Pour arrêter de ruminer, il faut les accueillir pleinement. On essaye d'abord de comprendre laquelle de ces émotions se cache derrière sa pensée négative. Dans un second temps, on s'efforce de ne pas culpabiliser mais plutôt de l'accepter telle qu'elle nous apparaît, de lâcher-prise.
Distraire son esprit en discutant, entretenir le scepticisme et se donner une limite de temps comptent parmi les méthodes efficaces pour lutter contre la rumination, un réflexe susceptible d'augmenter le stress et les risques de dépression, selon Sonia Lupien.
Ruminer est donc normal quand on est face à des situations compliquées et imprévues, comme une personne en retard, un bulletin de note désastreux de votre enfant ou une remarque désobligeante d'un(e) collègue. Pour le psychologue Boris Charpentier, le fait de cogiter en permanence permet également d'éviter les dangers.
Pour soulager une crise d'angoisse, le médecin prescrit des benzodiazépines anxiolytiques qui agissent rapidement. Dans les cas graves, un neuroleptique peut être utilisé. En période de crise, une injection peut être pratiquée pour un effet plus rapide.
Les principaux médicaments utilisés sont l'alprazolam (Xanax®), le bromazépam (Lexomil®), l'oxazépam (Seresta®) ou encore le prazépam (Lysanxia®). Une autre famille de médicament est utilisée : il s'agit de certains antidépresseurs qui ont une action sur l'angoisse, en dehors de leur action antidépressive.
Notez que de nombreuses pensées négatives découlent principalement de deux directions. La première est de vous attarder sur le passé - peut-être que vous ruminez sur les erreurs, les problèmes, la culpabilité et tout ce qui dans votre vie ne s'est pas passé comme vous le pensez.
« Quand on pense négativement, on trouve des problèmes partout. Quand on pense positivement, on trouve des solutions à tout. »
Il s'agit de faire appel à des pensées positives tant que possible et d'essayer de penser à ce qui vous arrive de bien en ce moment afin de changer d'humeur. Si le sujet revient vous serez alors dans un autre état d'esprit et vous pourrez alors sûrement mieux le laisser passer sans lui accorder trop d'importance.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
Occupez plutôt votre cerveau à autre chose. Les jeux vidéo et les jeux de société sont très utiles pour cela. Vous pouvez également lire un livre, regarder la télévision ou téléphoner à un ami. Trouvez-vous quoi que ce soit qui requiert assez de concentration pour détourner votre pensée de ce que vous ruminez.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
Juste avant de quitter la spirale négative, vous allez avoir un choix : rester au statut quo une fois celles-ci arrêtée (ce qui vous fera un bien immense) ou faire en sorte qu'elle ne puisse jamais revenir. Souvent, la tendance va être alors de se reposer et vous le méritez, au vu du chemin parcouru.
Pour continuer à manifester des choses positives dans votre vie, il faut toujours faire attention à vos pensées, à vos niveaux vibratoires. Et ce, en pratiquant la gratitude, le lâcher-prise, la méditation ou encore la respiration, afin de calmer et maîtriser vos émotions.
4. La rumination est associée à un plus grand risque d'abus d'alcool. Souvent, nous buvons lorsque nous nous trouvons au bord de l'irritabilité et de la tristesse qui dérivent de nos propres considérations.
La valériane, l'un des meilleurs anxiolytiques naturels
Pour les troubles de l'anxiété: La prendre sous forme d'infusion ou de tisane (infusez quelques grammes de racines, si possible fraîches) une heure avant d'aller se coucher, ou plusieurs fois par jour au moment ou vous vous sentez angoissé.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.