Comment ça se passe ? La réduction embryonnaire s'effectue par une injection intra-thoracique du fœtus de chlorure de potassium en passant par l'abdomen (voie transabdominale), ce qui arrête le cœur du fœtus.
Le médecin procède ensuite à une injection de médicaments dans le cordon et/ou directement dans le cœur du bébé afin de provoquer chez lui un arrêt cardiaque avant l'accouchement. Cette procédure est réalisée sous contrôle échographique et sous péridurale.
Lors de grossesses multiples, au premier trimestre, il y a surtout le risque de fausse couche spontanée de l'un ou des deux embryons. Pour la mère, les « petits maux » de la grossesse sont souvent plus marqués.
Sélection pour grossesse multiple
En cas de grossesse multiple, un avortement sélectif peut concerner un ou plusieurs embryons ou fœtus. En France, cette procédure est nommée « interruption sélective de grossesse », également connue sous le sigle ISG.
La réduction embryonnaire est réalisée le plus souvent entre 8 et 14 semaines d'aménorrhée (SA). Le geste consiste à arrêter l'activité cardiaque du fœtus ou des fœtus avec une injection de chlorure de potassium directement dans le thorax de l'embryon.
La seule façon de vérifier s'il s'agit d'une grossesse gémellaire, c'est de faire un examen échographique chez le médecin. Généralement, on peut constater la présence de jumeaux dès la sixième semaine de grossesse. Cependant, à ce stade précoce, il arrive fréquemment que l'un des deux embryons ne survive pas.
Dans les grossesses gémellaires, l'IMG sélective est définie par « un arrêt volontaire du développement d'un ou plusieurs fœtus au sein d'une grossesse multiple ». Le choix de la méthode est principalement fonction de la chorionicité [3].
Les causes de la mort foetale in utero sont souvent maternelles, soit accidentelles (traumatismes, infections, intoxications volontaires ou non) soit prévisibles, exposant alors à la récidive lors d'une grossesse ultérieure (syndrome vasculo-rénal, diabète, cardiopathie décompensée, syphilis, incompatibilité rhésus etc ...
Ils adoptent alors une position tête en bas, sauf dans de rares cas où l'un ou l'autre de vos jumeaux (ou les deux) se présente par le siège, c'est-à-dire les fesses en premier.
L'acte consiste en une injection létale sur l'un des fœtus qui, une fois mort, restera in utero jusqu'au terme du développement de l'autre fœtus. Et la mère accouche à la fois d'un bébé vivant et d'un bébé mort.
Il s'agit en réalité de son "jumeau parasite". Aussi appelée "fœtus in foetu", cette malformation est due à un foetus qui se développe à l'intérieur d'un autre lorsqu'il est absorbé par son jumeau.
Il se produit lorsque deux fœtus jumeaux s'entremêlent, l'un d'eux cessant son développement. L'autre fœtus « absorbe » alors les membres et organes du jumeau dit parasite (l'autre étant parfois qualifié, dans le langage populaire, de « jumeau cannibale »).
Il faut d'ailleurs s'attendre à ce que des jumeaux meurent à peu près au même stade de vie, car la génétique joue un rôle important dans de nombreuses maladies. Et la mort d'un proche provoque un grand stress pouvant déclencher une crise cardiaque potentiellement mortelle.
L'expulsion spontanée du sac embryonnaire permet d'éviter l'intervention médicale, qu'elle soit médicamenteuse ou chirurgicale. La disparition des saignements et des douleurs abdominales marquent la fin de la fausse couche. L'expulsion spontanée se fait généralement dans un délai de quelques jours à deux semaines.
- Le traitement médical par l'administration de misoprostol consiste à accélérer l'expulsion du produit de conception et des éventuels débris ovulaires en induisant des contractions utérines qui vont permettre l'ouverture plus rapide du col de l'utérus.
Il arrive aussi qu'une grossesse s'arrête abruptement sans symptômes particuliers et sans que la femme s'en aperçoive. C'est l'échographie qui signale que le cœur du fœtus a arrêté de battre.
une primipare est une femme qui accouche ou a accouché pour la première fois ; Dès qu'une femme a accouche pour la seconde fois ou a accouché au moins deux fois, on utilise le terme « multipare » ; lorsque la femme a accouché plus de cinq fois, on parle de « grande multipare ».
Les changements chez maman
La 8ème semaine de grossesse (10 SA) est marquée par un grand chamboulement à l'intérieur du corps de la future mère. En effet, l'embryon, qui va bientôt devenir un fœtus, va prendre de plus en plus de place, et votre corps va en subir quelques conséquences.
On peut donc conclure que le fait d'avoir des faux jumeaux peut être héréditaire. La transmission génétique se ferait par la mère et de manière récessive. Le phénomène de poly-ovulation peut aussi être lié à d'autres facteurs. L'âge de la mère en est un.
La perte du bébé peut résulter d'une fausse couche, d'une grossesse extra-utérine ou d'une mortinaissance. Les expressions avortement spontané et fausse couche renvoient toutes deux à la perte d'un bébé dans la 20è semaine de grossesse ou avant.
La mort fœtale in utero (MFIU) est une complication relativement fréquente des grossesses gémellaires (GG). Cette situation pose essentiellement le problème du retentissement sur le co-jumeau (Co-J) survivant. La conduite à tenir n'est pas encore consensuelle.
Les femmes peuvent ressentir les mêmes symptômes que ceux d'un accouchement, avec des contractions douloureuses, régulières, et/ou la perte des eaux. Des saignements peuvent aussi donner l'alerte. Mais là encore, c'est souvent lors d'une échographie que l'on s'aperçoit que le cœur du fœtus ne bat plus.
En pratique, l'embryon, tout petit, se trouve mélangé à des caillots de sang, de la muqueuse utérine (comme lors des menstruations) et d'un tissu appelé “trophoblaste”, ébauche du futur placenta.
Selon la sensibilité des soignants, selon les maternités, selon les services, selon les seuils, les fœtus peuvent être considérés comme des êtres humains, des « bébés » que les soignants vont habiller, prénommer et placer dans un couffin, ou être considérés simplement comme le produit d'une fausse couche, une pièce ...
Techniquement, l'IVG consiste en une dilatation du col de l'utérus puis une aspiration de l'œuf. L'ouverture du col utérin étant facilitée par l'administration d'un médicament. L'intervention, qui dure une dizaine de minutes, se fait le plus souvent sous anesthésie générale.