Qu'est-ce que la nomophobie, l'addiction au téléphone portable ? Derrière ce drôle de nom, se cache une névrose pourtant très sérieuse ! Cette contraction de "no mobile phobia" désigne la peur d'être sans smartphone.
Vous êtes "nomophodes". Contraction de "no mobile phobia", la "nomophobie", touche principalement les accros aux réseaux sociaux qui ne supportent pas d'être déconnectés.
"L'addiction aux écrans professionnels est reliée elle au phénomène du workaholism, l'envahissement par le travail.
Pour guérir d'une addiction, il n'y a pas de recette miracle : il faut de la patience et beaucoup de motivation car la route est longue et semée d'embûches. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les campagnes de sensibilisation et de prévention auprès du grand public sont primordiales.
En effet, le téléphone mobile a déjà séduit près de 20% de la population française mais, au grand dam des scientifiques et des constructeurs, pourrait être dangereux pour la santé. Migraine, perte de mémoire, fatigue, dépression, voire cancer et apparition précoce de la maladie d'Alzheimer...
En pratique, cela se fait en nommant à l'enfant le temps pendant lequel il va utiliser l'écran et en renommant ce temps lorsque l'enfant est invité à arrêter l'écran. En nommant le temps pendant lequel l'enfant utilisera un écran en amont, cela l'aide à attendre le bon moment.
Il désigne "la peur ou l'inquiétude à l'idée d'être sans son téléphone portable ou de ne pouvoir l'utiliser". "Nomophobie" résulte de la contraction de l'expression "no mobile phone phobia". Un mot méconnu du grand public mais utilisé par la presse et les chercheurs, même s'il ne s'agit pas d'un terme scientifique.
Le smartphone vous empêche en même temps de dormir
Dans tous les cas de figure, l'utilisation du smartphone retarde l'heure de dormir pour de nombreux utilisateurs. Par ailleurs, les lumières bleues des écrans ont là encore des conséquences sur le sommeil. Elles fatiguent mais excitent en même temps le système nerveux.
Cette prodigalité ne sert pas la qualité de la communication qui demande du temps, de l'attention et du contact personnels. Le portable peut minimiser l'attention portée à l'autre et à son propre environnement.
Cette étude a montré une augmentation du risque du cancer du cerveau, pour les plus forts utilisateurs du téléphone portable. C'est-à-dire que la catégorie de 10% les plus exposés avait une augmentation de 40% de risque de cancer du cerveau.
Un sujet est considéré comme souffrant d'une addiction quand il présente ou a présenté, au cours des 12 derniers mois, au moins deux des onze critères suivants : Besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance ou de jouer (craving)
L'addiction résulte de l'interaction de facteurs personnels et environnementaux. Elle peut aussi être favorisée par la consommation de certaines substances ou la présence de troubles psychologiques.
La consommation de substances psychoactives est responsable en France de plus de 100 000 décès évitables par accidents et par maladies, dont près de 40 000 par cancers. Les conduites addictives interviennent ainsi dans environ 30 % avant 65 ans (également appelée mortalité prématurée).
la lumière bleue émise par les écrans contribue à bloquer la production de mélatonine et favorise ainsi l'éveil, même à des niveaux faibles d'exposition ; les activités sur écrans maintiennent notre cerveau dans un état d'excitation intellectuelle peu propice à l'endormissement.
Faites-lui porter une montre pour éviter qu'il regarde constamment l'heure sur son téléphone… et équipez sa chambre d'un réveil analogique : pas d'excuse pour garder son portable la nuit ! Encouragez-le à faire du sport, proposez autant que possible des activités en famille et/ou avec ses amis loin des écrans.
ne pas s'exposer aux écrans le soir au lit : la mélatonine se sécrète dans l'obscurité. laisser de côté smartphones, tablettes, ordinateurs... 1h30 avant l'heure du coucher. attendre le lendemain matin pour lire, sms, mails et actualités.
Préoccupé par Internet. Besoin d'utiliser l'Internet de plus en plus longtemps afin d'être satisfait. Efforts répétés mais infructueux pour contrôler, réduire ou arrêter l'utilisation d'Internet. Agitation ou irritabilité lors des tentatives de réduction ou d'arrêt de l'utilisation d'Internet.
la solitude qui est souvent mentionnée comme un facteur de vulnérabilité majeur face aux écrans de même que les périodes de rupture (chômage, deuil, divorce…) ; le manque d'estime de soi : la plupart des personnes ayant un usage problématique des écrans souffrent d'une image de soi défaillante.
Traitements. Il faut apprendre progressivement à moins utiliser son portable en essayant par exemple de l'éteindre plusieurs fois par jour pendant 15 minutes au début puis en augmentant progressivement ce temps pour arriver à des périodes de 1 heure.