Des médicaments antifongiques sous forme de crème, pommade, spray, poudre, vernis à ongle, comprimé ou ovule peuvent être prescrits. Parmi les traitements naturels, on peut citer le lapacho (ou pau d'arco).
Mycose vaginale : les facteurs favorisants
Autres facteurs pouvant favoriser le développement d'une mycose : la grossesse, la ménopause, le diabète, la prise d'antibiotiques, les voyages dans un pays exotique, l'excès de sport ou encore la chaleur. Dans ces cas, il est important de suivre des mesures afin de l'éviter.
La principale cause de la mycose vaginale : un milieu vaginal déséquilibré Dans un environnement stable et équilibré, les lactobacilles cohabitent avec Candida albicans, hôte naturel opportuniste du milieu vaginal.
On veillera notamment à éviter l'apport alimentaire de moisissures et de levures (produits laitiers crus, fruits et légumes trop mûrs, charcuterie, levures de bière, produits entamés depuis plus de 24h…). On évitera aussi les sources de glucides et notamment les sucres simples. Les mycoses s'en nourrissent.
"Sur le long terme, les mycoses non traitées peuvent entraîner irritations et autres sensations gênantes au niveau du vagin", précise Megan Quimper, ajoutant qu'il y a peu de chance qu'une mycose non traitée pendant longtemps soit dangereuse mais qu'il existe des risques s'il s'agit en fait d'une MST.
Elle entraîne différents symptômes comme des douleurs, des brûlures, des démangeaisons ou des pertes épaisses et abondantes. C'est l'infection vaginale la plus courante, elle n'est pas grave ou dangereuse chez la femme, mais doit être traitée.
Les mycoses sont contagieuses et peuvent se transmettre par contact direct avec les lésions cutanées ou des poils d'animaux infectés pour les mycoses animales, ou par contact indirect (eau, draps, brosse, serviettes, sols contaminés par les champignons).
La prise d'antibiotiques régulière ou sur de longues périodes entraîne également une modification du terrain et de la flore vaginale. L'usage de produits d'hygiène ou de cosmétiques inadaptés : les savons trop acides ou inadaptés, les douches intra-vaginales… perturbent l'équilibre de la flore.
Lorsque vous avez totalement guéri votre mycose, la sensation de brûlures et les démangeaisons disparaissent. Si votre mycose se trouve sur la peau, celle-ci commence généralement rapidement à retrouver son aspect normal, et si c'est une mycose vaginale, les pertes blanchâtres disparaissent également.
Est-ce qu'une mycose peut s'arrêter toute seule ? La mycose vaginale résultant d'un déséquilibre de la flore intime, il est possible qu'elle guérisse d'elle-même, ou du moins qu'il n'y ait pas besoin d'employer le traitement antifongique nécessaire dans les cas les plus avancés.
Sous l'action de divers facteurs, les spores sortent de leur sommeil et se mettent à produire des filaments qui vont être évacués à l'extérieur du vagin sous la forme de pertes. En adhérant à la vulve, ces pertes vont être responsables d'irritations très importantes.
Les démangeaisons sont les symptômes les plus désagréables des mycoses de la peau. Si vous avez un endroit rouge sur la peau, qui desquame (qui pèle en langage courant) et qui vous gratte ou vous brûle, il y a de fortes chances pour qu'il s'agisse d'une mycose.
Lorsqu'elle est sévère, la mycose digestive peut provoquer une perte de poids et une grande fatigue, accompagnées de vertiges.
Afin de se guérir rapidement d'une mycose, il est essentiel de respecter scrupuleusement le mode d'emploi, la posologie et la durée du traitement prescrit. En moyenne, un traitement dure 4 à 6 semaines. Pour les mycoses résistantes et les formes plus larges, un recours à un traitement oral est possible.
On évite tout facteur favorisant les irritations ou la macération : strings, sous-vêtements synthétiques, port continu de protège- slips. « Douches et toilettes vaginales sont aussi déconseillées car elles déséquilibrent la flore », insiste la spécialiste.
antibiotique antiparasitaires (métronidazole) lors d'une vaginite parasitaire (Trichomonas vaginalis par exemple), plus rarement antifongiques car le traitement est souvent local en cas de mycose vaginale, ou parfois antiviraux (en cas d'herpès génital).
Manger des fruits de saison et du pays, crus, cuits ou secs (raisin sec, abricot sec, goji, cranberries, noix, amande, etc.) en quantité raisonnable.
Il est conseillé de complémenter notamment en vitamines D et vitamine B12 les personnes atteintes de candidose chronique dont l'état général est affaibli (personnes âgées, diabétiques...). la carence en fer en présence de champignons est souvent plus importante car le candida albicans diminue l'absorption intestinale.
Pour se nettoyer, il suffit de passer de l'eau sur votre vulve, sur les lèvres, et de sécher délicatement. Vous pouvez utiliser de l'eau, ou un savon à Ph neutre (sans parfum). Enfin, il faut toujours nettoyer du haut vers le bas et jamais l'inverse, pour éviter de ramener les germes à l'intérieur du vagin.