Les symptômes de sevrage peuvent être atténués par d'autres médicaments. La dépendance psychologique doit être traitée par un soutien psychothérapeutique de courte durée.
En relai provisoire et pendant quelques jours ou semaines, vous pouvez prendre des médicaments sédatifs, calmants, à petites doses, qui ne créent pas de dépendance : hydroxyzine Atarax®, surtout le soir ou doxylamine Donormyl® ou de la mélatonine.
Pour accompagner le sevrage, le médecin prescrit des médicaments anxiolytiques à longue durée d'action. Ces médicaments sont destinés à aider le patient à surmonter les symptômes de manque les plus pénibles.
Les signes de manque apparaissent le plus souvent dès l'arrêt, leur intensité est maximale pendant les trois premiers jours, ils diminuent ensuite pendant trois semaines en moyenne et disparaissent généralement après 6 à 8 semaines en fonction de l'importance de votre dépendance.
Outre l'anxiété et les problèmes de sommeil, d'autres symptômes de sevrage sont possibles: agitation, sensibilité accrue à la lumière et au bruit, troubles sensoriels des nerfs (p. ex. picotements), crampes et contractions musculaires, troubles du sommeil, vertiges, états de confusion, etc.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Le sevrage brutal (cold turkey) dure de 5 à 15 jours, en fonction de la dose pour l'héroïne, l'oxycodone, l'hydromorphone et la morphine. Pour ce qui est de la méthadone, en cas de sevrage du jour au lendemain, les effets de sevrage peuvent durer jusqu'à deux mois.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Comme son nom l'indique, il s'agit d'un délire tremblant. C'est une complication grave typique du sevrage d'alcool, qui est potentiellement mortelle, notamment en raison du risque de déshydratation et d'étouffement (conséquence de l'agitation). Il existe des médicaments pour calmer ces symptômes.
Délai d'action de l'oxazépam ou Seresta®
L'effet thérapeutique de l'oxazépam apparaît en quelques minutes (20 à 30 minutes). Cependant, sa durée d'action est de plusieurs heures. Notez qu'il existe une sensibilité individuelle fonction aussi de la dose prescrite.
Le sevrage a pour premier objectif d'éliminer l'alcool du corps en arrêtant totalement sa consommation. Compte tenu du risque d'un syndrome de sevrage, il est recommandé de l'effectuer sous surveillance, aidé d'un traitement médical. Pour la personne dépendante, c'est un challenge important, souvent redouté.
Le sevrage alcoolique se manifeste comme un continuum, allant de tremblements à des crises convulsives, des hallucinations et à une instabilité végétative mettant en jeu le pronostic vital en cas de sevrage sévère (delirium tremens).
Les symptômes de sevrage commencent à se faire sentir 24 heures après la réduction ou l'arrêt d'une consommation de longue durée. L'individu est sujet à des tremblements, en particulier des mains, et parfois de la langue et de la tête.
En effet, lorsqu'une personne est en sevrage d'alcool, elle peut ressentir des tremblements, des sueurs, de l'anxiété, de la dépression, des nausées, voire un état de malaise et des douleurs abdominales, durant les deux premiers jours.
Les symptômes d'arrêt brutal de la substance correspondront alors à une exacerbation des effets liés aux neurotransmetteurs endogènes « noyant » le système nerveux central. À ces effets seront associés les symptômes du manque.
Les médicaments sont principalement le topiramate, un antiépileptique et le disulfirame, ce dernier étant surtout utilisé chez les patients ayant aussi une dépendance à l'alcool. Le modafinil, un traitement antisommeil est à l'étude. Les antidépresseurs ne sont pas indiqués sauf en cas de dépression associée.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
Il se pourrait que l'alcool cause chez vous une hypoglycémie, c'est à dire une baisse du taux de sucre dans le sang. Les symptômes sont les sueurs, les tremblements, des palpitations, de la faim, etc. Pour éviter cela, modérez votre consommation d'alcool et ne buvez surtout pas en étant à jeun (estomac vide).
Buvez 1,5L à 2L d'eau par jour
Il est donc important de bien boire, à savoir entre 1,5L et 2L d'eau par jour, pour que le foie puisse faire son travail correctement et éliminer les déchets. C'est pour cette raison qu'il est particulièrement important de boire beaucoup d'eau lorsque l'on consomme de l'alcool.
Pratiquer ce genre de méditation "pleine conscience" peut permettre à un cerveau très agité de ralentir, laissant place à un sentiment de paix et de calme. Quand le stress monte, l'urgence de retrouver notre calme peut nous pousser vers des moyens contre-productifs - comme la drogue, l'alcool ou la gloutonnerie.
Concentration et mémoire
C'est le cas du cannabis et de l'ecstasy. En effet, la molécule de THC (tétra-hydro-cannabinol) contenue dans le cannabis diminue considérablement les performances de mémorisation et de concentration d'une personne.
Pour guérir d'une addiction, il n'y a pas de recette miracle : il faut de la patience et beaucoup de motivation car la route est longue et semée d'embûches. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les campagnes de sensibilisation et de prévention auprès du grand public sont primordiales.