Pour corriger le prolapsus, on doit alors utiliser les ligaments naturels de la patiente en réduisant leur taille car ces ligaments ont été étirés. L'intérêt de cette technique est qu'on ne fait pas d'incision au niveau du ventre de la patiente", explique le chirurgien urologue.
L'alimentation: plus riche en fibres, elle évitera la constipation et moins riche en graisses, le surpoids. Pour être utile, le régime devra être associé au sport. Résultats? La fin de cette sensation de pesanteur dans le bas ventre et une stabilisation du prolapsus.
L'utilisation d'un pessaire
Il existe différentes tailles et formes de pessaires (pessaires en forme de cubes ou plus généralement en forme d'anneau). Le pessaire est inséré au fond du vagin. Une fois placé dans le vagin, il permet de maintenir les organes et de limiter ainsi la gêne fonctionnelle du prolapsus.
Même si elle peut paraître impressionnante, la descente d'organes n'est pas dangereuse pour la santé de la femme. Cependant, il est évident que cette problématique peut avoir un impact important sur la qualité de vie. En effet, les symptômes du prolapsus (incontinence, constipation, sensation de lourdeur, etc.)
Heureusement, le port du pessaire et la rééducation permettent d'atténuer ou de faire disparaître les symptômes liés au prolapsus qui affectent la vie intime.
Pour protéger votre périnée, vous pouvez également pratiquer des sports exerçant peu de pression sur le plancher pelvien comme la marche nordique, la natation, le vélo, le golf ou le pilates. Au contraire, il est déconseillé de pratiquer des sports à fort impact tels que la course à pied, le football ou le trampoline.
La cystocèle, ou descente de la vessie, est une pathologie courante chez la femme, plus encore après plusieurs grossesses ou un accouchement difficile.
Trois voies d'abord peuvent être utilisées : en ouvrant l'abdomen (« laparotomie ») par cœlioscopie et par le vagin (« voie vaginale »). Les voies les plus utilisées sont la voie vaginale et la voie cœlioscopique. On peut utiliser dans certains cas des prothèses.
Dans tous les cas, éviter d'être sédentaire ; éviter le port de lourdes charges ; apprendre à contrôler sa toux ; traiter ou prévenir une constipation chronique.
"L'âge, des grossesses répétées, un accouchement difficile, la ménopause, l'obésité ou encore une constipation chronique sont parmi les causes les plus répandues.
Les descentes d'organes peuvent affecter au quotidien la qualité de vie des femmes en limitant leur activité physique et sexuelle. Suivant son importance, le prolapsus peut entrainer une pression pelvienne génante, des douleurs et très souvent des troubles urinaires et rectaux.
Au moment de l'expiration, contracter votre anus comme si vous souhaitiez retenir votre urine et/ou un gaz. Si vous contractez les trois sphincters (anus, muscles du vagin, méat urinaire) ensemble, c'est encore mieux. Maintenez la contraction pendant 3 secondes pour commencer. Puis relacher 5 secondes.
Une sensation de lourdeur ou de douleur dans le bas ventre ; Une boule au niveau de la vulve, en position debout, à l'effort ou accroupie ; Une gêne ou une douleur pendant les rapports sexuels, des saignements après les rapports ; Des troubles de la défécation ou une incontinence anale.
Pour confirmer le diagnostic de prolapsus et mesurer son importance, le médecin procède à un examen gynécologique. Il met en place un spéculum , visualise le col utérin, fait un frottis cervical de dépistage, si nécessaire.
Quand est-il justifié de se faire opérer ? L'opération d'un prolapsus n'est jamais indispensable. On a donc toujours le temps de réfléchir quand le spécialiste commence à la proposer. Il interviendra quand la gêne deviendra insupportable.
Votre main abdominale mobilise ensuite le fond utérin dans le sens de la correction. L'un de vos doigts vaginaux pousse le col dans la direction opposée afin d'étirer le ligament large. Répétez trois à quatre fois la technique jusqu'à sentir le relâchement et l'utérus retrouver sa position.
Cette pathologie peut également être responsable de symptômes variés : Vaginaux ou vulvaires : pertes, brûlures, démangeaisons ou saignements. Urinaires : difficultés à l'évacuation des urines, augmentation de la fréquence ou de l'urgence des mictions, divers modalités de fuites.
La course à pied, le footing et tout ce qui fait courir
Lorsque l'on court, le pied tape le sol à chaque foulée ce qui fatigue le périnée. La marche en revanche, n'est absolument pas déconseillée.
Pour renforcer votre périnée et retrouver un bien-être au niveau de votre intimité, une arme fatale existe : le renforcement périnéal. Certains sports peuvent justement vous aider à renforcer votre périnée : marche, vélo, natation, pilates, etc. Le choix est assez large.
Les exercices à l'aide d'un accessoire : le ballon
- Inspirez et soufflez tout doucement en serrant d'abord votre ballon avec les genoux, - Puis, sur la même expiration, contractez le périnée, - Enfin contractez les abdominaux en rentrant le ventre, pour mieux les sentir, vous pouvez poser vos mains sur le ventre.
Plusieurs patientes arrivent à avoir des relations avec le pessaire dans le vagin et ce sans danger. Dans d'autres cas, il ne reste pas assez d'espace dans le vagin lorsque le pessaire est en place. Il faut donc enlever le pessaire pendant la relation sexuelle.
Le prolapsus génital affecte 30 % des femmes avec un pic d'incidence à 60 ans. En France en 2012, l'incidence du can- cer du col de l'utérus était de 3028 nouveaux cas par an avec un pic d'incidence à 40 ans [1]. Bien que ces deux patho- logies soient fréquentes, leur association reste néanmoins rare.