaux et qui nous aide depuis des temps immémoriaux.
La parentalité positive invite le parent à se mettre à la place de l'enfant pour mieux le comprendre. Cette approche amène le parent à éduquer son tout-petit en le guidant plutôt qu'en le contrôlant. Les pratiques parentales positives encouragent la réparation et la collaboration plutôt que la punition.
Parler avec tendresse et empathie, cela baisse le niveau de stress du parent et de l'enfant. Puis enchainer, en pratiquant l'écoute, avec un petit peu d'explication. Se dire que c'est un mauvais moment à passer et que l'enfant va forcément finir par se calmer afin de pouvoir en reparler avec lui tranquillement.
Alors, le magazine Pèlerin nous révèle les neuf règles d'or pour se parler sans crier. C'est ce qu'on appelle la Communication Non Violente. Ne pas chercher à convaincre à tout prix, savoir écouter, ne pas juger, cela parait de bon sens et assez vertueux.
Selon la discipline positive, il faut entrer en lien avec l'enfant avant de le corriger. Cela nécessite d'avoir une écoute de qualité, de valider ce qu'il ressent, mais aussi parfois, de prendre soi-même le temps de gérer ses émotions.
Ne pas aimer son enfant
Selon certains psychanalystes, il est, en effet, possible que certaines mères ressentent ces émotions momentanées ou non de répulsion envers leurs enfants. La pression liée à la parentalité moderne en est d'ailleurs la principale raison.