S'il s'avère que la victime respire encore, il n'est pas préconisé de réaliser un massage cardiaque. Dans le cas contraire, il faut immédiatement prévenir les secours d'urgence (appeler le 15, le 18 ou le 112).
Maintenez vos mains en position sur le sternum. La durée de la compression doit être égale à celle du relâchement de la pression de la poitrine. Effectuez 30 compressions thoraciques à une fréquence de 100 par minute, soit environ 2 compressions par seconde.
La raison en est simple : le massage cardiaque est facile à réaliser alors que le bouche-à-bouche demande plus d'explications et qu'il est moins aisé à pratiquer.
Complications du massage cardiaque
Une complication fréquente est la régurgitation, suivie de l'inhalation du contenu gastrique, entraînant une pneumonie par inhalation.
Est-ce que je risque de casser des côtes sinon ? Oui, cela peut arriver. Toutefois en pratique ce n'est jamais grave. Des études ont montré que le risque de blessure grave due à un massage cardiaque est négligeable.
Positionnez vos mains : placez-vos mains l'une sur l'autre en crochetant avec les doigts de la main du dessus la main du dessous. Posez-les ainsi au milieu de la poitrine. L'appui des mains doit se faire au milieu du thorax, dans la zone inférieure du sternum et bien au milieu (pas sur les côtes).
Il est communément accepté que la persistance d'une asystolie de plus de 20 min en l'absence d'une cause réversible en cours de Réanimation Cardio Pulmonaire Spécialisée (RCPS) constitue un fondement pour arrêter la réanimation dans la majorité des cas.
Si la victime est inconsciente et qu'elle ne respire pas, commencez tout de suite la réanimation cardio-respiratoire ou réanimation cardio-pulmonaire, c'est-à-dire le massage cardiaque en alternance avec la respiration artificielle.
Présentez-vous et expliquez à la victime ce que vous allez faire afin de la rassurer. Vérifiez qu'elle est consciente et respire normalement (cf. partie sur l'inconscience). Le pronostic vital est souvent en jeu en cas d'altération de la conscience ou de la respiration.
En effet, l'apport d'oxygène est indispensable, en particulier au niveau du cerveau et du cœur, pour assurer sa survie. Au cours d'un arrêt cardiaque, les lésions du cerveau, consécutives au manque d'oxygène, surviennent dès la première minute.
5 minutes pour agir : pourquoi ? Lors d'une fibrillation ventriculaire, le cerveau souffre très rapidement : il n'est pas alimenté en oxygène car le sang ne circule plus. Au-delà de 5 minutes d'arrêt du coeur, si on ne fait rien, les lésions cérébrales sont irréversibles, puis c'est la mort assurée.
3 Réalisez le massage cardiaque
Mettez le torse à nu, en déchirant les vêtements s'il le faut. Placez vos mains, l'une sur l'autre, au milieu du thorax. Vos bras doivent être tendus et les épaules positionnées au-dessus de la poitrine de la victime. Comprimez verticalement le sternum en l'enfonçant de 5 à 6 cm.
-Commencez par effectuer 30 compressions thoraciques (2 compressions par seconde). Pour cela, comprimez verticalement le sternum en l'enfonçant de 5 à 6 cm. Vos bras doivent être bien tendus. Après chaque pression, laissez la poitrine reprendre sa position initiale pour permettre au sang de revenir vers le cœur.
Quels sont les risques d'un massage cardiaque externe sur une personne inconsciente qui n'est pas en arrêt cardiaque ? Les réponses avec le Dr Jean-Marc Agostinucci, médecin urgentiste à la Croix-Rouge française : "Il n'y a pas de risque à pratiquer le massage cardiaque.
La réanimation peut s'avérer nécessaire en cas d'état de choc, de coma, d'insuffisance rénale, de maladie cardiaque ou infectieuse, d'hémorragie, d'intoxication, d'insuffisance respiratoire ou encore de traumatisme grave.
Même si les victimes réclament de l'eau, il est interdit de leur en donner, car cela peut provoquer des étouffements et si une opération est nécessaire, elles devront être à jeun.
D'assurer les gestes de premiers secours. De savoir qui alerter et comment, qu'il soit à l'intérieur ou à l'extérieur de l'entreprise. De participer éventuellement à la mise en œuvre d'actions de prévention et de protection.
Si la victime s'est évanouie ou vomit au cours d'un malaise, la placer en position latérale de sécurité : le corps doit être sur le côté avec la jambe supérieure croisée pour stabiliser la personne et la bouche ouverte tournée vers le bas.
vérifier si la victime est consciente ou non, en lui parlant par exemple ou en lui demandant de bouger la main en réaction à vos questions. regarder si la victime saigne et essayer de trouver l'origine du saignement. Identifier si la victime souffre et l'origine de ses douleurs, si elle est en mesure de s'exprimer.
Victime consciente :
Une victime consciente est en mesure de répondre aux questions qu'on lui pose. Elle n'a pas tendance à s'assoupir et peut suivre votre regard. Elle est lucide et elle peut dialoguer.
Comment évaluer l'état de conscience ? Une personne est inconsciente si elle n'ouvre pas les yeux à la demande ou sous l'effet d'un pincement de la peau, ou encore si elle ne répond pas aux questions. Une personne qui donne des réponses incohérentes ou incompréhensibles peut être à demi consciente.
L'article R. 4127-37-2 détermine les conditions dans lesquelles lorsque le patient est hors d'état d'exprimer sa volonté, il est possible de suspendre ou de ne pas entreprendre des actes médicaux apparaissant inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie.