Elle est souvent héritée de l'enfance où, impuissants à agir, nous prenions nos pensées, parfois ambivalentes, pour des actes (pensée magique). Et dans l'illusion de notre toute-puissance, nous nous sentions responsables des événements, donc coupables de ne pas en réparer les dégâts éventuels.
Selon Freud, la culpabilité résulte de l'angoisse de notre petit moi face aux exigences de perfection du surmoi, de la conscience morale. Plus nous nous voulons sans défaut, aimables, plus ce juge intérieur nous tourmente et nous incite à nous sentir petits.
S'accepter
Se punir pour une erreur signifie dans la plupart des cas que nous aurions pu mieux gérer une situation donnée. Il est inutile de faire semblant de rien et d'essayer de se convaincre que nous n'avons pas tort. Mais accepter notre vulnérabilité et apprendre à aimer nos faiblesses sont beaucoup plus efficaces.
Recentrez vous sur le moment présent, le vrai, aussi dur soit-il à atteindre. Enfin, entraînez-vous le plus souvent possible ! Avec ces exercices, votre conscience sera de plus en plus alerte et stoppera immédiatement le retour de ces pensées négatives.
Derrière le complexe d'infériorité d'origine psychologique ("Je suis nul") se cachent des problèmes d'estime de soi, avec surestimation des autres (vus comme plus beaux, plus intelligents, plus courageux...).
Regarder le ciel à travers la fenêtre, écouter de la musique, s'installer sur le canapé ou faire du tricot ou du coloriage... Laissez votre esprit divaguer et accueillez le flux de vos pensées sans réfléchir. Eloignez-vous des écrans (ne rien faire devant la télé ne compte pas) et savourez ces moments de pause.
Pour ce qui est de la culpabilité saine, on commence par arrêter de lutter contre et l'accepter pleinement. Déjà parce qu'il ne faut JAMAIS lutter contre ses propres sentiments qui risqueraient d'être plus envahissants que jamais (c'est comme si je vous dit de ne surtout pas penser à la couleur rouge.
La charge émotionnelle de cette culpabilité est très lourde. La première chose à faire pour vous en libérer est d'accepter et de comprendre vos émotions, et surtout de ne pas les réprimer. Faites l'exercice suivant : écrivez une lettre avec tout ce qui vous préoccupe, sans omettre de détails.
Si vous constatez que quelqu'un cherche à vous culpabiliser, demandez-lui très simplement et très directement, les yeux dans les yeux : «Est-ce une accusation? Vous voulez m'accuser de ne pas bien faire ce que je fais ? » Si la personne répond «oui», demandez-lui alors d'en apporter la preuve.
La Thérapie Interpersonnelle (TIP) et la Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier dans cette situation. Si elle n'est pas traitée correctement, la culpabilité peut se compliquer de dépression ou de syndrome post-traumatique (PTSD)
La culpabilité sert au "vivre ensemble" ; elle permet d'éviter de nous faire du mal les uns les autres.
Selon la science, ne rien faire serait bon pour la santé. Explications. Lorsque le corps humain est inactif, son cerveau se met alors en mode « par défaut » et fait le tri des informations qu'il contient. C'est ce que démontre une étude menée par le neuropsychologue Francis Eustache qui exerce au CHU de Caen.
Pratiquer le niksen consisterait donc à cesser toute activité productive, et à relâcher tout objectif. "Pour les Néerlandais, c'est un temps de ressourcement avec soi, sans but", traduit Malene Rydahl, auteure emblématique du bonheur nordique et conférencière internationale.
Le truc à propos de cette culpabilité, c'est qu'elle n'a pas besoin d'être rationnelle. C'est simplement la peur, que vous n'en fassiez pas assez, que vous de soyez pas au top des choses, que vous ne serez pas OK si vous ne faites pas tout. Je connais bien cette peur. Je l'ai encore, au quotidien.
Ont une peur exagérée de se tromper. Pensent qu'elles sont incapables, qu'elles ne savent rien. N'ont pas conscience de leur talent. Ont peur de la nouveauté et évitent de prendre des risques.
Une des causes principales de cette impression d'être exclu provient d'un manque affectif pendant l'enfance. La croyance va ensuite se renforcer à travers des pensées et des paroles telles que « je suis de trop », « je ne me sens pas à ma place », « on ne veut pas de moi car je suis différent »,…
Cette technique consiste à répéter la même phrase, calmement et patiemment, à chaque fois que le manipulateur insiste. Cette phrase, c'est par exemple : « Je comprends bien, mais c'est non. », tout simplement.
Jouez avec les sentiments qu'il a pour vous.
Dites-lui par exemple : « comment peux-tu dire que tu m'aimes et me mentir en même temps ? » Vous pourriez aussi lui dire : « tu m'as vraiment blessé en oubliant mon anniversaire. Ne suis-je pas assez important(e) pour toi ? »